TOUT DANS NOTRE MONDE repose sur l’inversion mentale et morale, intellectuelle et spirituelle. Un avocat a ainsi pour fonction de défendre son client, fût-il accusé des pires crimes. Or un certain nombre d’avocats et de juristes ont signé le 6 mai sur le site Internet de l’Obs une tribune commune dans laquelle ils appellent à l’embastillement immédiat d’Alain Soral condamné pour délit d’opinion. Me Alain Jakubowicz qui a défendu avec hargne et arrogance le pédocriminel et assassin multirécidiviste Nordahl Lelandais et qui a reconnu sur le plateau de Bourdin avoir menti pour le défendre veut que le président d’Egalité et Réconciliation soit arrêté et emprisonné sur-le-champ. Le même Jakubowicz qui a combattu avec fougue contre la double peine pour les immigrés clandestins, double peine qui a été abolie par Nicolas Sarkozy, le même qui demande toujours plus de droit et de protections juridiques et administratives pour les migrants, pour les délinquants et criminels de droits commun, se montre tout à coup ultra-répressif quand il s’agit de considérations jugées antisémites, homophobes, racistes, complotistes, négationnistes, sexistes.
LE TEXTE cosigné par Mario Stasi, avocat et président de la LICRA, Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, qui avec son nom, veut sans doute réveiller les consciences prétendument endormies, Sacha Ghozlan, président de l’UEJF, Pierre Mairat, coprésident du MRAP, Marc Knobel, président de « J’accuse ! », Alain Jakubowicz, avocat et président d’honneur de la LICRA, Michael Ghnassia, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation, Patrick Klugman, avocat, Stéphane Lilti, avocat, Jean-Louis Lagarde, avocat, Ilana Soskin, avocate, Stéphane Nivet, délégué général de la LICRA, mérite qu’on le cite longuement tellement il en dit long sur les marchands de haine et les esprits totalitaires et liberticides que nous subissons : « Le 15 avril dernier, une juridiction française, la 13e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, a eu le courage de briser un tabou : condamner le premier antisémite de France, Alain Soral, à une peine d’un an d’emprisonnement ferme pour contestation de crime contre l’Humanité et, fait inédit dans l’histoire judiciaire française, elle a délivré un mandat d’arrêt à l’audience. L’appel n’étant pas suspensif, il était acquis que Soral serait interpellé et écroué, conformément à la décision prononcée. Chacun pouvait alors espérer qu’une étape était franchie et que la République avait enfin atteint son seuil de tolérance contre les obsédés de la haine des Juifs.
C’était sans compter le parquet de Paris qui vient d’en décider autrement. Tout d’abord en faisant appel du mandat d’arrêt, estimant que la loi de 1881 sur la presse, en vertu de laquelle Soral a été condamné, ne relevait pas du droit commun, mais du « droit politique » et n’autorisait pas l’incarcération du comparant séance tenante. Ensuite, en violation du caractère non suspensif de cet appel, en refusant de faire interpeller Alain Soral, ne craignant ni la voie de fait, ni la honte de servir de supplétif aux avocats de la défense. En ouvrant un tel débat, le Parquet tombe dans le piège des professionnels de la haine : faire accroire l’idée que le racisme et l’antisémitisme seraient des délits politiques et des délits d’opinion. Ces deux décisions du Parquet doivent être désignées pour ce qu’elles sont : un Munich judiciaire à la faveur duquel, croyant protéger le droit, on finit par protéger les racistes et les antisémites de toute sanction effective et par organiser leur impunité. Si la France s’est dotée d’un arsenal judiciaire contre le racisme et l’antisémitisme, ce n’est pas par hasard. Ce n’est pas une lubie ou un caprice exigé par telle ou telle communauté. Ce n’est pas un cadeau consenti à telle ou telle souffrance. C’est une nécessité vitale pour notre régime de libertés en raison du fait que ces fléaux ont défiguré l’Humanité et qu’ils tuent encore selon une mécanique immuable : l’ensauvagement des mots précède, toujours, l’ensauvagement des actes. Un raciste ou un antisémite qui appelle à la haine est une bombe à retardement et à fragmentation pour le corps social. […] Assurément, grâce à une justice devenue paralytique, Alain Soral doit se sentir heureux comme un antisémite en France. »
