Le président américain Barack Hussein Obama en déplacement dans l’Indiana a reconnu que l’opération militaire lancée en Libye en 2011, qui a provoqué le chaos dans ce pays, a été la plus grande erreur de la politique extérieure américaine. « J’ai déjà dit que je considère notre intervention en Libye dans le cadre d’une coalition internationale comme ma plus grande erreur en termes de politique extérieure ».
Les troubles en Libye ont dégénéré en guerre civile au début de l’année 2011 et en mars le Conseil de sécurité des Nations-Unies n’a autorisé qu’une intervention limitée à un régime d’exclusion aérienne visant à protéger les civils. Mais la coalition internationale initiée par Washington et Paris sur pression de l’étranger Bernard-Henri Lévy, a volontairement débordé son mandat et procédé à des bombardements du territoire libyen contre les forces loyales à Mouammar Kadhafi qui avait pourtant été réintégré dans la « communauté fréquentable internationale » quelques années auparavant. L’intervention s’est soldée par le renversement du régime et le lynchage à mort du dirigeant. Puis le chaos qu’Obama regrette aujourd’hui, bien tardivement et en fin de mandat, alors qu’il ne peut se représenter et ne risque plus aucune sanction électorale.
On attend maintenant les excuses du président français de l’époque, Nicolas Sarkozy et de son mentor, haut représentant du judaïsme politique, Bernard-Henri Lévy.