Bonjour,
On savait que Macron était timbré, maintenant on sait qu’il est timbré grave. En effet, si l’on se fie à sa voix à la Dark Vador lors de sa dernière allocution, soit son ectopie testiculaire est guérie, soit il est enfin sorti de la puberté. Un pubère, il fallait bien ça contre un « pus berbère », diront ceux qui, faute d’arguments, comparent médiatiquement Zemmour à une infection ou un virus à éradiquer. Quoiqu’il en soit, cette intervention est tombée à point pour ceux qui, comme moi, victimes d’un sentiment d’insécurité, d’une impression d’inflation galopante, d’une sensation de limitation de mes libertés individuelles et de l’illusion de l’implosion de la dette, ne se rendaient pas compte d’à quel point tout va bien en France.
Devant cette divine surprise, à faire pâlir un certain maréchal, je suis resté aussi esbaudi qu’après un hypothétique débat « Le Pen – Hidalgo » sur la physique quantique, même si la première, éleveuse de chats, aurait un petit avantage conceptuel sur l’éleveuse de rats, grâce au chat de Schrödinger dont, comme le sien, nul ne sait s’il est mort ou vivant. Combien de gens prêts à sauter du 10ème étage et à rejoindre le paradis faute de savoir qu’ils y étaient déjà, ont été sauvés in extrémis par ce discours optimiste et la réalisation que la bouteille dans leur rectum n’était pas à moitié vide, mais à moitié pleine et, qu’à l’inverse, ledit rectum n’était pas à moitié plein, mais à moitié vide. Dire qu’il ne nous manque plus qu’à installer 3 minicentrales et à mettre enfin au boulot ces fainéants de chômeurs qui refusent le plein emploi (le port du masque n’empêchant pas de traverser la rue) pour que le paradis sur terre soit à notre portée. Mais, si, mais, si, diront (en un seul mot) les mystiques aux incrédules peu convaincus par le spectacle d’enfants masqués et piquouzés auxquels on apprend l’alphabet en commençant par LGBT.
Victime des fake news et du complotisme, je n’étais même pas au courant de toutes ces bonnes nouvelles, moi qui, faute d’alternative, devant mon ressenti de pénurie énergétique imminente, m’apprêtais à couper le bras de ma statuette de Napoléon, seule possibilité pour avoir un Bonaparte manchot cet hiver. Que penser dès lors de tous ces ingrats, des Gilets-Jaunes aux anti-pass, qui se sont donné le mot pour pourrir à l’aimant à baffes et à œufs la quasi-totalité de son mandat alors que, selon ses propres dires, il a tant fait pour nous. Comment osent-ils conspuer cet homme qui, tel Jésus sur la croix, ou un contribuable lambda, a tout donné à la France?
Notre protection lui tient tellement à cœur qu’il nous a confinés et transformés en porcs-épics, alors qu’il n’était même pas obligé puisque, on vient de l’apprendre par la presse mainstream, au plus fort de l’épidémie, en 2020, les cas covid n’ont représenté que 5% des admissions en réanimation, une partie de ces admissions étant en outre liée au fait que le modus operandi, contrairement à Marlène Schiappa, était en cours de rodage. De même, le chiffre de 2% seulement du total des hospitalisations pour le covid, lui aussi encore surévalué du fait du report d’une partie conséquente desdites hospitalisations pour un certain nombre d’autres pathologies moins médiatiques telles : le cancer de la prostate ou les insuffisances cardiaques.
Véritable mère poule, même s’il est désormais de notoriété publique que le vaccin n’empêche pas la transmission et qu’on doit continuer d’appliquer les gestes barrières comme après la vie d’avant (pourtant promise par ledit vaccin) et que dans les pays moins vaccinés que nous et sans aucune restriction obligatoire (comme le Japon) les résultats sont bien meilleurs, Macron nous met quand même « En Marche » comminatoire vers la 3eme dose condition incontournable pour continuer à bénéficier du pass sanitaire, bientôt « pass vaccinal », indispensable pour l’accès permanent aux hôpitaux, cinémas et restaurants ; accès limité non par le virus, mais par… le gouvernement. Mais si, c’est logique ! En tout cas, son slogan de campagne est tout trouvé pour 2022 : « Merci, Macron ! ».
Ne vous laissez pas abuser par ces histoires de Pfizergate et autres effets secondaires colportées par de vilains complotistes : ces injections expérimentales, pour lesquelles l’état a concédé une décharge complète de responsabilité aux fabricants et qui n’empêchent ni d’être contaminé ni de transmettre le virus, sont parfaitement sûres. C’est Olivier Véran qui l’assure, l’homme qui, tel l’enfant sortant du puits avec un polygraphe dans le cul, dit toujours la vérité. Si malgré tout vous êtes sceptiques, si vous êtes vacciné ou connaissez quelqu’un qui l’est, la prochaine fois que vous (ou lui) verrez votre médecin demandez-lui gentiment (car la médecine est devenue antiseptique) une prise de sang afin de mesurer les 5 marqueurs suivants : D-Dimères, CRP, CPK, Troponine et ferritine dont des niveaux élevés pourraient signifier que vous risquez d’avoir, dans les prochains jours, mois ou années, un sentiment de crise cardiaque ou d’embolie pulmonaire lequel n’aura rien à voir avec la vaccination.
