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Les Nationalistes : La chute de l’Etat national syrien, ses conséquences au Moyen-Orient et pour nous
En 11 jours, les rebelles islamistes du groupe, Hayat Tahrir al-Sham, proche d’Al-Qaïda, se sont emparés de la Syrie. Partis de la poche d’Idlib, au nord-ouest du pays le 27 novembre, ils ont conquis successivement toutes les grandes villes de Syrie du nord au sud : Alep, puis Hama, Homs et enfin Damas le 8 décembre.
L’agence de presse russe Sputnik confirme le 8 décembre que le président Bachar El Assad a quitté le pays et s’est réfugié à Moscou, alors que l’agence de presse syrienne SANAA indiquait encore le 7 décembre que le président restait en poste à Damas. Le 4 décembre, dans une tentative désespérée de sauver la situation, son gouvernement augmentait de 50% les salaires des militaires. Cela n’a manifestement pas suffi.
Comment s’explique la chute en si peu de temps d’un pouvoir qui avait tenu bon depuis le début de la guerre civile en 2011 ? On peut supposer que le blocus occidental de la Syrie depuis 2011 (maintenu par Trump), a fini par mettre à terre le pays. L’économie syrienne, sans capitaux extérieurs, privée des systèmes de paiement internationaux, n’a jamais pu vraiment redémarrer. De plus, l’armée sioniste a continuellement bombardé les infrastructures civiles et militaires syriennes, sans que les Occidentaux ni même la Russie ne fassent rien pour l’en empêcher. L’armée islamiste d’Idlib a bénéficié de l’appui de la Turquie contiguë, donc de l’OTAN. L’armée syrienne n’a apparemment pas ou peu combattu.
Les dirigeants occidentaux se félicitent de la chute d’El Assad, même Trump, qui qualifie l’événement de « bonne nouvelle ». Macron déclare que « l’Etat de barbarie est tombé ». Tel-Aviv a salué la « chute d’un maillon central de l’axe du mal ». Si Zemmour déplore l’arrivée des islamistes à Damas, il omet de mentionner qu’Israël les a soutenus. Le journal Libération, propriété de Patrick Drahi, nous assure qu’à Alep désormais « il y a du pain partout dans les rues ».
La barbarie ? Le régime de Bachar El Assad était-il parfait ? Certes non. Il avait échoué à reconstruire la Syrie et à faire revenir les millions de Syriens exilés, malgré ses efforts. La guerre civile a fait des centaines de milliers de morts. L’opposition était brutalement réprimée. Le clan Assad avait fait main basse sur plusieurs pans de l’économie du pays.
Mais la chute d’El Assad, c’est aussi la chute du parti Baas, au pouvoir depuis 61 ans en Syrie. Fondé par un chrétien et un sunnite syriens en 1944, son idéologie combinait nationalisme arabe laïc et socialisme. Le régime avait maintenu l’unité de la Syrie, respecté les minorités religieuses et ethniques et développé un état providence (la santé et l’éducation étaient gratuites). Il s’était frontalement opposé au sionisme, d’où sa diabolisation dans les pays occidentaux.
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Excellente analyse d’un événement qui nous touche tous, sur le plan international comme national. La chute de el-Assad est (si je puis m’exprimer ainsi..) une catastrophe. Le nationalisme Syrien était un rempart face à l’immigration que nous, Français, nous subissons. Entre autre choses.. et ce ne sera pas les pro-sionistes qui nous protégeront. Ne comptons que sur nous même.
Franchement c est la mauvaise question.
Pourquoi apres 11 ans de lutte heroique…Un pays s effondre en quelques jours sans combat ?
Parce que Bachar el-Assad n’a pas su et n’a pas pu.
Il n’a pas su parce que Bachar n’était qu’un dentiste formé à Londres qui n’a pas été éduqué et élevé pour être le maître de Damas. A la différence de son frère aîné, élevé et éduqué par son père Afez pour lui succéder mais qui est mort dans un accident. Bachar, sans expérience politique a hérité par hasard d’un pouvoir qu’il ne maîtrisait pas. Après Astana, Bachar est retourné à ses « affaires personnelles » et celle de son clan…
Et parce qu’il n’a pas pu. Alors que Russes, Iraniens et Turcs lui avaient déposé au pied une bonne moitié du territoire syrien reconquis après le processus d’Astana des années 2017/2018, Bachar a eu 4 à 6 ans pour reconstruire une armée, une économie… Malheureusement la principale ressource syrienne, les champs pétrolifères de l’est du pays, sont restés entre les mains américano-kurdes. Et Bachar n’a sans doute pas eu les moyens pour redresser un État qui refasse le lien entre un peuple et le régime.
Parce que ses protecteurs: Russie, Iran, ont fait un arrangement avec les USA et Israël. L’élection de Trump a accéléré les choses.
Vous allez trop vite en besogne.
