Vous avez aimer le confinement, vous adorerez le couvre-feu. Le président de la République et le Premier ministre ont en effet imposé un couvre-feu depuis samedi dernier zéro heure de 21 h à 6 h du matin en Ile-de-France et dans huit métropoles (Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse) pour une durée d’au moins six semaines, la mesure pouvant être prolongée. Comme au printemps, pendant le confinement, il faudra se munir d’une attestation dûment remplie et paraphée si l’on se déplace aux heures interdites. Le contrevenant écopera d’une amende de 135 euros, puis de 1 500 euros, puis de 3 750 euros et de six mois de prison ferme. On a libéré au printemps parce que, nous disait-on, ils manquaient d’air et risquaient de contracter le coronavirus derrière les barreaux, des milliers de détenus multirécidivistes dangereux et voilà qu’après avoir embastillé l’écrivain et judéologue Hervé Ryssen, on s’apprête à incarcérer les personnes insuffisamment respectueuses du couvre-feu. Il ne fait pas bon se promener dans la rue à 21h02 ou à 5h57 ! Mais le ministère de l’Intérieur fait toutefois un effort : « on pourra toujours continuer à écrire sur un papier libre, notamment pour les personnes les plus âgées ou les gens qui n’ont pas d’imprimante ou de photocopieuse à disposition immédiatement » et ainsi combler l’absence de l’attestation, a tenu à préciser Gérald Darmanin. Quelle bonté !
Ce couvre-feu, outre qu’il constitue une atteinte intolérable à la liberté de circulation et de réunion — le chef de l’Etat a précisé que, même en famille, il ne fallait pas se réunir à plus de six et qu’il convenait de porter un masque même à domicile, peut-on aller plus loin dans la folie et la tyrannie ? —, est évidemment une catastrophe pour l’économie en général, et singulièrement pour le secteur de la restauration déjà très lourdement atteint par le confinement printanier. Sait-on que la dette publique française a atteint fin juin un nouveau sommet historique de 2 638,3 milliards d’euros, soit 114,1 % du PIB, un record absolu ? C’est 12,7 points de plus qu’au premier trimestre 2020 et 49,6 points de plus qu’en 2007. Hélas, ce n’est même qu’un début, car d’ici la fin 2020, la dette atteindra certainement la barre des 125 % du PIB, compte tenu des nouvelles mesures coercitives et liberticides prises par les pouvoirs publics. Comment se relever d’un tel choc, d’une telle tragédie ?
Mais le gouvernement ne semble pas s’en préoccuper. Ce qui le mobilise, c’est le combat contre Dieudonné. Alors que l’humoriste avait organisé un spectacle le 9 octobre en Meurthe-et-Moselle, sans en avertir les autorités locales, puisqu’il est partout interdit, sous la pression d’un certain lobby, la “préfète” du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, a porté plainte contre l’organisateur du spectacle et contre le propriétaire du hangar pour « mise en danger de la vie d’autrui », au motif que certains spectateurs ne portaient pas le masque et que la fameuse distanciation sociale n’avait pas été partout scrupuleusement respectée. La “préfète” a dénoncé une « attitude irresponsable » et un spectacle “illégal” qui a réuni 300 personnes, « serrées les unes contre les autres, et dont une bonne partie ne portait pas de masque. Il s’agit d’un cluster potentiel. Ce genre de comportement vient anéantir tous nos efforts, c’est inacceptable et c’est aussi un mépris profond pour nos soignants » a-t-elle conclu avec grandiloquence.
Le pouvoir ose poursuivre Dieudonné pour mise en danger d’autrui alors que l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture l’allongement de 12 à 14 semaines du délai pour avorter, avortement tardif qui consiste à écraser la tête du bébé et à couper le fœtus en morceaux ! Le pouvoir ose disserter sur la mise en danger d’autrui alors que les crimes les plus abjects, les plus barbares se multiplient en toute impunité sur notre territoire, et qui sont le plus souvent le fait d’éléments allogènes hostiles que rien ne rattache à notre pays et à notre civilisation. A commencer par celui de la lycéenne Victorine Dartois agressée sexuellement, passée à tabac et étranglée avant d’être noyée le 26 septembre à Villefontaine en Isère dans un ruisseau par un Martiniquais au prénom et au nom pourtant bien français, Ludovic Bertin, preuve que, contrairement à ce que dit Zemmour, il ne suffit pas que les prénoms soient francisés pour que le problème cesse et que les crimes n’aient plus cours. Ludovic Bertin était connu des services de police et de la justice pour avoir été condamné à une dizaine de reprises pour des délits de droit commun. Il faut faire fort pour avoir déjà été condamné dix fois pour des délits alors que l’on a à peine 25 ans. Naturellement, le meurtrier tente de minimiser sa responsabilité, en parlant d’une simple dispute et d’une bousculade involontaire qui auraient mal tourné. La police est sceptique face à ces déclarations mais la presse, toujours complaisante quand il s’agit d’éléments exotiques, le décrit comme un garçon gentil et sans histoire qui aurait simplement fait une bêtise. Ecœurant !
Ironie de l’histoire, c’est un 16 octobre, en 1793, que la Reine Marie-Antoinette a été guillotinée place de la Révolution à Paris par la Première République. Et c’est un même 16 octobre, en 2020, 227 ans plus tard, que la République est à son tour décapitée par un allogène de 18 ans, né en Russie et d’origine tchétchène. Les Républicains ont une certaine audace à se scandaliser, les yeux embués de larme et les trémolos dans la voix, de la décapitation, certes sauvage, d’un enseignant d’histoire d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine quand on sait que leur République est née de la Terreur, qu’elle a fait un usage massif de la guillotine, contre les ennemis supposés de la Révolution, et que la décapitation a de plus été utilisée comme moyen de mise à mort jusqu’en 1981. Les Charlie se scandalisent de cet « acte barbare » mais qui a fait venir par millions des étrangers extra-européens sur notre territoire, qui a traité de racistes tous ceux qui s’opposaient à la submersion de notre pays, au Grand Remplacement ?
Ils récoltent ce qu’ils ont semé. De plus, favoriser par tous les moyens une forte immigration mahométane en France et parallèlement provoquer les musulmans qui sont des millions chez nous en montrant à des élèves de 12-13 ans, dont beaucoup, dans les Yvelines, sont de culture et de religion musulmanes, leur prophète Mahomet nu, accroupi, dans une position très dévalorisante voire insultante ne peut déboucher que sur un océan de violences en tous genres. Charlie Hebdo agit de manière criminelle, agite en permanence un chiffon rouge et feint de s’étonner des conséquences. Nous n’avons pas, pour notre part, à prendre parti entre des républicains maçons et laïcards qui nous ont conduits au désastre et à la ruine, qui salissent notre histoire, méprisent notre foi, détruisent notre pays, multiplient les provocations et des djihadistes prêts à toutes les violences pour asseoir leur domination. Dans une situation de plus en plus chaotique voire apocalyptique, il faut d’abord protéger les nôtres, sauver ce qui peut l’être et ne pas se mêler de ces querelles entre ennemis où nous avons tout à perdre.
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RIVAROL.
Editorial du numéro 3443 de RIVAROL daté du 21 octobre 2020