Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, investit des dizaines de millions de dollars dans le développement de « viande » artificielle dans le cadre de son « initiative d’un milliard de dollars » visant à « lutter contre l’impact de l’alimentation sur le climat ».
La vice-présidente du Bezos Earth Fund, Lauren Sanchez, a annoncé lors d’une conférence sur le climat à Miami Beach que le fonds du milliardaire investirait 60 millions de dollars pour créer des laboratoires de production de « protéines alternatives ».
« Nous devons nourrir 10 milliards de personnes avec une alimentation saine et durable au cours de ce siècle, tout en protégeant notre planète. Nous pouvons y parvenir, et cela nécessitera beaucoup d’innovation. Notre monde est prêt pour la transformation ».
L’initiative d’un milliard de dollars de Bezos vise à transformer la chaîne d’approvisionnement alimentaire mondiale en subjuguant les populations avec le nouveau mantra écolo-mondialiste de « la lutte contre le changement climatique » et en les encourageant à passer d’un régime alimentaire à base de viande au profit de leurs ersatz de prétendu « viande » chimique, d’insectes et d’aliments végétaux, car leur production serait « moins intensive en carbone rejeté ».
Pourtant, toutes ces nouvelles mesures déjà dans les tuyaux de l’Union européenne avec son « Green Deal » ou « Pacte vert » visant à lutter contre le changement climatique conduisent déjà à des protestations massives de la part des agriculteurs en Europe. Ils alertent sur le projet du Moloch bruxellois qui tente ainsi de tuer les petites exploitations agricoles en prenant des mesures irréalistes contre la « pollution par les gaz à effet de serre ».
Et si ce projet de prétendu « viande » artificielle se réalise, de nombreux éleveurs supplémentaires perdront leurs moyens de subsistance et l’ersatz de viande consommé sera désormais produit dans des laboratoires plutôt que dans des élevages.
Jeff Bezos : Faites ce que je dis, pas ce que je fais
Pourtant le mode de vie du milliardaire Bezos n’est pas un modèle « écolo ».
Bezos, qui s’engage prétendument à dépenser des milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique, possède un superyacht de 500 millions de dollars qui génère des milliers de tonnes d’émissions de carbone chaque année, selon une analyse de chercheurs de l’Université d’Indiana. Il générerait des émissions de carbone des centaines de fois supérieures à l’empreinte carbone annuelle d’un ménage américain typique.
Ce yacht, le Koru, est le plus grand voilier du monde. Il émet 7 154 tonnes de gaz à effet de serre par an, soit environ 447 fois l’empreinte carbone annuelle totale du ménage américain moyen (New York Post).
« Mais parce qu’ils sont si riches et si puissants, ils estiment qu’ils ont le droit [de naviguer sur des superyachts émettant du carbone], alors que vous et moi devrions moins conduire, manger moins de viande » (Beatrice Barros, doctorante en anthropologie à l’Université d’Indiana, et Richard Wilk, ‘anthropologue qui a dirigé l’étude des émissions du Koru).
Malgré la capacité « verte » affichée du Koru à naviguer à l’aide de trois mâts, les chercheurs affirment que le yacht émet beaucoup de gaz à effet de serre pour fournir de l’électricité au navire – généralement à partir de générateurs marins diesel.
Pendant que les milliardaires et chefs d’État militent pour révolutionner les mentalité, les mœurs et les modes de vie des peuples pour lutter contre le changement climatique, ils parcourent le monde à bord de superyachts de luxe et traversent les continents à bord de leurs jets privés.
Leurs campagnes de lobbying et leurs lois interdisant les chauffages au gaz, l’élimination progressive des véhicules à essence, l’interdiction de la viande et son remplacement par des ersatz chimiques et autres insectes, reflètent drôlement le plan du « Grean reset » du Forum économique mondial du Davos de Claus Schwab.
Le rôle du CO2 issu des combustibles fossiles dans le prétendu dérèglement climatique, c’est un nouveau dogme. Résistera il aussi longtemps que la croyance en le vaccin sûr et efficace ? La décarbonation c’est une politique publique qui coûte des milliards et il n’y a jamais eu le moindre débat démocratique sur cette matière. De toute façon, tous les partis politiques sont pour, alors on peut vraiment se demander dans quel type de régime on vit.