Le dimanche 8 mai 1988, alors que des amis et sympathisants de l’Œuvre Française commencent à se rassembler comme à leur habitude à proximité de l’église Saint-Augustin à Paris, pour honorer Jeanne d’Arc, un groupe d’une cinquantaine d’individus, déguisés en militants ultra, arborant des drapeaux tricolores et des croix celtiques fait irruption. Ils sont chaussés de rangers, portent des blousons noirs et ont le visage masqué par un foulard. Tous ont sur eux une arme camouflée (barre de fer, manche de pioche, étoile ninja).
Ils arborent un brassard blanc leur permettant de se reconnaître entre eux. Leur chef, Thierry « Pinhas » Attali, en porte deux. Sur un ordre de celui-ci, les membres du commando se mettent à frapper, visant systématiquement la tête et les membres des personnes présentes, cherchant à provoquer le maximum de blessures graves. Parmi eux, Meyer Habib, le futur député « français » et ami intime du bourreau Netanyahou. C’est un commando de l’OJC « Organisation Juive de Combat » (paravent ponctuel de la milice juive « Betar ») qui attaquent les militants. Leur basse besogne accomplie, ils s’enfuient en courant vers la gare Saint-Lazare, abandonnant en chemin leur matériel.
L’agression fait une quinzaine de blessés dont deux fonctionnaires de police, et deux personnes étant grièvement atteintes. Ni les personnes âgées ni les femmes n’ont été épargnées. Quatre des personnes agressées seront hospitalisées dont notre ami et directeur de Jeune Nation, Yvan Benedetti, frappé à la tête alors qu’il est au sol, qui en conservera quelques cicatrices ; et un septuagénaire qui restera plusieurs semaines dans le coma.
« Selon les rapports de police, l’attaque est « d’une violence extrême » : plusieurs personnes désarmées sont frappées. On compte huit blessés, dont quatre sérieusement et un grièvement (un septuagénaire qui restera dans le coma pendant plusieurs semaines) » (Le Figaro, 9 mai 1988)
Pierre Sidos, chef de l’Œuvre française, en réchappe sans égratignure mais ne devant son salut qu’à sa présence d’esprit de glisser sa main dans son veston vers son insigne : ses agresseurs le croyant alors armé, détalent !

Les quelques policiers postés à proximité surveillaient des bureaux de vote et c’est une voiture banalisée, passant par hasard, qui donnera l’alerte. L’agression est revendiquée par l’Organisation Juive de Combat, OJC.
L’incroyable bande dessinée publiée par Tribune Juive (13 mai 1988), juste après l’attaque de l’OJC contre les militants s’apprêtant à honorer Jeanne d’Arc :

Les policiers vont finalement interpeller aux alentours une dizaine des agresseurs sionistes.
« Trois des quatre personnes qui avaient été placées en garde à vue après l’attaque conduite contre des manifestants d’extrême droite, qui célébraient, le 8 mai, la fête de Jeanne d’Arc à Paris, ont été inculpées et écrouées, le mardi 10 mai, par M. Jean-Paul Valat, juge d’instruction à Paris. Il s’agit de Norbert Allouche, inculpé de coups et blessures volontaires ayant entrainé une incapacité totale de travail de plus de huit jours, de son frère Gilles, inculpé de détention d’arme de sixième catégorie, et d’Abib Mayer, inculpé de violences à agent. » (Le Monde, 12 mai 1988)
Le soir même, Jean-Pierre Pierre-Bloch intervient en leur faveur auprès de la police judiciaire.
Malgré tout, des poursuites sont engagées contre quelques agresseurs. Certaines sont abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune »… D’autres agresseurs sont jugés non sans que des pressions venues du plus haut niveau politique se soient exercées sur le parquet.
Au total, seuls trois seront condamnés (sur la cinquantaine de membres du commando) à deux ans de prison avec sursis dont Meyer Habib qui avait quand même fui en Israël pour échapper aux pandores, et qui finalement ne remboursera jamais aux Fonds de garantie pour l’indemnisation des victimes des actes de terrorisme les sommes versées aux blessés du guet-apens…
« Meyer Habib est condamné à deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans pour coups, violences volontaires et rébellion contre les forces de l’ordre. Une peine ramenée à un an avec sursis par la cour d’appel de Paris et confirmée en Cassation en 1992 » (Le Nouvel Obs, 1er décembre 2023)
Source vidéo : extrait du documentaire de Philippe Girard « Le descendant » détaillant le parcours de Thierry « Pinhas » Attali, membre du Betar qui a participé au guet-apens du 8 mai et raconte le déroulement de l’agression par le commando juif.
Voir aussi :
Beaucoup d’audace dans cette attaque. L’ennemi est désigné. Les nôtres n’ont pas toujours eu les même résultats. Contrairement à Madelin, Habib est toujours resté fidèle à son idéal. Sous estimer l’adversaire c’est ce condamner à perdre. La tristesse c’est de voir aujourd’hui des identitaires gaulois s’associer aux racialistes juifs dans une lutte anti magrébins-palestiniens.