Cet été, s’est tenu en Auvergne, le IXe camp nationaliste de Jeune Nation qui a rassemblé des militants venus de toute la France au côté de son directeur, Yvan Benedetti. En cette année de commémoration du centenaire de la disparition d’Édouard Drumont, c’est naturellement sous le patronage de l’auteur de l’immortel chef d’œuvre, la France juive, que nous avons placé ce camp.
A l’arrivée, tous à l’ouvrage pour l’installation du camp. Montage des tentes, préparation du cercle de veillée, aménagement des sanitaires, service de bois et mise en place du mât pour les couleurs. C’est le propre de l’homme de blanc d’être organisé et d’imprimer sa marque dans la nature.
Comme à l’usage des camps nationalistes, levée aux aurores pour une séance de sports et d’étirements, rasage et douche pour se rendre au petit déjeuner avant la traditionnelle levée des couleurs. Cette dernière est importante, car le drapeau qui symbolise la Nation nous rappelle pourquoi nous nous battons. Au garde à vous devant la croix celtique, le drapeau monte et nous entonnons l’hymne Nationaliste écrit par Pierre Sidos « Nous voulons rester Français ». Nous préférons ce chant à « La Marseillaise », que nous respectons comme chant militaire en mémoire de ceux qui sont tombés au combat, mais qui ne saurait être un hymne national car c’est un chant de guerre civile, et qu’un hymne national ayant vocation à rassembler l’ensemble de la Nation ne peut porter le nom d’une ville.
Après le cérémonial du matin, place à nos activités : atelier topographie pour la préparation des marches de jour et de nuit ; ordre serré, qui allie fermeté et autorité et permet de se déplacer dans la discipline ; séance de boxe, importante pour savoir se défendre et rendre les coups dans le combat que nous menons, qui n’est pas un combat virtuel ; et initiation aux premiers secours. Sans oublier l’apprentissage de nos chants. Nous chantons pour honorer nos morts et nos héros, pour exprimer notre volonté politique par des chants de combat et pour renforcer l’esprit de cohésion et de camaraderie.
Ensuite, une place importante a été donnée à la formation, car tout Nationaliste doit se former continuellement pour constituer l’élite qui demain sera en mesure de guider notre peuple sur le chemin de la révolution nationale. Nous avons abordé différentes thématiques. Un camarade du mouvement Terre et Peuple nous a expliqué comment la finance apatride vole l’économie de nos pays européens par le capitalisme néo-libéral. Un autre ami nous a fait un exposé sur l’histoire bimillénaire de la France que nos ennemis tentent chaque jour de falsifier et de détruire, et qui contrairement à ce qu’ils disent ne commencent pas avec l’avènement de leur République mais avec le baptême de Clovis. Un rappel a été fait sur l’importance du vocabulaire dans le combat que nous menons. « Le langage est la peinture de nos idées » disait le contre révolutionnaire Antoine de Rivarol. La révolution passe nécessairement par la conquête des esprits, et pour ce faire nous devons imposer notre vocabulaire. Ont également été évoqué, les effets néfastes des écrans et des univers virtuels qui participent de l’abrutissement des masses et l’effondrement du militantisme. C’est dans la vie réelle que se mène le combat. Enfin, un exposé a établi un parallèle entre la trilogie de l’État français du Maréchal Pétain, Travail, Famille, Patrie, et les missions de l’homme selon Alexis Carrel. Ces missions qui doivent conduire la vie de chaque homme sont : la conservation de la vie, la préservation de la race et l’élévation de l’esprit.
Les repas du midi et du soir, préparés par nos hôtes, se déroulaient dans la bonne humeur et la camaraderie, parfois animés par nos chants. Comme le veut la tradition, à chaque repas un militant ou une militante se présentaient à l’assemblée, exposant son parcours personnel et militant, et le sens de son engagement Nationaliste. Chaque soir après le diner, la promotion Édouard Drumont était rassemblée pour la descente des couleurs. C’est toujours au son de l’hymne des Nationalistes que descendait notre drapeau, plié ensuite sur le rouge comme c’est le cas en tant de guerre. Nous sommes en effet en guerre contre leur République depuis la forfaiture du sinistre Valls qui a voulu interdire et dissoudre l’Œuvre française.
Nous nous rassemblons ensuite autour du feu pour une veillée, animée par nos chants et le souvenir de nos anciens et de nos héros. La veillé terminée, pendant que tout le monde profite d’un repos bien mérité, les militants à tour de rôle montent la garde pour veiller sur le camp, alimenter le feu et préserver la flamme de souvenir allumés en l’honneur de nos morts.
Bien que le camp se soit déroulé, comme à l’accoutumé, la semaine du 14 juillet, nous n’avons pas entonné l’hymne républicain. La « fête nationale du 14 juillet » comme ils aiment à l’appeler, n’est que la célébration d’un massacre dans le sang et le parjure, comme nous l’a rappelé le rédacteur en chef de la revue militant, André Gandillon. Instaurée sous le règne de Louis XIII, la véritable fête nationale est le 15 août, jour de l’assomption de la Très Sainte Vierge Marie.
Le dernier jour, nous avons pu visiter la magnifique cathédrale de Notre Dame du Puy avant de retourner sur le camp pour nous préparer au départ. Nous avons pu ensuite prendre la route chacun vers nos régions respectives, notre détermination et notre foi dans le combat que nous menons renforcée par cette intense semaine de cohésion et de camaraderie entre militants nationalistes qui fut hélas bien trop courte.
Haut les cœurs. En avant la victoire.
Qui vive ? France.
Dans la laideur qui nous entoure, une initiative telle que ce « camp nationaliste »
est encourageante pour l’avenir.
Que les animateurs en soient remercier!