Lettre ouverte de l’International Coalition Against Impunity – HOKOK (Coalition Internationale Contre l’Impunité) appelant les États-Unis d’Amérique à cesser leur politique constante d’hostilité, de propagande et d’agression envers la République Islamique d’Iran et à s’engager dans un dialogue constructif et bénéfique pour les deux parties.
Monsieur le Président Joe Biden, Président des États-Unis d’Amérique,
Près de 5 décennies se sont écoulées depuis le début des relations hostiles entre les États-Unis d’Amérique et la République islamique d’Iran.
C’est là une question qui a gravement menacé la paix et la sécurité mondiales, dans la mesure où beaucoup des événements internationaux, en particulier dans la région du Moyen-Orient, ont été gravement impactés par les tensions existantes entre ces deux pays.
Cela a été extrêmement coûteux pour les deux protagonistes et a également eu un impact tout aussi grave sur d’autres pays du monde.
L’existence d’une phobie anti-iranienne extrême aux États-Unis et ses impacts négatifs sur les dirigeants et la communauté iraniens ont empêché d’avoir une compréhension correcte des réalités et cela n’a fait qu’aggraver les tensions de part et d’autre.
Certes, les groupes de pression mondiaux et internes dans les deux pays ou dans d’autres pays, ainsi que certains acteurs internationaux, se réjouissent de ces tensions, afin d’en tirer parti, notamment pour favoriser leur extension.
En tant qu’amis des nations et des pays des États-Unis d’Amérique et de la République islamique d’Iran et au nom de ceux qui s’opposent à la guerre et à la généralisation violence dans le monde, nous vous recommandons, ainsi qu’aux honorables chefs du Sénat et du Congrès, de tenir pour acquise l’opportunité de la présence du président de la République islamique d’Iran aux Nations Unies dans un proche avenir et d’adopter un nouveau comportement et une nouvelle approche du passé.
Naturellement, il serait tout à fait faux de supposer que les dirigeants iraniens donneront leur feu vert et seront contraints d’engager le dialogue avec vous, si vous tentez de forcer l’adoption d’une politique consistant à continuer d’accuser l’Iran, dans votre allocution officielle. Continuer ainsi une telle politique ne laisserait aucun gain positif pour les États-Unis et ne ferait qu’augmenter la méfiance et répandre le pessimisme, parmi les Iraniens, contre le gouvernement américain.
Dans la situation actuelle, cela est encore plus crucial car il est clair pour tout le monde, maintenant, que le président Raïssi a un statut différent de tous les autres présidents précédents de l’Iran, car il est hautement soutenu et bénéficie de toute la confiance du chef suprême de l’Iran.
Il a personnellement annoncé qu’il n’avait pas l’intention de rencontrer le président américain, mais s’il bénéficie du respect, dû à un chef d’état étranger, lors de son voyage aux États-Unis, par le gouvernement des États-Unis et si les comportements futiles de basse propagande contre les délégations iraniennes sont évités, il quittera les États-Unis au terme de son voyage avec des souvenirs positifs qui pourraient avoir un impact nouveau sur l’avenir des relations bilatérales, dans l’intérêt des deux pays ainsi que de la paix et de la stabilité mondiales.
Les signataires :
- May EL KHANSA – Lebanon
- Adnan Ezzeddine – Spain
- Juan Raman Matcos Coloma – Spain
- William Che – Cameroon
- Sara Hemesi – USA
- Ivan Garcia Ayuso – Spain
- Seyad Abolkheir – Egypt
- Hassan Harb – Belgium
- Farideh Joha – Lebanon
- Eafoun Rabiz – Spain
- Fathi Yoosef – Lebanon
- Jurgen Cain Kulber – Germany
- Nooredin Mirzadeh – Lebanon
- Tiry Mey Sau – France
- Art Olivier – USA
- Naser Ghandil – Lebanon
- Husam Al-sarray – Iraq
- Khaled Alorabi- Oman
- Tarad Hamadeh- Lebanon
- Mehdi Raad – Lebanon