Le 13 novembre 1791 est promulguée la loi votée à l’Assemblée Nationale le 27 septembre 1791 sur l’émancipation des Juifs. Laissons parler le président du CRIF, c’est plus prudent.
1 – Intervention au Sénat du président du CRIF
Pour la seconde année consécutive, le Crif a célébré l’événement fondateur qu’est le décret d’émancipation des Juifs de France, promulgué le 27 septembre 1791 par l’Assemblée Nationale, en organisant au Sénat un colloque sur le thème « Les Juifs dans la République : révélateurs des crises du pacte républicain ? », jeudi 26 septembre 2024.
Si l’émancipation ne s’est bien entendu pas faite en un jour, elle a finalement donné naissance à ce courant très spécifique et inspirant qu’est le franco-judaïsme. Une relation forte et longue lie les Juifs à la République, les Juifs et la République ne vont pas l’un sans l’autre.
Allocution du Président du Crif
Le Président du Crif, Yonathan Arfi a ouvert ce colloque en rappelant combien il était important d’installer cet événement dans le calendrier de nos institutions mais également dans le calendrier républicain. Cette date, qui jusqu’alors échappait à notre attention, est une date clé à célébrer chaque année.
Ce décret a notamment permis de mettre fin à l’éclatement des Français juifs et a donné naissance au franco-judaïsme dont nous sommes tous les héritiers.
Le Président du Crif a rappelé que le 27 septembre 1791 était «en quelque sorte notre date de naissance collective».
Il a redit avec force que « la République et les Juifs ne vont pas l’un sans l’autre », d’où le choix de ce colloque : « Les Juifs dans la République : révélateur des crises du pacte républicain ? ».
« La vague d’antisémitisme qui frappe depuis le 7 Octobre n’échappe pas à cette règle. Elle est à la fois le révélateur et le catalyseur des crises françaises. » Après le 7 Octobre, les Français juifs ont eu le sentiment non pas d’une solitude juive mais d’une solitude républicaine.
Cet attachement à la République, à ses institutions et à son principe universaliste est fondateur pour le judaïsme français.
2 – Le Jeu des Associations Positives
On note que le président du CRIF associe l’émancipation des Juifs à quelque chose de jugé éminemment positif, la République, elle-même associée à quelque chose d’encore plus positif, la Démocratie, les deux s’opposant à l’abomination honnie de la monarchie.
Laissons de côté le cas où la démocratie doit être corrigée par un mystérieux « arc républicain » lorsque le résultat des élections n’est pas celui attendu.
Laissons de côté également le fait que les monarchies se soient compromises avec les Israélites bien plus tôt – forcément – que les démocraties : après tout, la reine Victoria a eu pour Premier ministre un Benjamin Disraeli dès 1868, en France, il a fallu attendre Léon Blum en 1936.
On pourrait aussi citer le cas de l’entourage de Guillaume II en Allemagne, ou celui des Juifs de cour (en allemand Hofjude ou Hoffaktor) qui occupaient, aux XVIIe et XVIIIe siècles, de hautes fonctions administratives ou financières en Autriche et, d’une manière générale, un peu partout auprès des ducs, princes, rois et empereurs du Saint-Empire romain germanique.
3 – Le Jeu des Associations Négatives
Contentons-nous de jouer au petit jeu – tout aussi discutable – des associations négatives.
On ne sera donc pas sans noter qu’en France, cette émancipation a lieu au beau milieu de la Terreur, à un moment où la guillotine tourne à plein (nouveau) régime, où les insurgés Lyonnais sont exécutés au canon et où les prêtres à Nantes sont coulés dans des barques sur la Loire: probablement la période la plus sanglante et sauvage de notre Histoire avec la Saint-Barthélémy et l’Épuration.
En Angleterre, le roi Édouard Ier avait fait expulser les Juifs du royaume en 1290. Cette interdiction a été levée en 1656 par le premier républicain Anglais: Cromwell. Or, la dictature «Républicaine» de Cromwell est aussi l’une des périodes les plus sanglantes de l’Histoire du Royaume-Uni.
En Russie, dès que les Bolcheviks sont arrivés au pouvoir, l’antisémitisme est devenu un crime passible de la peine de mort. Or, la révolution de 1917 et ses suites sont probablement la période la plus sanguinaire de toute l’Histoire – non seulement de la Russie – mais de tout l’Occident.
