Cher Edwy Plenel,
Comment ne pas saluer votre discours et vos écrits sur le droit à l’information ainsi que sur la noble mission du journaliste. « Il n’y a pas une seule information non pertinente de Médiapart » dites-vous lors d’un récent entretien le 26 mars dernier avec Patrick Simonin sur TV5 Monde. Mazette ! Nous disposerions donc d’un organe d’information que l’on ne pourrait prendre en défaut. Vous révélez ajoutiez-vous « ce qui est d’intérêt public ». Vous sublimez la profession, cher Monsieur. Après avoir fustigé la haine et la peur – qui ne vous approuverait- vous rappeliez justement la guerre contre l’Irak et ses suites catastrophiques. Vous eussiez pu remonter jusqu’à la guerre d’Afghanistan. Comme vous le dites justement il faut s’intéresser aux causes des événements. On aimerait vous entendre aussi distinctement qu’à propos de la Lybie sur le 11 septembre et sur les éléments troubles des événements syriens ou ukrainiens. Vous semblez vous ranger derrière la pensée dominante concernant notre ancien territoire sous mandat. Allez-vous, homme de paix et de bienveillance, jusqu’à regretter que la France d’alors ne soit pas intervenue militairement pour soutenir « l’armée libre », les rebelles étant parfois considérés par les ingérences extérieures comme des défenseurs des droits humains et de la liberté ? Il est certes évident que le régime de Damas, comme celui de Bagdad auparavant, ne représente pas l’idéal démocratique, mais à Damas, comme à Bagdad, les femmes n’étaient pas obligatoirement voilées et participaient pleinement à la vie du pays, les religions étaient respectées, les gens mangeaient à leur faim…Quels que soient les erreurs du régime, n’y-avait-il pas là un élément positif et des améliorations n’étaient-elles pas envisageables sans précipiter ces régions dans le chaos ? Vous affirmez justement « Nous avons accru le désordre du monde ». Info on ne peut plus pertinente !
Veuillez agréer, cher Edwy Plenel l’expression de mes meilleurs sentiments.
Jacques Vecker, 15 juin 2018
Ces quelques lignes complètent ma lettre du 31 mars que vous retrouvez ci-dessous.
Vous présidâtes aux destinées du journal Le Monde il y a quelques années. Je me suis toujours demandé pourquoi, étant à la tête d’un quotidien prestigieux, animé par des journalistes de talent, vous n’en aviez pas fait un vrai journal d’information honnête, un organe correspondant à ce que vous dites mettre en œuvre à Médiapart ? Le Monde n’avait-il pas été créé par De Gaulle avec Hubert Beuve-Méry non pour servir le pouvoir mais pour incarner ce dont rêve tout journaliste de vocation. Ayant été stagiaire rue des Italiens, avec Beuve-Méry, Viansson-Ponté et André Fontaine, mon maître de stage, j’ai toujours espéré que mon « Monde » deviendrait vraiment d’une façon absolue un journal de référence.
J’ai cru un instant que mon rêve se réalisait lorsque furent publiés les textes du Professeur Faurisson abordant le problème des « chambres à gaz ». Ce fut hélas éphémère et ce problème demeure au cœur de la réalité du monde puisque l’essentiel de la vie politique repose sur le fantasmagorique dogme de la « shoah », la plus extravagante mystification jamais mise en œuvre au cours de l’histoire. Ce droit de réponse somme toute assez normal pour un organe de presse sérieux resta sans suite car aussitôt les vrais détenteurs du pouvoir, affolés à l’idée que la supercherie soit éventée, se ruèrent sur les médias pour marteler – contre toute évidence dès que l’on se livre à de sérieuses recherches – qu’un « holocauste » avait bien eu lieu, berceau d’Israël, colonne vertébrale de l’Allemagne fédérale et, par différents « crifs » interposés, pensée unique de nos nations. Et tristement pourvoyeur indigne de nos prétoires. Peut-on en effet comprendre aujourd’hui, M. Médiapart, que l’on jette en prison des personnes dont le seul crime est de vivre le discours de la méthode de Descartes et de se vouer en toute honnêteté à des recherches sur l’injuste folie vengeresse d’un peuple étonnamment « élu » par Dieu.
Chez Mediapart qui s’insurge justement contre les mensonges et les manœuvres corruptrices polluant l’information, ne devrait-on pas s’inquiéter de la veine inquisitoriale, via la loi Gayssot, qui s’oppose à tout débat sur des points d’histoire hautement contestables.
Vous clamez haut et fort que la presse doit être libre. Est-elle libre aujourd’hui alors que les chercheurs révisionnistes sont bâillonnés, poursuivis en justice à la moindre incartade (= expression d’une opinion le plus souvent irréfragable mettant en question les détenteurs réels du pouvoir que vous vous gardez bien de nommer !) Par légitime prudence, je vous le concède, car le poids de la répression est tel que seuls s’y risquent des chercheurs impavides, comme le Professeur Faurisson, qui mettent jusqu’à leur vie en danger pour proclamer ce qu’ils tiennent pour vrai. Avec vous nous entendons rester « loin de haines, loin des peurs » mais laisser parler les faits. Que voilà belles missions, une fois dépassée la vague lybio-sarkoziste, pour un média aussi exigeant que Médiapart !
Je vous salue cordialement
Jacques Vecker
Source : Libre expression“ Château de Vaugran 30480 St Paul la Coste 31 mars 2018
Très jolie volée de bois vert, cher Jacques Vecker. Ça faisait longtemps que je n’en avais plus lue de semblable de quiconque. Le grand oracle autosatisfaits ne l’a pas volée.
Vous méritez d’aller en taule.
Contester l’incontestable, vous êtes pitoyable et aliéné par une haine qui vous ronge et vous a bouffé tout entier, vous enlevant par la même le discernement.
Vous faites assurément partie de ceux qui n’ont pas leur place sur cette planète. J’espère que vous n’avez pas de descendance.
Raclure
Comme votre réaction est exessive ! Vraiment, je suis choqué. Ce genre de propos ne fait rien avancer et est certainement contre productif ; en admettant que vous ayez quelques ressentiments vis-avis de cux qui « osent » s’en prendre à une personne que vous élevez sans aucun doute bien au-delà de ce qu’il mérite,un peu de mesure serait plus élégante. La seule véritable raclure dans l’histoire, serait très certainement ce torchon de journal « Médiapart ».