Dans la soirée du mercredi 28 octobre, l’Ayatollah Khamenei a émis, via les réseaux sociaux, un message à l’adresse de la jeunesse de France, dans lequel il a demandé aux jeunes français de poser cette question à leur président :
« Pourquoi ce dernier soutient-il l’offense faite au Prophète de Dieu en la considérant comme une manifestation de la liberté d’expression, tandis que douter au sujet de l’Holocauste y est considéré comme un crime et celui qui écrit sur ce sujet est condamné à la prison ? »
En effet Macron a défendu le droit de publier ou d’afficher des caricatures se moquant de Mohammed dans la France officiellement laïque, après qu’un réfugié tchétchène a décapité ce mois-ci un enseignant, Samuel Paty, qui avait utilisé une telle image dans une leçon sur la liberté d’expression. La controverse sur les caricatures a resurgi le mois dernier lorsque la publication satirique Charlie Hebdo a publié des croquis pour marquer le procès de 14 personnes accusées d’avoir aidé des terroristes qui ont attaqué ses bureaux en 2015, tuant 12 personnes.
Mais dans le même temps la France fait partie de la douzaine de pays d’Europe dotés de lois contre la négation de l’Holocauste. Pourquoi est-ce un crime passible des tribunaux avec de lourdes amendes et des peines de prisons de soulever des doutes sur cet épisode de la Seconde Guerre mondiale ?
Peu de temps après le compte Instagram (entreprise créée en 2010 par un Américain et un Brésilien et rachetée par Facebook en 2012) en français du leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a été bloqué après son message adressé à la jeunesse française. Néanmoins, une nouvelle page a été créée à l’adresse : instagram.com/fr.khamenei.ir, remplaçant l’ancienne page bloquée.
Et le jour même, les sénateurs interpellaient le PDG de Twitter sur les « dictateurs » qui pouvaient publier en toute impunité du contenu provocateur sur la plateforme. Khamenei compte 837 000 abonnés sur son compte Twitter officiel en anglais, contre un peu plus d’un demi-million il y a un an. Il a également des comptes en farsi, arabe, français, espagnol, russe, allemand, hindi et ourdou.
Il y a beaucoup à parier qu’en France comme partout ailleurs en Europe il existe une prise de conscience collective qui réfute la dictature sioniste laquelle musèle, bâillonne, terrorise en accusant de ces torts tous les autres…
Khamenei a lui-même remis en question le bilan historique du meurtre par les nazis de six millions de juifs européens, et l’Iran a organisé depuis 2006 trois concours de dessins de presse sur le thème de l’Holocauste.