États-Unis : tuerie d’Orlando, rififi communautaire au pays du « melting pot »
Omar Mateen, un américain de papiers, musulman d’origine afghane, s’est rendu dans une boite de nuit communautaire pour homosexuels et autres déviants samedi 11 juin dans la nuit et a tiré à l’arme automatique sur les clients. Il s’est ensuite retranché dans l’établissement, prenant un certain nombre d’otages. Vers 5 heures du matin, la police de Floride a donné l’assaut et tué l’auteur. La tuerie a fait 53 morts et plus de 50 blessés parmi les clients de l’établissement, « Le Pulse », qui se présente comme « le bar gay le plus chaud d’Orlando ». Comble : Omar Mateen, qui vivait à 150 kilomètres, à Port Saint Lucie, était un de ses individus originaires de la diversité qui était employé par divers établissements de nuits ou commerces pour assurer la sécurité à titre privée. Il était d’ailleurs habilité à porter des armes pour l’exercice de son métier et avait pris des leçons dans un centre d’entraînement au maniement des armes à cette fin.
Plusieurs médias ont affirmé qu’Omar Mateen avait appelé la police peu avant la fusillade pour affirmer son allégeance à l’État Islamique. Quelques heures plus tard, l’acte a été revendiqué par une branche du groupe islamo-terroriste. Des enquêteurs du FBI ont également affirmé avoir « des éléments montrant qu’il aurait pu être lié à une idéologie particulière, à l’extrémisme » – comprendre à l’islam jihadiste – et une enquête a été rapidement ouverte pour « acte de terrorisme ».
Mais le père d’Omar Mateen, ayant bien intégré les codes de la société médiatico-politique en matière de dédouanement systématique de l’islam et du « melting pot » racial, a déclaré que cet acte n’avait « rien à voir avec la religion »…