Le 17 mai 1948, trois jours après que l’État juif en Palestine a déclaré son indépendance, l’URSS a officiellement reconnue Israël. C’est le deuxième pays après les États-Unis à reconnaître l’État juif.
La reconnaissance a été précédée le 15 mai 1947 d’un discours pro sioniste inattendu d’Andrei Gromyko à l’ONU qui exprime la volte-face de Staline :
« Pendant la dernière guerre, le peuple juif a subi des peines et des souffrances exceptionnelles… Un grand nombre des Juifs survivants en Europe ont été privés de leur pays, de leur foyer et de leurs moyens d’existence… Le fait qu’aucun pays occidental n’ait été en mesure de défendre les droits les plus élémentaires du peuple juif… explique l’aspiration des Juifs à établir leur propre État. Il serait injuste de ne pas le prendre en considération et de refuser ce droit au peuple juif… »
La presse juive y réagit avec enthousiasme. Pour Abba Eban, futur représentant israélien à l’ONU, « une telle prise de position constitue pour nous une aubaine inouïe… L’Union soviétique est maintenant la seule puissance à soutenir notre cause ».
Ce soutien inconditionnel de Moscou a été déterminant dans le vote de l‘Assemblée générale de l’ONU, qui adopte ensuite le 29 novembre 1947 un plan de partition qui conduit à la proclamation illégale d’indépendance de 1948 et à la création de l’Entité juive.
Au-delà de la reconnaissance, Staline soutiendra le processus par l’envoi de volontaire juifs dans les rangs de Tsahal (comme durant la guerre civile russe et espagnole contre les chrétiens) et l’envoi d’armes depuis la Tchécoslovaquie. Ses motivations : faire d’Israël un bastion du socialisme dans cette région.
Sans honte, de plus en plus souvent aujourd’hui, l’historiographie officielle tente d’accréditer l’idée que la reconnaissance de l’État juif n’est pour Staline qu’une « parenthèse dans son antisémitisme ». Comme une tentative de ne condamner Staline et ses œuvres qu’en considération de son attitude par rapport à la question juive. Une manière de faire oublier sa folie sanguinaire criminelle à l’égard du petit peuple russe martyrisé et l’immense sauvagerie de ses méthodes de gouvernement !
Alors Staline antisémite avant 1947, sioniste en 1947-48 puis retournant à son antisémitisme ensuite… ? Peu crédible facette d’un personnage dont on sait qu’il est présent et évolue dès les origines dans la mouvance bolchevique, et qu’il y est donc au contact des nombreux juifs qui y ont pris part et l’ont fondée. Étonnante attitude pour un « antisémite »…
Sans oublier que les juifs ont été ceux qui ont le plus acclamé la révolution russe, que le premier soviet de Petrograd est composé à 85 % de juifs, que l’URSS est le premier pays à criminaliser l’antisémitisme (tout en atteignant un niveau de christianophobie unique dans l’histoire), etc… le tout sous les yeux de Staline.

VLADIVOSTOK, 18 mai – RIA Novosti. Au Birobidjan, un suspect a été arrêté alors qu’il recueillait des informations pour le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU), a déclaré à RIA Novosti le service de presse de la Direction du FSB pour la région autonome juive.
« L’unité d’enquête du FSB de Russie dans la région autonome juive contre le suspect a engagé une procédure pénale en vertu de l’article 275.1 du Code pénal (coopération sur une base confidentielle avec un État étranger, une organisation internationale ou étrangère) », a déclaré le département.
Selon le FSB, le représentant du SBU a incité le résident de Birobidjan à coopérer « sur une base matérielle ». L’homme a effectué des tâches pour recueillir des informations sur les activités de l’armée Russie dans la zone d’opérations spéciales. De plus, il recherchait des spécialistes pour commettre des actes de sabotage sur l’infrastructure de transport. Il a transmis les informations reçues au SBU.
Staline, son vrai nom signifie « fils de la juive ». D’origine géorgienne, mais on sait qu’il y a eu beaucoup de Khazars en Géorgie. Il a toujours été entouré de Juifs et a déclaré que l’antisémitisme devait être combattu avec la plus grande sévérité. Il ne faut pas se tromper. Les pseudo « persécutions » ne sont que des luttes de pouvoir.
Deux livres très intéressants sur le sujet (parmi d’autres) pour ceux qui veulent approfondir le sujet : Les espérances planétariennes (Baskerville) d’Hervé RYSSEN et le grand secret du communisme de David DUKE (Akribeia).