Chronique de la « police juive de la pensée » contre le révisionnisme
« En confiant au pouvoir judiciaire la tâche détestable de paraître traquer le délit d’opinion et d’expression, en espérant de la concurrence entre organisations « antiracistes », une obsessionnelle chasse aux sorcières qui présente les mêmes excès que n’importe quelle chasse de cette nature, en s’abritant derrière des institutions juives inquiètes pour légitimer une insupportable police juive de la pensée, Michel Rocard devrait s’interroger en conscience s’il ne se prête pas à une assez répugnante instrumentalisation des concepts de racisme et d’antisémitisme en vue d’objectifs peu avouables. » (Annie Kriegel, Le Figaro, 3 avril 1990)
Jean-Marie Le Pen condamné à nouveau en appel pour « le détail »
Jean-Marie Le Pen, toujours président d’honneur du Front National, a été condamné mercredi 1er mars par la cour d’appel de Paris à 30 000 euros d’amende pour avoir de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale, en avril 2015.
Le 2 avril 2015, au journaliste Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait s’il regrettait d’avoir qualifié les chambres à gaz de « détail », Jean-Marie Le Pen avait répondu : « Pas du tout. Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la guerre, à moins d’admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz ».
Le journaliste l’avait alors relancé, demandant si « des millions de morts » pouvaient être qualifiés de « point de détail ». « C’est pas un million de morts, c’est les chambres à gaz », « moi je parle de choses précises. Je n’ai pas parlé de nombre de morts. J’ai parlé d’un système. J’ai dit que c’était un détail de l’histoire de la guerre », avait insisté l’ancien leader frontiste.
Il avait été condamné en première instance et lors de l’audience, le 15 décembre 2016, l’avocate générale avait requis la confirmation de la peine prononcée alors et étrillé la « persistance » de Jean-Marie Le Pen à tenir ces propos, son « discours haineux ». Son avocat, François Wagner, avait quant à lui invoqué une « dénaturation » des propos de son client.
La Cour d’appel de Paris a donc reconnu coupable de contestation de crime contre l’humanité le président d’honneur du Front national et a également confirmé, à titre de peine complémentaire, une mesure de publication d’un communiqué judiciaire dans trois journaux. Jean-Marie Le Pen avait, en outre, été condamné à verser au total 10 001 euros de dommages et intérêts à trois associations parties civiles.
Hommage donc à Jean-Marie Le Pen, déjà précédemment condamné à deux reprises, au civil, par la justice française pour ces propos, tenus pour la première fois en 1987 au micro du Grand Jury RTL-Le Monde et qui ne se couche pas devant cette « insupportable police juive de la pensée » qui par la loi Fabius-Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990 tente d’entraver la diffusion de la vérité.
Yad Vashem demande à Amazon d’interdire la vente de livres révisionnistes
Le mémorial de la Shoah à Jérusalem Yad Vashem, a demandé à la société de vente par correspondance Amazon d’interdire la vente sur son site de livres négationnistes, a-t-on appris lundi 27 février auprès de Yad Vashem.
Dans une lettre envoyée la semaine dernière au directeur général d’Amazon, Jeff Bezos, Yad Vashem a demandé à ce dernier de retirer de la vente « les livres niant et banalisant la Shoah ».
« Le négationnisme et d’autres formes de discours haineux nourrissent les crimes racistes et antisémites », explique le directeur des bibliothèques de Yad Vashem, Robert Rozett, qui offre son aide pour « identifier les publications qui nient la Shoah parmi les livres en vente sur le site d’Amazon ».
La lettre était accompagnée de photos de livres dits « négationnistes » mis en vente afin d’appuyer la demande du mémorial, notamment « Le rapport Leuchter », un document pourtant rédigé par un expert scientifique qui confronte son expérience des gazages homicides aux États-Unis avec les lieux et « pièces à convictions » présentés par les exterminationnistes comme ayant servi au crime shoatique…
Pour l’heure, Amazon n’a pas encore répondu à la requête du mémorial, selon le porte-parole de Yad Vashem.
Condamnée pour avoir contesté l’holocauste dans ses toilettes
Une dépêche de l’Agence télégraphique juive, reprenant un communiqué de l’Associated Press, signale, le 20 février, qu’en Autriche une femme de 53 ans (une « Hitlérienne », dit le journal) résidant à Vorarlberg avait contesté l’Holocauste et avait donc été reconnue coupable d’infraction à la loi antirévisionniste autrichienne.
Elle a été condamnée le 17 février, par le tribunal de Feldkirch, à sept mois de prison avec sursis et une amende de 1.280 dollars.Son crime : alors qu’une équipe de football allemande avait commémoré la libération du camp d’Auschwitz elle avait, sur Facebook, accusé l¹équipe de « répandre des mensonges ».
Il n’en avait pas fallu davantage pour déclencher une perquisition à son domicile où – scandale ! – une pancarte fut découverte dans ses toilettes avec cette inscription : « Cette Hitlérienne a besoin de latrines propres ».
Or, conclut la JTA, il est illégal en Autriche de vanter la période nazie…
(Source Bocage)
Nouvelle condamnation d’Ursula Haverbeck, révisionniste âgée de 88 ans
Vendredi 17 février, a eu lieu devant le Tribunal cantonal de Detmold le procès d’Ursula Haverbeck qui avait été reporté le 17 décembre dernier.
À l’issue de son premier passage devant ce même tribunal elle avait été condamnée à 8 mois de prison ferme. La « retraitée incorrigible » avait osé distribuer dans la salle même d’audience à tous les journalistes présents un texte de plusieurs pages intitulé « Mes réponses devant le tribunal cantonal de Detmold » ainsi qu’un fascicule portant ce titre : « Seule la vérité vous rendra libre ». Elle avait également déposé ces documents sur la table du juge et sur celle du procureur…
Annonçant le 14 février cette audience, le site allemand BNR, sous le titre « Des condamnations en vain », déplorait amèrement le fait qu’Ursula Haverbeck soit toujours en liberté alors qu’elle a récolté au total 4 ans et onze mois de prison. On se souvient qu’elle a, en effet, été condamnée par les tribunaux de Hambourg, de Detmold, de Oeynhausen et de Verden mais, à chaque fois, elle a fait appel et les dates d’appel n’ont encore jamais été fixées… Et le site allemand de se lamenter que cette « femme qui incite à la haine raciale », âgée de 88 ans, quittera à nouveau le tribunal librement…
Le 17 février, le verdict a été rendu à Detmold et le Tribunal a prononcé une condamnation à 10 mois de prison ferme contre Ursula Haverbeck.