Le journal israélien en hébreu « NRG » nous apprend qu’après des dizaines d’années de « mésentente », le « FPÖ » autrichien, « Parti de la Liberté », a finalement accepté la « feuille de route » qui lui a été tracée par Israël et la communauté juive pour la « régularisation » de leurs relations. Le médiat hébreu rapporte donc que les deux parties ont convenu de rédiger une « feuille de route » qui « conduira à la normalisation des relations » et conclue que cela aura « des conséquences importantes pour les relations d’Israël avec le parti de Strache, parce que jusqu’à présent, le ministère des Affaires étrangères de l’État hébreu s’est abstenu de parler au Parti de la liberté parce que la communauté juive y est opposée ». NRG nous apprend que cette évolution a reçu l’approbation du président de la communauté juive autrichienne, Oscar Deutsch, et de l’ancien président Ariel Muzicant.
Quant au contenu de la feuille de route, il est prévu de se dérouler sur plusieurs années comme cela s’est fait pour le MSI italien dirigé à l’époque par Gianfranco Fini. Le chef du FPÖ devra donc prouver qu’il a expulsé de son parti tous ceux qui professent des opinions dites antisémites ou « néo-nazies ». Pour sa part, Heinz-Christian Strache a déclaré qu’il ne savait pas ce que contiens la « feuille de route » mais qu’il était « en principe prêt à coopérer » ajoutant qu’il avait déjà purgé la base militante de tous ceux susceptibles d’exprimer ou d’avoir des « comportements antisémites ».
Il a surtout exprimé qu’il soutenait toutes les positions pro-israéliennes, y compris « l’opposition totale à toute forme de boycott d’Israël» et le refus du marquage des produits fabriqués dans les colonies juives illégales dans les territoires occupés de Cisjordanie, affirmant que cette mesure « rappelle les heures les plus sombres »…
Ainsi le FPÖ, dont le candidat Norbert Hofer, a échoué de peu à la présidentielle autrichienne, devient israélo-compatible. Il rejoint le cercle des mouvements « identitaires » et spécifiquement anti-islam en Europe qui ignorent ou feignent d’ignorer le rôle que joue le judaïsme politique dans la décomposition des nations et la dilution des identités par la subversion migratoire massive.