Enfin, puisque Yonathan Arfi évoque le 7 Octobre (avec un « O » à octobre), que penser du niveau de violence qui accompagne l’« émancipation » des Juifs de Palestine depuis un siècle, et tout spécialement en ce moment, avec des raffinements d’innovation du genre des bippers qui vous explosent dans les poches ?
4 – Une Loi qui s’inscrit dans une longue histoire, avant et après.
Poitiers, c’est l’avancée maximale des Arabes (à l’époque). Ensuite, ils n’ont fait que reculer.
Par contre, ceux dont nous parlons ici ne se sont fait arrêter nulle part, par personne. Ni par Clotaire II et son édit de Paris, le 18 octobre 614.
Surtout pas par Charlemagne qui a préféré massacrer des Saxons pour propager une religion sémitique, il a en outre accordé le monopole de l’usure aux Juifs. Surtout pas par son dégénéré de fils, Louis le Pieux, qui a humilié en public Agobard suite à la lettre que ce dernier avait adressée à son roi au sujet de l’insolence des Juifs.
Guillaume le Conquérant aura poussé l’amabilité jusqu’à les conduire en Angleterre.
Saint-Louis, le roi très chrétien, s’est contenté de brûler des Talmuds.
Philippe Auguste aura un peu sauvé l’honneur, mais c’est un accident.
En France, il y a eu des guerres de religions, on a maté dans le feu l’hérésie cathare, il y a eu la Saint-Barthélemy, mais on n’a jamais rien fait contre les Juifs.
Au contraire, comme nous venons de le voir, la révolution française, le 27 septembre 1791, leur a accordé la citoyenneté à égalité avec les Français.
Ensuite, il y a eu Napoléon et le décret de Bayonne, le 20 juillet 1808.
Le décret Crémieux dès le début de la IIIe.
L’affaire Dreyfus victorieuse haut la main pour eux.
La création de Ligue des Droits de l’Homme dans la foulée (Droits de l’homme, pas des Français – contre les Français, justement)
La création de la LICA en 1929,
Ensuite, c’est la tasse, le trou noir, Blum, Mendes, Debré, Veil, Fabius, Sarkozy etc. sans compter les deux Jacques, Rueff et Attali…

































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Finalement, ce n’est pas l’Angleterre qui a causé tant de tort à notre chère civilisation européenne mais bel et bien la France. Dommage. Merci pour cet article mais je crois que c’est Napoléon qui octroya la citoyenneté à ce peuple élu des Dieux; histoire qui serait liée avec la banque de France et dont il dépendait pour financer ses guerres…
Au contraire, voici ce que disait Henri Coston en avril 1944:
Avec le Consulat et l’Empire, l’ascension vertigineuse du Juif commence. On retrouve la main des financiers juifs CERFBEER et BEDARRIDE dans les événements qui marquent les débuts de Bonaparte. Mais celui-ci devenu Napoléon 1er , ne tarde pas à s’inquiéter des agissements juifs.
Je fais remarquer de nouveau – écrit l’Empereur – qu’on ne se plaint point des protestants ni des catholiques, comme on se plaint des Juifs. C’est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus mais de la condition même de ce peuple. Ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France… Il faut assembler les États généraux des Juifs ; je veux qu’il y ait une synagogue générale des Juifs à Paris. Je suis loin de vouloir rien faire contre ma gloire et qui puisse être désapprouvé par la postérité. Il y aurait de la faiblesse à chasser les Juifs et il y aura de la force à les corriger.
Le 26 juillet 1806, le Grand Sanhédrin se réunit sous la présidence d’Abraham FURTADO. Des décisions sont prises par cette assemblée… mais elles resteront lettres mortes, et de 1806 à 1808, toute une série de décrets sera prise pour protéger les paysans contre les usuriers juifs. Israël ne devait jamais pardonner à NAPOLEON ces mesures pourtant légitimes et il se vengera en favorisant les ennemis de l’Empire.
ROTHSCHILD trafique avec les Anglais, les renseigne sur l’état économique de l’Empire, leur sert d’agent de liaison. WATERLOO, qui marque la fin de l’Empire napoléonien, sera le point de départ de la prodigieuse fortune des Rothschild, ces « rois de la République », comme les appellera plus tard le député socialiste Jules GUESDE. WATERLLOO est en effet à l’origine du fameux coup de bourse qui fit du ROTHSCHILD de Londres, associé à celui de Paris, le plus puissant financier du Stock-Exchange.
