Partie I : Histoire de l’école
Il n’est d’institution publique sur laquelle l’Etat veut avoir autant de contrôle que l’école et l’éducation des enfants, dès leur plus jeune âge ; les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, le ministère de l’Education nationale représente le premier budget du pays, soit plus de 76 milliards d’euros.
Avec une telle somme investie, nous pourrions penser que les enfants français jouissent de la meilleure instruction possible, faisant d’eux des hommes et des femmes libres et responsables ? Nous constatons chaque jour qu’il n’en est rien, et que malheureusement nos enfants sont à la merci d’un système éducatif qui ne veut pas leur bien.
L’école, par définition, c’est avant tout un apprentissage, que ce soit dans un établissement éducatif, dans une université, dans une caserne… L’écolier vient se soumettre à l’enseignement d’un maître, qui aura donc de par sa position supérieure à l’écolier, une certaine influence sur lui. Et nous savons combien les enfants (et les petits enfants) sont particulièrement réceptifs.
C’est une chose qui a été rapidement comprise par les élites, qu’elles soient politiques ou religieuses. L’école est un élément essentiel à la construction d’une nation solide !
Les exemples dans l’histoire de France abondent dans ce sens, de Charlemagne à Jules Ferry, ces deux grands noms qui nous viennent à l’esprit quand on pense à l’école.
Petite histoire de l’école en France et son importance pour la société
Entre Charlemagne et Jules Ferry, il serait complètement faux de penser que le peuple français ait été un peuple d’ignorants, volontairement maintenu dans cet état (aux dires de certains auteurs).
Charlemagne et le Moyen-Age
Charlemagne n’a pas véritablement inventé l’école, elle existait déjà depuis longtemps, néanmoins délaissée depuis la chute de l’Empire Romain en 476, on lui doit sa réinvention. Tout au long de son règne, il favorisera donc la création d’écoles régies par les abbés où l’on apprend à lire, à écrire et à compter ainsi qu’un enseignement religieux, ayant même l’ambition par ce moyen de rendre à son empire le goût des lettres et des sciences. À l’intérieur de son palais, Charlemagne crée l’école palatiale d’Aix-la-Chapelle, où sont admis des enfants aussi bien de la noblesse que de simple condition. Il la présente comme un modèle destiné à orienter et à inspirer les enseignements dispensés dans les autres écoles.
En 789, il fait cette demande : « Qu’on rassemble non seulement les fils de condition modeste, mais les fils bien nés. Qu’on établisse des écoles pour l’instruction des garçons. Que dans chaque monastère on enseigne les psaumes, les notes, le chant, le comput, la grammaire, et qu’on dispose de livres bien corrigés. »
S’ouvrit alors une ère très florissante pour l’instruction, du plus jeune âge aux degrés élevés de l’université. Le soin de ces enseignements furent majoritairement confiés aux religieux. Jusqu’au XI° siècle, ce sont surtout les abbayes qui dispensent les éducations plus élitistes. Les familles de plus faible condition ne manquaient certainement pas d’instruction non plus : elle était dispensée dans les paroisses, par le curé ou de dévouées religieuses.
C’est au Moyen-Age que fut fondée la célèbre université de la Sorbonne, et toutes les chaires de philosophie et théologie. On y enseignait le latin, l’hébreu, le grec …
Dès le XIIIème siècle, dans certaines villes, les filles pouvaient aller à l’école, quelle que soit leur condition sociale !
La fréquentation de ces établissements n’était pas obligatoire mais vivement encouragée. Ainsi au XIVème siècle, l’évêque de Mende recommanda l’ouverture d’une école par village. Au XV° siècle on ne dénombrait pas moins de 100 petites écoles rien qu’à Paris.
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Jehanne de Brey
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis de passage sur votre site et je livre à votre réflexion, mon point de vue au sujet de » l’éducation nationale », que vous pouvez, bien sûr, ne pas partager
» L’éducation nationale » telle qu’elle est conçue a toujours une entreprise ideologique de rééducation ,visant à façonner les esprits dans le sens désiré par la politique gouvernementale. L’éducation nationale, devrait être une continuité de l’éducation parentale. Les parents devraient avoir le choix de l’éducation à donner à leurs enfants. De plus, beaucoup de matières ne servent à rien,. On devrait apprendre aux enfants à réfléchir et à être humain et à se comporter comme tel et non pas à fabriquer de futurs esclaves, robots et » gagnants », des perdants, en fait. Les écoles devraient respecter les identités culturelles et religieuses de chacun, sans les opposer, bien sûr. A noter que l’école à été l’instrument de destruction des identités régionales et de désertification de nos provinces.et de déportation volontaire des populations vers les villes, souvent lointaines. La France avait besoin de fonctionnaires et de bras pour faire tourner les usines. L’engrenage de l’esclavagisme volontaire et de dispersion et de destruction des familles, alors que les gens avaient souvent tout sur place au village. Ils étaient propriétaires de leurs maisons familiales et cultivaient leurs légumes.
Mais par quel genre d’instruction espérez vous le salut de la France Jehanne de Brey?????
Je vous pose sincèrement la question car depuis 250 ans l’Education catholique ne donne pas des combattants mais de bon républicain marchant dans les clous, payant leurs impots et suivant docilement les papistes à la manifs pour tous pendant que les rouges 100 fois moins nombreux depuis 150 ans prennent d’assaut partout dans le monde des batiments publics et réussissent des révolutions…
Je sais que vous etes catho trad donc je vous tacle en conséquence…
J’estime que depuis le siècle de Louis 14 de bien mauvaises idées circulent en tout sens et toutes choses. Ce fut ce que j’appelle « la victoire des Jansénistes sur les Jésuites ».
Ils faut revenir au fondamentaux lire, écrire, compter et les sciences justes pour les plus doués et comme les anciens romains méfions nous de tout ce qui vient des rhéteurs (doit etre considéré comme suspect). Pour ce qui est de la religion qui vous tient à coeur elle mauvaise conseillère. ELLE est comme la république qui s’invite partout ce n’est pas désirable ni souhaitable.