Comme c’est bientôt Noël on nous annonce la 5éme vague, non pas la vague migratoire non vaccinée qui se masse à la frontière polonaise, mais la vague de corona, grâce à laquelle on aura peut-être à la fois et à vie : les masques, le confinement, la vaccination trimestrielle, plus le médicament préventif (qui bouzille le foie, mais qui contrairement à l’ivermachin, se vendra très cher) annoncé par notre VRP élyséen. Si la réincarnation existe, je veux être réincarné en PDG de compagnie pharmaceutique. On ne réalise pas les sacrifices de notre président dont les symptômes allergiques aigus se manifestent à la seule vue d’un drapeau tricolore. Ce qui ne l’a pas empêché d’assister aux obsèques du dernier compagnon de la libération. Probablement parce qu’une mise en bière en vain (ce qui fait beaucoup d’alcool) aurait été dommage en période électorale. Un président, concluant lesdites obsèques par un discours obséquieux de circonstance, tout content, par anticipation, de pouvoir bientôt répandre son « en même temps » sur toute l’union Européenne dont il va enfin avoir la présidence.
On me demande souvent : « mais qu’est-ce qu’on peut faire ? »
Le système est ainsi fait que chaque fois qu’une action ayant un réel impact est mise en place, elle est aussitôt rendue illégale par une nouvelle loi, ce qui donne à réfléchir quant à l’efficacité des manifestations qui, elles ne le sont pas, illégales, pas plus que le droit de vote, comme l’avait judicieusement remarqué Coluche, motard pour le moins infortuné. Il est donc quelque peu naïf de chercher des pistes sur YouTube, soit parce qu’elles sont déjà illégales (auquel cas, si on laisse dire, c’est pour repérer les gens qui y adhèrent) soit parce qu’elles le deviendraient immédiatement avant même qu’un petit malin ait pu les utiliser. Autant on laisse filer la criminalité de voie de faits qui ne présente aucune menace directe pour le pouvoir en place (et l’aide à tétaniser la partie de la population qui vote pour lui tout en dégoûtant les autres des urnes) autant les mouvements de langues autres que l’anulingus sont impitoyablement sanctionnés quand ils déplacent trop d’air et des ressources importantes sont déployées pour écouter, surveiller et infiltrer tout collectif sérieux qui se mettrait en place, la leçon des gilets Jaunes ayant été bien retenue. Cela ne laisse plus guère aux plus énervés que l’exutoire d’un sabotage de bas niveau, façon guerre asymétrique, comme on a pu le voir avec les radars et autres. Sabotages d’initiative individuelle, qui ne sont pas coordonnés formellement, mais se répandent par imitation et vont, ironiquement, rejoindre les dégradations provoquées par certaines populations allogènes qui, de même que certains mouvements d’extrême gauche, pensent qu’une accélération du chaos est nécessaire à un changement de paradigme.
Ce n’est généralement pas l’état d’esprit des nationalistes, motivés par l’intérêt général bien compris, et donc peu enclins à provoquer des destructions contre-intuitives, lesquelles (au départ, en tout cas) ne feraient qu’empirer les choses et leur vaudraient la réprobation du plus grand nombre, raison pour laquelle elles sont tolérées par le gouvernement tant que cela ne remet pas en cause trop profondément la puissance publique, façon barbecue de préfecture ou attaque de ministère au transpalette. En revanche, la hantise des politiques reste que quelqu’un de ce camp pousse le sens du sacrifice jusqu’à gratifier d’un peu plus qu’une baffe symbolique, le pantin du moment. Non que cela modifierait radicalement la donne, mais cela nuirait au retour sur investissement. Mais inutile de se voiler la face, la notion de sacrifice s’est virtualisée et la véritable question que se posent les résistants 2.0, c’est : qu’est-ce que je peux faire d’efficace qui ne me mette pas en danger ? La réponse est simple : rien.
Certains me rétorqueront que s’agiter dans une chambre d’écho contribue, par capillarité, à répandre des idées, d’autant que l’écho, lui au moins réfléchit, et que l’approche didactique prépare l’avenir. Je crains que, même si la chose est louable et que, faute de mieux, je m’y adonne moi-même, la course contre la montre étant déjà bien engagée, on n’ait plus le temps d’essayer d’ouvrir les yeux de ceux qui croient que la police, laquelle arrive toujours après les faits, est là pour les protéger, sans réaliser que la seule protection efficace est une société cohérente ; cohérence détruite par les fondements même de la république et de ses prétendues valeurs. Les gens ont peur du chaos et on les manipule avec. Tant qu’ils pourront conserver une illusion de stabilité, non seulement ils ne feront rien, mais certains lutteront de toutes leurs forces contre ceux-là même qui essaient de faire quelque chose et ne bougeront qu’en situation de crise, quand il sera trop tard et que les choses vraiment importantes leur sauteront aux yeux comme le 45 fillette de Brigitte Macron et son ossature à la Michelle Obama, tandis que la gravité et les autres lois de la nature se rappelleront à leur bon souvenir.