L’armée et l’État syrien ne s’effondrent pas du fait d’un accord fut-il passé entre Russie, Iran, Usa et Israël. Une armée et un État qui s’effondrent en 15 jours, c’est le signe d’une armée et d’un État qui n’existent plus. Russie, Iran, Usa et Israel n’ont pas « payé » tous les soldats syriens pour fuir comme des lapins devant quelques jihadistes, même armés par la Turquie…
En revanche, Iran et Russie ne sont pas intervenus, certes. En réalité le pouvaient-ils de façon déterminante ? L’avaient-ils vus venir ?
Quoi qu’il en soit Bachar n’a pas profité de la fenêtre d’opportunité des années 2020-2024 pour redresser, rebâtir, consolider… C’est évident.
On a l’impression d’avoir affaire au même processus que pour la république d’Artsakh. Face à la dernière offensive éclair azerbaïdjanaise de septembre 2023, le pouvoir arménien à Erevan s’était-il préparé et a-t-il tenté quoi que ce soit pour défendre Stepanakert ? Rien. Pas un coup de feu de l’armée arménienne…
Dans ces conditions que peuvent des puissances extérieures, Russie ou Iran quand les principaux concernés ont baissé les bras ?
Bonjour Pierre Olivier,
Je suis d’accord avec vous sur l’état de l’armée syrienne et de son incapacité à pouvoir se défendre? Mon commentaire était sur le fait que ces djihadistes sont des mercenaires de la coalition USA/GB/Israel. Ils ont donc agit sur ordre de la CIA et du MI16 avec l’aval du chef de la CIA proche de Trump. Ils ne l’auraient pas fait sans s’assurer de la neutralité de la Russie et de l’Iran. Israel est entrain de détruire tout l’arsenal militaire syrien, sans aucune opposition aérienne. Cela ne se fait pas sans concertation. D’autant plus dans un deal plus global Syrie / Ukraine.
En somme, vous faites de Bachar le seul vrai responsable du désastre qui vient de se produire. Mais si Bachar n’avait pas les épaules assez larges pour faire face efficacement, pourquoi la Russie n’est-elle pas intervenue ? Pourquoi n’y avait-il même plus un minimum de présence militaire russe en Syrie ? C’est cela la vraie question, mais vous y répondez très mal et même vous l’évacuez.
Les Russes n’ignoraient pas que la Syrie était toujours menacée, qu’elle restait très fragile et qu’elle n’allait pas être capable de se défendre. Une bonne raison de continuer à lui prodiguer leur appui.
Bachar n’avait pas les épaules assez larges… mais Poutine non plus ! Le voilà, le problème !
Non. Les responsabilités sont évidemment nombreuses.
Et en premier lieu les jihadistes syriens (et leurs complices venus de l’étranger) qui détruisent leur propre pays. Ensuite, ceux qui les manipulent, les encouragent, les utilisent depuis l’étranger.
Mais aussi bien évidemment, ceux des Syriens qui n’ont rien préparé, ni rien opposé aux précédents. C’était bien la peine de résister depuis 2011 pour « tout lâcher » en 3 semaines en 2024…
Mon propos était d’attirer l’attention sur les circonstances locales alors qu’on trouve maintes analyses sur les ingérences et les causes venant de l’extérieur. C’est ce que j’ai développé dans ce sujet : https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/syrie-chute-de-damas-et-fin-du-baassisme
J’avais conclu un précédent article sur un tout autre sujet (Mozgovoï : l’épopée d’un Cosaque dans le Donbass) par ces mots : « Il laissera cette avertissement à tous ceux qui veulent bien l’entendre : on ne peut laisser à d’autres le soin de se délivrer et de délivrer sa patrie ». C’est aussi à mon sens une leçon de l’épopée baassiste en Syrie, pour nous nationalistes en France.
Excellente analyse. Merci de placer l’actualité dans une réflexion nationaliste française. Avec un point annexe terriblement préoccupant pour nous français, c’est: Pourquoi certains dissidents, pratiquement tous sauf Jeune Nation /Les nationalistes /Rivarol, soutiennent Trump et acceptent son sionisme, son entourage composé de sionistes durs? Je parle des dissidents parce que l’extrême-droite a basculé depuis longtemps dans le sionisme sous prétexte de lutte anti-islam. En fait depuis l’affaire de Suez, la guerre d’Algérie et plus récemment le programme Bolloré/Zemmour. Et, l’effet immédiat induit la réalisation de Eretz Israël. Depuis Trump un concept de développe chez certains de la dissidence, celui du bon ou du moins mauvais sioniste.
C’est surtout parce-que c’est un lâche, fuyant devant le danger. on est loin de Khadafi, ou de Saddam ou… Der Untergang !
