Extrait de l’entretien d’Yvan Benedetti paru dans le numéro 777 (janvier 2022) de Lectures Françaises :
Lectures Françaises :Yvan Benedetti, vous êtes bien connu de tous les nationalistes français, mais pouvez-vous néanmoins, en quelques mots, vous présenter ?
Yvan Benedetti : J’ai 56 ans, trois enfants et je suis à l’avant-garde du combat pour le rétablissement de la France depuis 35 ans. D’abord dans le sillage de Pierre Sidos, à qui je dois tout politiquement, puis en tant qu’un des chefs du nationalisme en France depuis que je lui ai succédé à la tête de l’Œuvre française le 6 février 2012. J’ai fait l’objet de trois agressions violentes, de plus d’une dizaine de poursuites judiciaires – j’ai été le premier en France à avoir été poursuivi pour une prétendue homophobie. J’ai été aussi condamné à des centaines de milliers d’euros d’amendes pour différents procès de presse et à 8 mois de prison avec sursis pour atteinte à la sûreté de l’État après avoir refusé la dissolution de l’Œuvre française par Manuel Valls. Au sein du Front national de Jean-Marie Le Pen, j’ai assuré un mandat d’élu local pendant plus de dix ans. Bras droit et directeur de campagne de Bruno Gollnisch lors de la campagne interne de succession au fondateur du Front national, je fus exclu du parti en 2011 par Marine Le Pen après son accession à la présidence pour m’être opposé à sa politique de dédiabolisation. Au cœur de la révolte de la Manif pour tous contre la loi Taubira, des Gilets jaunes dont je suis devenu l’un des porte-voix, représentant la tendance la plus révolutionnaire [1], je continue aujourd’hui le combat en luttant contre le passe et la tyrannie sanitaire imposée par l’État profond et en m’engageant dans la campagne présidentielle en tant que candidat…
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Propos recueillis par Vincent CHABROL
Entretien à retrouver en intégralité dans Lectures Françaises
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[1] – Comme je l’indique dans le corps de l’entretien, la doctrine nationaliste est née de la contre-révolution. Mais aujourd’hui, elle est révolutionnaire, au sens étymologique ; c’est-à-dire qu’elle implique le renversement du système actuel et l’établissement d’un ordre nouveau. En cela, nous nous référons à la Révolution nationale du maréchal Pétain.
Merci à Yvan Benedetti de nous avoir fait découvrir ( pour moi surtout) son parcours. Je puis l’entendre et nous pouvons nous retrouver, sans doute, sur un infinité de sujets et de combats communs.