Cette brusque fortune inspirera ces vers vengeurs au poète de la Légende des Siècles :
Vieillard, chapeau bas ! Ce passant (ROTHSCHILD)
Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ;
Il jouait à la baisse et montait à mesure
Que votre chute était plus profonde et plus sûre.
Il fallait un vautour à nos morts, il le fut.
Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes.
Un pamphlet de 1793 (je crois) au titre étonnant :
Louis XVI, roi des juifs et des François,
https://archive.org/details/lapentecote00unse/mode/2up
Mais finalement, ça n’a rien à voir ni avec les Juifs ni avec le décret présenté par l’article.
J’ai tjs des doutes quant à ces anciens documents. Le niveau de français qui y est exprimé est celui qu’on parlait sur le « tard ». Je me suis aussi tjs demandé à qui était destiné les contes de La Fontaine quand on sait que 80% des gens ne parlaient pas le français à l’époque où il écrivit ses contes. Je commence même à me demander si il a vraiment existé quand on sait que le français a mis tant de temps à s’établir telle qu’on la connait aujourd’hui. Il est un fait par ex que William Shakespeare n’a quasi pas existé.
Rappelons également le complot entre le grand maître de la loge bavaroise Illuminati et Mayer Amschell qui devait prendre le nol de Rothschild. L’objectif était de renverser les couronnes catholiques d’Europe. (Pour l’Angleterre c’était déjà fait et la Chatham House était plus puissante que Buckingham Palace.
Si Louis XV avait tenu compte de l’avertissement du monarque autrichien ( puisque le complot fut découvert et que toutes les cours furent informées) il aurait anéanti la franc maçonnerie et la révolution n’aurait pas eu lieu.
Quand il s’agit de Staline, une chose est gravée dans nos têtes : » des millions de personnes réprimées … Staline le boucher au couteau entre les dents »
Cette propagande anti Russie a commencé au début de la guerre froide, fomentée par les services du MI6. L’un des principaux imposteurs utilisés est Solzhenitsyn. Dans son livre L’archipel du Goulag, il a annoncé 66,7 millions de morts ( hors pertes militaires ) !!! Pour cette calomnie il lui a été décerné le prix Nobel…
Et maintenant – car les archives ont été ouvertrss – les chiffres réels sont connus. Ils datent d’ailleurs des rapports demandés par Khrouchtchev dans le cadre de sa politique de déstaliniisation. Ils furent bloqués par K et ont été déterrés par le Pr d’histoire Viktor Zemskov.
Pour toute la période de 1921 à 1953 il y eut :
Total des condamnés : 4 060 306.
Condamnés à la peine capitale : 799 455.
Cela représente donc HUIT CENTS MILLE et non les 66 millions de Soljenitsyne !!! Et nous avons lu et cru Soljenitsyne…
Les victimes comprenaient, entre autres, des trotskystes, des banderites, des terroristes, des espions, et des bandits. Et 85 % des condamnations à mort (682 mille sur 800 mille ) ont eu lieu en deux ans, en 1937 et 1938 sur une période totale de 32 ans.
Concernant Staline, il n’intervint pas dans ce processus judiciaire et non politique. Par contre il se consacra à éliminer les dirigeants de l’appareil de Trotsky.
Il y réussit pleinement mais la nomenclature du parti, Kroutchev en tête, finit par réussir à l’éliminer en l’empoisonnant.
Enfin. Staline n’avait pas réussi à faire aboutir, dans les années qui ont précèdé la guerre, ses projets d’une constitution démocratique et d’élections à bulletins secrets. Projets annoncés publiquement mais que Kroutchev (déjà lui) réussit à rendre impossibles en déclenchant une panique dans le parti.
Je vous donne entièrement raison. En fait, ce type était un pacifiste, le genre qui méritait le prix Nobel de la paix.
à noter que ce décret était déjà signalé par Henry Coston dans le numéro spécial d’avril 1944 de la revue revivre (revue qui avait pris la relève des Cahiers jaunes)
L’Égalité pour les juifs de France, pourquoi-pas, je suis pour l’Égalité humaine, don, je n’ai rien à redire à ce sujet, sauf qu’apparemment, à l’epoque, cette égalité n’était pas valable pour tous les citoyens français et c’est toujours le cas aujourd’hui.