Au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, le Président de la République sortant, Jacques Chirac (parodié toute la campagne en « Super Menteur »), arrive en tête avec 19,88 % des suffrages exprimés talonné par Jean-Marie Le Pen (16,86 % des suffrages exprimés) et enfin le Premier ministre socialiste sortant : Lionel Jospin, placé juste derrière (16,18 % des suffrages exprimés) est éliminé à la grande consternation de tout les représentants du Système qui sentent les premiers souffles du vent du boulet…
Au cours d’un entre-deux tours marqués par une haine et une hystérie d’un niveau inédit et de violence, tous les candidats du premier tour, tous les médias et corps constitués (au mépris de tous les devoirs de réserve…) appellent à voter pour Jacques Chirac, ou plutôt contre Jean-Marie Le Pen… À l’exception du Mouvement National Républicain, qui appelle au soutien du candidat Le Pen, et de Lutte ouvrière qui refuse de soutenir un candidat ou un autre.
Même si je n’ai pas espéré le miracle, ce moment fut un rêve pour moi, et pas seulement pour les cris
de porcs fraisd’orfraies du camp d’en face.Ah ! Ces bourgeois de gôche en larmes, hurlant leur haine du salaud frachouillard ! Ah ! Ces cosmopolites en Weston crantées nous rejouant Nuit et brouillard !