La gestion catastrophiste et catastrophique de la pandémie est moins liée à l’incapacité de nos dirigeants qu’à un désir, plus ou moins confus et désespéré, de provoquer un chaos contrôlé et progressif façon grenouille dans la casserole, plutôt que de subir le chaos inévitable qui s’annonce et qui rebattrait les cartes de façon imprévisible pour l’oligarchie en place. Certains m’objecteront que je balaie un peu vite l’élection, surtout en France, laquelle élit un roi dans une forme d’expiation tragi-comique. Election qui repose sur la croyance en l’arrivée cyclique d’un homme providentiel, pour nous sauver en exaltant notre force collective.
Je ne dis pas qu’un homme providentiel est une impossibilité, mais pour que cela fonctionne, ce dernier doit non seulement bénéficier de circonstances exceptionnelles, s’imposer au peuple (le sauveur élu ça n’existe pas, surtout lorsque les cons ont le droit de vote) mais aussi avoir la possibilité de faire le ménage tout en étant assez puissant pour ne pas se faire éliminer.
Si l’on prend le cas d’un Poutine, s’il a pu redresser la Russie (laquelle je le rappelle n’a pas de dette) c’est que, comme dans tous les pays communistes, la corruption était intérieure, le parti se suffisant à lui-même sur ce point, et les influences étrangères et financières encore mal implantées. Il a bénéficié d’une situation chaotique extrême qui a permis de faire passer au second plan le processus démocratique et provoqué un consensus pour que la situation s’améliore. Il a été mis en place par son prédécesseur qu’il tenait par les cojones pour l’avoir tiré d’une affaire scabreuse, contre la promesse d’une immunité pour ce dernier et avait la main sur le KGB, ce qui faisait qu’il pouvait facilement éliminer les problèmes tout en évitant de se faire trucider. Il avait donc les coudées franches, a pu travailler dans l’intérêt de la Russie, notamment en rebâtissant l’armée, en se servant des sanctions internationales pour renforcer tant le sentiment national que l’autonomie du pays (lequel avait déjà l’autonomie énergétique). Une fois les résultats obtenus et après avoir mis en avant une image virile (loin de Macron jouant au foot) en mettant au pas certains oligarques et en défendant les traditions, après avoir consolidé sa position en plaçant des hommes à lui un peu partout, il a pu alors renforcer le système démocratique, prenant le temps d’expliquer longuement son action pendant des conférences fleuves sans langue de bois, acquérant un soutien populaire qui ne s’est jamais démenti, en dépit du narratif de la presse occidentale. L’homme n’est certainement pas un saint, ses travers n’étant pas des travers saints, mais il a sauvé la Russie et l’a préparée pour le 21eme siècle, ce en quoi un saint aurait lamentablement échoué.
Comme je l’ai déjà dit, à ce jour, Zemmour est le moins pire sur le papier et avec la langue, mais même s’il était sincère et le fils putatif issu d’une union morganatique entre Napoléon et Jeanne d’Arc, voire un descendant de Louis 16 le « sire qu’on coupe » à défaut du « sire qu’on scie », face à l’état profond qui finance sa campagne, sauf à bénéficier d’une situation exceptionnellement chaotique, d’appuis de gens sincères infiltrés dans ledit état profond (ça existe) et qu’il soit piqué par une araignée radioactive, je doute qu’il soit en mesure de mettre en place les mesures radicales qui s’imposent (et qu’il évite dans ses discours) et puisse se maintenir au pouvoir pendant la trentaine d’années nécessaire pour que voit le jour une nouvelle génération capable de penser par elle-même et que crève celle, irrémédiablement perdue, de par des décennies de lavage de cerveau humaniste, rendu possible par l’affaiblissement moral résultant d’une abondance économique et d’un plein emploi éphémères couplés à un sentiment de culpabilité aussi artificiel que férocement entretenu par le business du victimaire. Des gens tout contents d’être prioritaires pour la troisième dose qui fera d’eux des centenaires et qui vont voter majoritairement pour Macron lequel les remerciera en ponctionnant leurs retraites dès le lendemain des élections.
Concrètement la seule chose que l’on peut faire c’est de ne pas confondre réalisme et pessimisme et, sans pour autant déserter le terrain et cesser de semer des graines, plutôt que de gaspiller toutes nos forces dans les pièges énergivores qu’on nous tend ou de sombrer dans la dépression, se renforcer, se maintenir en forme et assurer ses positions en prévision des véritables combats qu’il faudra mener certainement plus tôt que certains ne le pensent.
Merci pour votre écoute et votre soutien. N’oubliez pas de cliquer sur tous les trucs en bas et de vous abonner aussi sur mes autres plateformes, figurant en description, en prévision du couperet youtubesque qui tombera un jour où l’autre. A bientôt… j’espère.
Source : La mite dans la caverne
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