Léon Gaultier est né le 1er février 1915 à Bourges.
Militant nationaliste, membre du PPF depuis sa création, il est aussi professeur d’histoire, de philosophie et de lettre.
Il intègre Saint Cyr en août 1939 et en sort avec le grade de lieutenant, assigné au 17ème bataillon de chasseurs alpins avec lequel il sert lors de la campagne de mai/juin 40.
En 1941, Léon Gaultier entre au cabinet de Paul Marion et travaille au ministère à l’information et à la propagande.
En 1943 il intègre la Milice française et fait partie de la dizaine de chefs miliciens qui se sont engagé sur ordre dans la Waffen, le 18 octobre 1943.
Après Senheim, il fait partie de la promotion de Bad Tölz et en sort le 4 mars 1944 avec le grade d’Untersturmfuhrer.
Il est gravement blessé le 10 août 1944 durant le 1er engagement de sa compagnie en Galicie.
Condamné en 1946 à 10 ans de prison, il est libéré le 2 juin 1948. Il devient directeur des relations publics pour l’agence Havas jusqu’en 1958, puis Directeur du Syndicat des grossistes en produits alimentaires.
En 1963 il est un des cofondateurs de la SERP avec Jean-Marie Le Pen, Philippe Marçais et Pierre Durand.
En 1972, il compte parmi les membres fondateurs du conseil national du Front national, sans avoir de responsabilité particulière. Après avoir milité quelques années au FN, Gaultier écrit épisodiquement dans Rivarol. Il est progressivement écarté du cercle des amis de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980 par les sionistes nommés à la direction par l’équipe de Jean-Pierre Stirbois.
Par la suite, il se consacre notamment à l’écriture de mémoires et de souvenirs, revenant sur son passé dans « Siegfried et le Berrichon », Ed. Perrin, 1991.
Présent le 20 avril 1991 à la Maison des mines à Paris,pour la réunion d’hommage organisée par l’association Les Amis de Saint-Loup, il sera blessé durant l’attaque organisé par des milices juives (agression dont Libération du 22 avril 1991 sous la signature d’Alain Léauthier se félicita).
Il décède le 18 juillet 1997.