Trois ans après son “élection” le 13 mars 2013, François est plus que jamais le chouchou des media et de la gauche internationale. Depuis trente-six mois de nombreux journaux et magazines ont ainsi fait leur une sur Jorge Mario Bergoglio avec des titres dithyrambiques. Le dernier en date, le Time Magazine, celui-là même qui avait placé l’an dernier Marine Le Pen parmi les cent personnalités les plus influentes au monde, titre à propos de François : « l’homme le plus influent du monde » Pas moins ! Quant à l’éditorialiste de Challenges, il s’enthousiasme, énamouré : « Depuis Vatican II, l’ouverture de l’Eglise au monde moderne et à la culture contemporaine par Jean XXIII, l’étau de Rome se desserre. La doctrine sociale s’est affinée. Le dialogue interreligieux se développe. Charismatique, proche des gens, très populaire, ambassadeur de la paix, qu’il évoque la responsabilité des pays riches dans le réchauffement de la planète ou demande une réponse équilibrée à l’urgence migratoire, le pape François est écouté. Son magistère moral sur la communauté catholique comme sur les fidèles d’autres religions est incontestable. » C’est dire que le successeur de Benoit XVI a les faveurs des puissants de ce monde. N’a-t-il d’ailleurs pas été applaudi à tout rompre récemment après son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies où il faisait sien le dogme du réchauffement climatique ? Pour les hiérarques conciliaires on peut s’affranchir de tous les préceptes moraux, mettre en doute toutes les vérités de foi sauf les dogmes de la Shoah, du réchauffement climatique, du droitdel’hommisme et de l’antiracisme unilatéral.
Début mars, recevant au Vatican « une délégation d’acteurs du christianisme social » (sic) dont le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire prétendument catholique La Vie, le très gauchiste Jean-Pierre Denis, François a affirmé, lors d’un entretien à bâtons rompus, que l’Europe est touchée par une « invasion arabe ». « C’est un fait social » a ajouté Bergoglio. Mais loin de s’inquiéter de cette invasion d’immigrés, pour la quasi-totalité d’entre eux mahométans, ou d’appeler à la combattre, à y résister ou à la freiner par tous les moyens, le successeur de Benoît XVI s’en est ouvertement réjouie : « l’Europe a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures ». Aussi Robert Ménard, le maire de Béziers, a-t-il tweeté qu’il faudrait informer François « que la majorité des Arabes est musulmane ». Mais cela, Bergoglio le sait parfaitement : lui qui avait appelé, le 20 janvier 2014 lors de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, les mahométans à lire le Coran afin que « la foi (musulmane) que vos parents vous ont inculquée vous aide toujours à avancer ». Et fin 2014, à la fin de son voyage en Turquie, après avoir prié dans une mosquée, il avait dit du Coran qu’il est « un livre de paix, un livre prophétique (sic !) de paix » Et il ne s’agit pas là de propos isolés et purement personnels. C’est l’église conciliaire dans son ensemble, de la base à son sommet, qui promeut l’invasion mahométane de la France et de l’Europe au nom de l’accueil de l’autre, de l’enrichissement des différences, de l’aide aux pauvres. Il suffit de se rendre dans n’importe quelle église de France pour trouver sur la table de presse des bulletins, des éditoriaux, des tracts, ou sur la porte d’entrée des affiches appelant ouvertement à un accueil large et généreux des migrants, sans aucune limite quantitative ni tri quantitatif.
Voici par exemple ce que nous avons trouvé l’autre jour à l’église Saint-Jacques de Cosne-Cours-sur-Loire : un tract intitulé « aux catholiques de la Nièvre » contenant entre autres un extrait de la lettre de l’“évêque” de Nevers, “Mgr” Thierry Brac de la Perrière (un aristocrate qui porte décidément bien mal son nom !) « aux personnes désireuses de participer à l’accueil des migrants ». Le seul effort de Carême qui est exigé des chrétiens, c’est d’accueillir avec joie et enthousiasme les migrants mahométans et si possible de les héberger chez soi, sans jamais bien sûr évoquer, même implicitement, la question de leur conversion : « Aujourd’hui le nombre de migrants dans la Nièvre a fortement augmenté, et les structures mises en place par les pouvoirs publics ne suffisent plus. A l’instar des associations, et en lien avec elles, l’Eglise catholique se soucie de l’accueil des personnes en situation précaire. Elle prend sa part de l’accueil des migrants à travers le Service diocésain de la pastorale des migrants. Or, cette action demande aujourd’hui à être plus structurée, et il est nécessaire de mobiliser largement les membres de l’Eglise et toutes les personnes qui souhaitent s’associer dans l’accueil des migrants, en accompagnant les personnes ou en leur offrant un toit pour une durée déterminée. » …/…
Suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol n° 3227 du 17 mars 2106
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