Est-ce qu’Assad a utilisé l’arme chimique dans la province d’Idlib ?
La nouvelle est tombée, terrible. Le gros média obèse parle d’attaque chimique, de gaz sarin, de dizaines d’enfants morts et publie de nombreuses images et vidéos de personnes en train de suffoquer. Tout est fait pour choquer l’opinion publique qui comme souvent s’indigne avant de réfléchir.
Petite parenthèse. Marine Le Pen a été condamnée pour avoir diffusé des images violentes de crimes commis par l’État Islamique. En sera-t-il de même pour les médias qui n’hésitent pas à mettre en couverture de leurs torchons des enfants morts ? Fin de la parenthèse.
Habituelle désinformation des médias systémique :
Revenons à notre sujet, la monstrueuse attaque chimique qui aurait été commise par celui que les imbéciles appellent « Le boucher de Damas », Bachar Al-Assad. C’est l’agence de presse Reuters qui fut la première à relayer l’information, en se basant comme d’habitude sur des « sources rebelles ». Rappelons que la province d’Idlib est le bastion d’Al-Qaeda en Syrie, et que la ville où aurait eu lieu l’attaque chimique, Kahn Shaikhoun, ne fait absolument pas exception. Les sources si sures de nos chers journaleux proviennent donc directement des djihadistes d’Al-Qaeda, rebaptisé en Syrie « Hay’at Tahrir al-Sham ». N’oublions pas non plus que les correspondants du gros média obèse en Syrie, sont pour la plupart basés au Liban voire en Europe et n’ont pas mis les pieds en Syrie depuis de longs mois. Il est donc naturel pour tout homme censé, de prendre ces informations avec la plus grande prudence et de les étudier avec la plus saine des réflexions, ce qui est, dans l’occident ravagé intellectuellement, un doux rêve.
Comme à leur habitude, les médias préfèrent garder leur ligne éditoriale plus que douteuse au lieu de rechercher l’exactitude. Les médias américains ne sont pas en reste, le Washington post est un habitué des articles à charge contre Al-Assad. Mais ne soyons pas naïfs, si les médias américains sont aussi agressifs, c’est qu’ils sont ulcérés par l’élection de Donald Trump et qu’ils observent ses moindres faits et gestes en matière de politique internationale. La montée en épingle de cette pseudo-information, concernant une attaque chimique sur des populations civiles est un moyen de forcer Trump à revenir sur ses positions qui allaient plutôt dans le sens de la politique que mène la Russie en Syrie. C’est chose faite, puisque que Trump a déclaré lors d’un discours prononcé avec le roi de Jordanie, qu’il « avait changé d’opinion sur Bachar Al-Assad » suite à cette attaque chimique. Seulement un jour après cette déclaration, cinquante-neuf missiles de type « Tomahawk » visaient une base aérienne de l’armée Syrienne.
Étant un soutien de Bachar Al-Assad de la première heure mais aussi de Donald Trump, j’ai été particulièrement ulcéré par cette attaque, la considérant comme une trahison de sa part. Une fois l’émotion passée, il faut ne pas non plus considérer Trump comme un ennemi complet de notre cause du moins pas encore. L’attaque en elle-même n’a fait que des dégâts minimes et la base aérienne ciblée a déjà recommencé à fonctionner, laissant à penser qu’il s’agissait d’une simple mise en garde et que le renversement de Bachar Al-Assad n’est pas (encore ?) une volonté de Trump. Néanmoins, la mort de six soldats de l’armée Syrienne, qui depuis six ans, combattent sans relâche les mercenaires djihadistes ne doit pas être passée sous silence, en tant que nationalistes, nous ne pouvons que respecter le courage et le sacrifice de ces hommes pour leur patrie.
L’État profond américain n’a donc rien perdu de ses intentions bellicistes vis à vis de la Syrie, la pression mise sur Trump en est la preuve. En 2013, les américains étaient à deux doigts d’intervenir sur le sol Syrien après les accusations perpétrées contre Assad, selon lesquelles l’armée Syrienne aurait attaqué les zones « rebelles » de la banlieue de Damas avec l’arme chimique, tiens donc ! Ces accusations ont été depuis largement réfutées et Al-Assad avait réussi à court-circuiter l’intervention occidentale en acceptant de démanteler tout son arsenal chimique sous supervision de la Russie. Al-Assad aurait donc exigé une frappe chimique contre une population civile, avec des armes qu’il ne possède plus, sachant qu’une telle action desservirait sa politique aux yeux de la communauté internationale qui n’attend que ça? Permettez-moi d’en douter.
Situation sur le terrain :
Autre axe d’analyse, la situation sur le terrain militaire, le régime Syrien est peut-être en difficulté face aux groupes « rebelles », ce qui pourrait expliquer l’utilisation en désespoir de cause de l’arme chimique.
Quelques semaines auparavant, Al-Qaeda a lancé deux grandes offensives contre l’armée Syrienne, l’une au nord de la province de Hama, l’autre dans le quartier de Jobar à Damas. Après des avancées qui ont mis à mal l’armée Syrienne, celle-ci a repris la main et repris quasiment tous les territoires qu’elle avait perdus initialement. L’armée Syrienne a même repris plus de terrain aux djihadistes qu’avant le début de l’offensive dans le quartier de Qaboune, proche de celui-de Jobar. Ajoutez à cela la libération totale de la plus grande ville du pays, Alep, en décembre 2016 sans oublier la conquête des plaines de Deir Hafer à l’est de cette même ville en mars 2017, ce qui a permis à l’armée Syrienne de barrer la route aux troupes Turques et de l’armée Syrienne libre de l’opération « bouclier de l’Euphrate ». De plus l’armée Syrienne et ses alliés préparent de nouvelles grandes offensives qui devraient assurer aux troupes un avantage considérable sur le terrain et réduire à néant les espoirs djihadistes.
Bachar Al-Assad n’avait donc aucun intérêt ni politique ni militaire à user de l’arme chimique. De nombreux autres exemples pourraient facilement démonter ces accusations farfelues telles que des enfants censés être mort qui rouvrent les yeux ou encore la présence des fameux casque blancs, habitués des mises en scènes morbides qui filment des cadavres avec des blessures par balles sur le corps, les présentant comme des personnes mortes d’asphyxie… Nos ennemis ne prennent même plus la peine de bien déguiser leurs mensonges, signe de l’état de panique dans lequel ils se trouvent.
Le conflit Syrien est d’une complexité rare, les frappes américaines que personne n’attendait, rajoutent à la confusion. En tant que nationalistes, nous devons rester calme face à ces évènements et garder le calme des vielles troupes, pour éviter de se perdre dans la multitude d’évènements qui agitent ce conflit. Les semaines à venir risquent d’être décisives dans le combat des nations contre la pieuvre mondialiste.
Christophe T.