Le quotidien Présent (qui devient hebdomadaire en cette rentrée 2022) a souvent souligné la progression de l’insécurité au cœur de ce qui fut jadis la seconde ville française du monde : Montréal.
Depuis un certain temps, les gangs ethniques se font la guerre pour le contrôle des territoires des vente de drogue, mais l’ampleur du phénomène s’est accrue et déborde amplement les quartiers « chauds » du nord de l’île. Désormais, nul arrondissement n’est épargné : les fusillades peuvent frapper partout, n’importe quand, comme en témoignent ces tirs sur la touristique rue Saint-Denis mardi le 23 août, en plein après-midi (Les deux hommes visés par un ou des tireurs ont succombé à leurs blessures).
En 2021, ce sont plus d’une centaine de fusillades du genre qui ont ébranlé la métropole québécoise, alors que l’année précédente on en avait compté 38 seulement.
La cuvée 2022 risque de dépasser celle de l’an dernier, signe qu’il s’agit d’une tendance lourde et que contrairement aux pronostics de certains optimistes, 2021 ne représentait pas une année exceptionnelle, seulement la cristallisation d’une tendance directement liée au vivre-ensemble.
L’avenir est relativement sombre pour Montréal, désertée de plus de plus par les Québécois de souche, qui préfèrent le calme et la sérénité de la périphérie – pour le moment ? – pour s’y établir.
Un copier coller de nos banlieues. Vive le multiculturalisme.
il faut créer des commandos pour éradiquer les dealers – sanctionner les pays fournisseurs de drogues