Depuis le début de la guerre en Ukraine, les États-Unis ont doublé leurs ventes d’armes aux pays de l’OTAN et fourni des quantités astronomiques de matériel, véhicules et projectiles à l’Ukraine (sans compter l’aide moins quantifiable en soutien, renseignement, formation…). Parallèlement, ce sont aussi les cimetières ukrainiens qui se remplissent…
En 2021, le gouvernement américain avait approuvé 14 ventes de pièces majeures d’armement à des pays de l’OTAN pour un total d’environ 15,5 milliards de dollars. En plus des contrats de fourniture d’armes négociés des années plus tôt, la guerre en Ukraine a aussi incité les membres européens de l’OTAN à augmenter leurs dépenses militaires et à reconstituer leurs stocks épuisés d’équipements donnés à l’armée ukrainienne. L’année 2022 écoulée, depuis le début du conflit russo-ukrainien, les ventes d’armes américaines aux pays de l’OTAN ont presque doublé en nombre et en valeur selon Foreign Policy.
En 2022, le gouvernement américain a approuvé 24 ventes d’une valeur d’environ 28 milliards de dollars. La Lettonie, la Lituanie et l’Estonie ont commandé des systèmes de lance-roquettes multiples HIMARS (MLRS), les mêmes systèmes que les États-Unis envoient à l’Ukraine. Au début du mois dernier, le département d’État américain a autorisé la vente de 116 chars M1A1 Abrams à la Pologne après que Varsovie a envoyé ses chars T-72 et PT-91 à Kiev.
En plus des armes vendues à leurs alliés, les États-Unis ont également fourni plus de 110 milliards de dollars d’aide militaire et économique à Kiev depuis février (une valeur estimée à 21 milliards de dollars d’armes transportées vers l’Ukraine au 21 décembre).
Ainsi, alors que les stocks militaires européens s’épuisent, les cours des actions des plus grands marchands d’armes américains montent en flèche ! Les quatre plus grands entrepreneurs américains de la défense terminent l’année avec des gains records. Le cours de l’action de Lockheed Martin a augmenté de 37 % d’une année sur l’autre. Les actions de Boeing, qui ont été touchées pendant la pandémie alors que les vols étaient bloqués dans le monde entier, ont été stimulées par le conflit en Ukraine et se négocient désormais à peu près au même prix qu’il y a un an. Raytheon a vu le cours de son action augmenter de 17 % cette année, et General Dynamics de 18 %.
Le succès de ces entreprises est tellement lié à la demande d’armes de l’Ukraine que Northrop Grumman, Raytheon, Pratt & Whitney et Lockheed Martin ont « parrainé » un raoult promotionnel à l’ambassade d’Ukraine à Washington au début du mois, déclenchant un scandale en apposant leurs logos sur les invitations.
Mais en même temps que les coffres des marchands de canon américains se remplissent, ce sont aussi les cimetières ukrainiens qui s’étendent et débordent…
Derrière les rodomontades du président Zelensky qui promet une « victoire en 2023 » contre une « Russie qui ne sera jamais pardonnée » voilà la réalité dans laquelle l’Ukraine a été entraînée et est maintenue par une nostalgie bandériste fanatique (déconnectée de son contexte historique) alliée à une servitude néo-conservatrice : plus de 100 000 morts, des centaines de milliers de blessés, des millions de réfugiés.
Si quelqu’un doit demander pardon c’est ce Zelensky :
– auprès des Russes du Donbass bombardés depuis bientôt 9 ans par fanatisme russophobe ;
– mais aussi aux Ukrainiens sacrifiés sur l’autel des intérêts militaro-industriels d’un mondialisme hégémonique et amoral…
Chaque semaine de nouveaux champs de terre retournée apparaissent sur les réseaux de la tristesse ukrainienne, faisant remonter à la surface la réalité de cette hémorragie suicidaire que la propagande cherche à cacher.
Tout cela pour les ambitions d’une ploutocratie mondialiste étrange et étrangère qui veut réifier les peuples, la vie et notre Terre !
Quand cupidité rime avec stupidité…
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