Désolé Assad est ophtalmo et non dentiste! Vérifiez vos sources SVP! Comme Louis XVI, Bachar Assad n’a pas l’envergure, ni la carrure de son père et de son frère Basel pour affronter la catastrophe qui s’est abattue sur son pays en mars 2011, catastrophe fabriquée de toutes pièces par les sionards, les Ricains, la France depuis Sarko, les tyrans arabes des monarchies du Golfe, l’Arabie Séoudite, l’islamiste Erdogan et d’autres larbins européens des States!
https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/syrie-chute-de-damas-et-fin-du-baassisme
Tout à fait d’accord! Une très grande partie de la droite nationales est infiltrée, noyautée, pénétrée par le sionisme de Zemmour, au point que De Villiers a déclaré après le 7 octobre : »Judée, Vendée meme combat »! Mais ce meme phénomène s’observe aussi dans d’autres pays d’Europe et surtout aux USA! Tout conservateur, tout nationaliste de bon teint devient nécessairement néo-cons et/ou national sioniste(désigné ironiquement par Alain Soral).
Meme le FN/RN devient officiellement national sioniste après le 7 octobre, en défilant avec le Bétar(MLP, Bardella et autres dignitaires du FN/RN défilaient avec Meyer Habib et cie!)
Pour terminer mes propos, le sionisme a pondu un vigoureux coucou dans toutes les droites européennes et occidentales : toutes sont sionistes à part quelques rares exceptions comme Rivarol, Réfléchir et Agir ou encore Faits et Documents chez les francophones! La lutte contre l’immigration et l’islam fondamentaliste a ouvert une porte d’entrée au sionisme! Allons nous continuer à nous faire manipuler par les adeptes du Talmud dont le but est la guerre entre tous les goys pour le plus grand profit de Sion?
https://www.medias-presse.info/hommage-a-la-defunte-syrie-de-bachar-el-assad/198656/
Etant largement infiltrées par les sionistes, les droites nationales en Occident deviennent l’idiot utile de la domination sioniste! Pour cela il suffit qu’on leur agite le chiffon rouge « islam-immigration » pour qu’elles démarrent au quart de tour! Désormais le combat national, légitime en soi est piraté, détourné, déformé, frelaté est au service d’une autre cause qui n’est pas du tout dans l’intéret de la nation!
« Islam-immigration » ne se limite pas à ce que vous nommez un peu trop vite « un chiffon rouge » ! ! !
Ne comprenez-vous pas que ce n’est plus à moyen terme mais désormais à très court terme – une génération tout au plus – que le remplacement de population marque la fin de notre ethnie en Europe ?
Comparaison ? Allégorie ? Parabole ? Appelez cela comme vous voudrez…
Mais imaginons que blessé au cours d’un combat, vous perdiez abondamment votre sang. Ne comprendriez-vous pas qu’interrompre cette hémorragie mortelle est la première condition à remplir pour retrouver la force de combattre celui qui vous a blessé et menace votre vie ? Ne mettriez-vous pas fin prioritairement à un effet mortifère avant de vous en prendre à la cause ?
Certes, l’oligarchie financière mondialiste pour qui l’Européen de souche est à génocider en priorité est parfaitement identifiée. Qui ne l’a pas compris parmi nous ? Mais ne faut-il pas comprendre aussi que c’est par la subversion migratoire que cet implacable ennemi s’attaque à nos défenses immunitaires et nous met hors d’état de le combattre ?
Juguler l’Islam-immigration est donc bel et bien le combat le plus urgent qui conditionnera le combat contre « QUI » nous savons. Combat qui, « LUI » sera décisif et définitif.
Je souhaiterais savoir comment vous envisagez de lutter contre les moyens de l’immigration invasion (pompes aspirantes financières et laxisme judiciaire à l’égard des immigrés) sans dénoncer ceux qui possèdent ces moyens et la volonté du remplacement de population.
Leur crainte obsessionnelle d’être pointés du doigt matérialisée par la persécution qu’ils exercent à l’encontre de ceux qui s’y essayent, démontre que l’omerta ne bénéficie qu’à eux.
« ANONYME » ( donc trop « intelligent » pour prendre le moindre risque ? )
Votre question n’a aucun sens !
Le texte auquel vous répondez ne dénonce-t-il pas clairement ceux qui n’ont d’autre objectif que le génocide de nos peuples ?
Mais il se trouve simplement que, l’arme qu’ils utilisent contre nous étant l’invasion migratoire, il convient de toute urgence de DESARMER nos adversaires en s’attaquant à cette invasion, avant de l’anéantir, une fois qu’ils seront désarmés… si nous y parvenons.
Quant à les dénoncer en mettant en avant leurs méthodes les moins connues mais dont ils tirent leur puissance…
Dans un chapitre intitulé « Si nous passions à l’accusation », j’y consacre les pages 125 à 137 du livre que je viens de publier « DESINTOX passive, active et mémorielle ». Mais, comme ce livre est à vendre par correspondance et que, courageux mais pas téméraire, vous ne prendrez pas le risque s’être identifié… vous ne le lirez jamais !