Une frappe de missiles (12 missiles balistiques Fateh-110) de l’armée iranienne a touché une base américaine située à Erbil, zone kurde irakienne (région nord de l’Irak), le 14 mars dernier.
Selon des sources iraniennes, neuf généraux israéliens, qui tenaient une réunion au quartier général d’Erbil à ce moment-là, ont été tués.
« Neuf généraux du Mossad ont été tués lors d’une frappe de missiles sur une base d’Erbil : Adam Butler, Mathis Datris, Melissa Robert, Gabriel Tucker, Mark Zall, Smith, Connie, Minusy, Saul », a rapporté le journaliste iranien Hayal Muazzin.
«L’Iran ne tolérera pas la présence près de ses frontières d’un centre de sabotage, de complot et d’expédition de groupes terroristes» visant la République islamique. Le gouvernement irakien « a été averti à plusieurs reprises (…) qu’il ne faut pas permettre que ses frontières avec l’Iran deviennent dangereuses » a prévenu le porte-parole iranien.
Ces rapports divergent de ceux du journal israélien Haaretz, dont les journalistes font état de la mort de quatre officiers supérieurs et des blessures pour sept autres :
« “Douze missiles ont été tirés sur le consulat américain dans la ville d’Erbil, dans le nord de l’Irak, dimanche”, ont déclaré des responsables irakiens de la sécurité. Plus tard dans la journée de dimanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a publié une déclaration dans laquelle il revendiquait les attaques de missiles contre les « centres stratégiques » israéliens à Erbil. Des missiles balistiques ont été tirés sur le quartier général du Mossad à Erbil et il est affirmé que quatre officiers israéliens ont été tués et sept autres blessés dans cette attaque. Il mentionne également que des agents des services de renseignement iraniens ont détruit un réseau d’espionnage israélien opérant dans le pays dans le but de recruter des agents locaux ».
Bien que les États-Unis nient avoir eu des victimes de leur côté, quelques heures seulement après les frappes, un avion sanitaire de l’armée de l’air américaine a atterri à Erbil, ce qui indique que le camp américain a eu des victimes, et probablement des morts.
Généralement, en Irak, ce sont des tirs de roquettes ou des drones piégés, rarement revendiqués et d’une ampleur moindre, qui visent les intérêts américains et les troupes de la coalition atlanto-sioniste.
Mais que font encore en Irak des bases, des soldats ou des mercenaires américains et/ou israéliens ?
La coalition atlanto-sioniste déguisent sa présence et ses interventions militaires sous le prétexte de lutte contre un terrorisme islamiste qu’ils ont pourtant contribué à implanter par leurs actions de déstabilisation : guerres, invasions, démantèlements des États, soutien à de pseudo-groupes d’opposition qui leurs sont favorables.
En l’espèce, les atlanto-sionistes ont travaillé depuis 1991 (avec la première Guerre du Golfe, puis l’invasion de l’Irak et à la faveur des guerres intestines irakiennes) à détacher de l’Irak le Kurdistan pour en faire une entité semi-autonome et semi-sécessionniste (Gouvernement régional du Kurdistan pour l’instant encore officiellement sous souveraineté irakienne depuis l’adoption de la constitution en 2005).
Et puis, derrière, bien sûr, il y a le pétrole… Car, eux, ne peuvent pas faire comme le reste du monde et acheter à ceux qui produisent, leurs ressources énergétiques, minières ou autres.
La méthode commence à être connue : les Atlanto-sionistes attaquent des pays – sous des prétextes variés mais le plus souvent carrément inventés – pour piller plus facilement leurs ressources ou servir leur visés géopolitiques (empêcher l’émergence de puissance, sécuriser les abords régionaux d’un petit État ayant usurpé son territoire…). Ils bombardent, envahissent et démembrent des États puis font des tribus disponibles sur place des potentats locaux qui sécurisent et assurent leurs approvisionnements, par la corruption ou la force…
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