Comme Raymond Aron, nous pensons qu’il faut faire la distinction entre la puissance et le pouvoir. Le pouvoir est l’organisation qui rend la puissance efficiente, mais le pouvoir peut aussi devenir impotent, c’est-à-dire que le pouvoir sans la puissance n’est rien. Ayant cela en tête, commençons notre petite anthologie.
1 – 1965 Konrad Adenauer : « On ne saurait sous-estimer leur puissance »
Konrad Adenauer a été chancelier de la République fédérale d’Allemagne de 1949 à 1963.
Dans cette interview, donnée en 1965, il déclare (en traduction française) :
« On ne saurait sous-estimer la puissance des Juifs, même encore aujourd’hui, surtout en Amérique. En conséquence, et c’est mon opinion depuis longtemps, après avoir mûrement et consciencieusement réfléchi, j’ai consacré tous mes efforts à aider à réaliser, autant que possible, une réconciliation entre le peuple juif et le peuple allemand.»
On semble percevoir dans le ton de ces propos des regrets et une certaine amertume d’avoir payé mais de ne pas avoir été payé de retour, sans quoi, pourquoi donner cette conférence et pourquoi ne pas se réjouir simplement de la réconciliation comme entre la France et l’Allemagne. Et pourquoi avoir aborder ce thème de la « puissance des Juifs ».
2 – 1967 Charles de Gaulle, la conférence « peuple d’élite, sûr de lui et dominateur »
Le 27 novembre 1967, de Gaulle tient sa célèbre allocution sur les Juifs « peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur », sur le fond, il ne dit pas autre chose que son complice Adenauer, mais contrairement à Adenauer, de Gaulle est encore au pouvoir, et il va le payer cher : certains pensent que cette conférence est à l’origine des événements de mai 68 qui ont chassé le Général du pouvoir. C’est sans doute aller trop loin : même si Mai 68 est essentiellement un événement mené par certains juif (les manifestants dans les rues scandaient « nous sommes tous des Juifs allemands »), la planète entière était concernée par un mouvement de contestation, quoi qu’il en soit, les successeurs, Pompidou et Giscard, ont bien retenu la leçon.
3 – 1972 Nixon, « tout est passé sous leur contrôle »
Et 4 ans après la conférence de de Gaulle, en 1972, Nixon et le Révérend Billy Graham évoquent l’emprise de juifs sur les médias (1972), ce qui, comme on sait, sera suivi du Watergate en 1974.
Voici le texte de ce qu’on entend sur la bande:
Nixon: … Newsweek l’est totalement. Ils sont tous tenus par les Juifs. Leurs pages éditoriales, le New York Times, le Washington Post, entièrement juifs aussi.
Billy Graham: Il faut briser ce carcan ou le pays court à sa perte.
Nixon: Vous le pensez vraiment?
Billy Graham: Absolument
Nixon: Jamais je ne pourrais le dire en public, mais c’est bien ce que je pense aussi.
Comme par hasard, le Watergate émane de ce même Washington Post dont il est question dans l’enregistrement, et le principal journaliste artisan du scandale n’était autre Carl Bernstein, juif, en duo avec Bob Woodward.
4 – 1976 Le Shah d’Iran sur le pouvoir du « lobby»
Dans cet entretien accordé à Mike Wallace en 1976, le Shah d’Iran estime que les Juifs aux États-Unis en font un peu trop, même du point de vue de l’intérêt d’Israël.
Mais comme nous le savons, le 16 janvier 1979, ce n’est pas Israël qui tombe, ni le lobby aux États-Unis, mais le Shah d’Iran qui se trouve balayé par une révolution islamique. Depuis, on n’en a plus jamais entendu parler. Contrairement à ce qui s’était passé lors de son premier départ en exil en 1953, cette fois, la CIA ne bougera pas le petit doigt.
De nos jours bien sûr, plus aucun dirigeant occidental ou occidentalisé ne s’avise de faire de commentaires sur le pouvoir des Juifs; ils préfèrent tous allumer des menorahs.
Un peu comme un moteur diesel sans gasoil …
Le pouvoir rend la puissance efficiente mais le pouvoir sans la puissance n’est rien
Voici les versions en anglais et en français chez les Américains:
https://www.theoccidentalobserver.net/2024/03/19/adenauer-de-gaulle-nixon-shah-of-iran-a-modern-anthology-of-jewish-might/
https://www.theoccidentalobserver.net/2024/03/20/adenauer-de-gaulle-nixon-shah-diran-une-anthologie-contemporaine-de-la-puissance-juive/
Nous devons préciser que l’idée de l’article est née de la parution récente sur le site de Mark Weber, l’iHR, de la vidéo d’Adenauer et de celle de de Gaulle, en 2020, l’iHR avait aussi fait paraître l’histoire de Nixon (relayée sur JN).
Mais nos amis Américains n’avaient pas encore pensé à la vidéo du Shah (sans « o » au milieu), alors que l’interview est américaine, nous avons eu les félicitations des deux, Mark Weber et Kevin MacDonald sur ce point et sur le point d’avoir aligné les 4 faits.
Or, ceux qui on « le diable pour père » sont les maîtres du monde, ils veulent déclencher la troisième guerre mondiale et je crains fortement qu’ils la gagnent, compte tenu de l’indécision de la Russie.
Un commentaire intéressant récupéré sur UNZ Review
https://www.unz.com/article/adenauer-de-gaulle-nixon-and-the-shah-of-iran-a-modern-anthology-of-jewish-might/
The thing is, the Shah of Iran himself was thick as thieves with the Zionists! That was back when Israel was pursuing a ‘periphery versus the core’ strategy in the Middle East, under which they cultivated close relations with peripheral ME states, such as Iran and Turkey, in order to check the Arab ‘core’. Of course, now it’s closer to being the opposite, owing largely to the Iranian Revolution of 1979. But back then, the Zionists and the Shah were on the best of terms. The Israelis even trained his secret police for him! In fact, that’s how they got their name: Savak is just the Farsi form of the Hebrew Shabak, better known abroad as the Shin-Bet. And that’s
why Ayatollah Khomeini, along with most Iranians of his generation, so despised the Zionists.