Hongrie : le rabbin Koves refuse les vœux du Jobbik pour « hanoukka »
Le rabbin Slomo Koves, leader de la Congrégation juive unie orthodoxe, a repoussé dans une lettre ouverte parue mercredi 28 décembre, les vœux envoyés par le président de la formation politique Jobbik, Gabor Vona, et reçus par son bureau…
« C’est une belle idée mais pour faire un geste qui soit véritablement authentique aux yeux des Juifs, Jobbik devrait tout d’abord agir pour se distancier du nombre immense de preuves qui attestent que ce mouvement est antisémite », a écrit Koves. Il a indiqué que c’était le premier « semblant de geste », tel qu’il l’a défini, envoyé par Jobbik à la communauté juive.
Koves a noté plusieurs incidents antisémites qui impliquent des membres de Jobbik, dont la promesse publique énoncée en 2014 par Vona lui-même de « démissionner immédiatement si quelqu’un devait découvrir que j’ai des ancêtres juifs ». L’année dernière, il avait réaffirmé cette déclaration dans une interview.
Néanmoins, au cours de l’année et demi qui vient de s’écouler, a expliqué Koves, « Jobbik a joué un double jeu : évoquer du bout des lèvres les valeurs démocratiques pour passer pour un parti dévoué au peuple et pour prendre le pouvoir, tout en laissant entendre à son public de ne pas prendre ce type de démonstrations au sérieux ».
Des forces sont à l’œuvre à l’intérieur du Jobbik pour tenter de le faire passer sous les fourches caudines de la « dédiabolisation » : autrement dit, pour que le mouvement réponde aux critères d’admissibilité « démocratique » et « antifasciste » posés par le judaïsme politique et en faire un organe judéo-compatible de la galaxie identitaire européenne…
Pour les nationalistes non reniés, dédiabolisation rime toujours avec trahison…
JOBBIK, donc, s’aplati comme une crêpe devant le « peuple élu sans électeurs ».
Pas grave. Une nouvelle force patriotique et Catholique Hongroise naîtra et reprendra le flambeau aux traîtres.