ET LA LICRA de demander, que dis-je, d’exiger, que le Parlement sorte les délits dits racistes du droit de la presse, encore relativement protecteur (bien que de moins en moins) et les assimile à des délits de droit commun, ce qui permet la détention préventive, la comparution immédiate, la mise en œuvre de mandat d’arrêt dès la première instance, etc. Si une telle évolution législative se produisait, il est inutile de préciser que nous ne pourrions plus exercer notre métier de journaliste, de polémiste, de pamphlétaire, d’analyste politique. La tâche est déjà délicate et périlleuse aujourd’hui, elle deviendrait alors impossible. Et c’est bien sûr ce qui est recherché. Comme il est voulu que n’apparaisse plus aucune opinion dissidente sur les réseaux sociaux, d’où la discussion par le Parlement dès le mois de juin d’une proposition de loi visant à censurer sous 24 heures tous les contenus jugés haineux sous peine pour l’hébergeur d’une peine de plusieurs dizaines de millions d’euros, l’équivalent de 4 % du chiffres d’affaires mondial annuel. Sachant que les géants du web sont tous des sociétés privées à but lucratif, les hébergeurs ne prendront évidemment aucun risque et appliqueront le principe de précaution qui consistera à censurer impitoyablement toute expression ou toute personnalité jugée ou étiquetée politiquement incorrecte.
NON SEULEMENT on poursuit un avocat, Me Damien Viguier, simplement parce qu’il défend dans ses conclusions son client, Alain Soral, ce qui est inouï, et contraire à toute la tradition et à l’esprit du droit (voir RIV. du 9 mai 2019), mais de plus voilà qu’on poursuit une personnalité qui a pourtant été sommée de s’expliquer à huis clos, donc en principe en liberté, devant une commission parlementaire à l’Assemblée nationale. C’est en effet la mésaventure qui est arrivée à Yvan Benedetti. Alors qu’il était entendu le 25 avril dernier par la commission d’enquête relative à la lutte contre les groupuscules d’extrême droite (naturellement, il n’y a pas de commission équivalente luttant contre les groupuscules d’extrême gauche, les antifas, les Black Blocks, pourtant autrement violents et dangereux que les groupes nationalistes !), le porte-parole du Parti nationaliste français (PNF) aurait tenu des propos révisionnistes. De sorte que les députés ont saisi la justice pour contestation de crimes contre l’humanité. Mais à partir du moment où Benedetti devait s’exprimer sous serment, s’engager à dire la vérité et à répondre loyalement aux questions qui lui étaient posées, à huis clos, comment pouvait-il mentir, travestir sa pensée, renier ses convictions et son combat ? Il a en effet suffi qu’interrogé explicitement sur le sujet, il rendît hommage au Professeur Faurisson dont il a salué « le caractère très sérieux » des travaux et contesté le chiffre des six millions de victimes juives pendant la guerre qui est, selon lui, du “pipeau” pour qu’il fût poursuivi. « Vous me parlez des nombreuses études et documentaires, mais cela ne veut pas dire grand-chose. Un film avec un bon scénario et de bons acteurs, vous lui faites dire ce que vous voulez » aurait déclaré Yvan Benedetti qui aurait ajouté : « Il y a eu des morts, bien évidemment, mais pas six millions. Regardez les chiffres qui ont été annoncés pour le camp d’Auschwitz : on est parti de 4 millions de morts, et aujourd’hui le chiffre officiel est de 200 000 ». Cela a suffi pour que les députés mélenchoniste Muriel Ressiguier (LFI) et macronien Adrien Morenas (LREM), respectivement présidente et rapporteur de la Commission, rédigent un communiqué commun indiquant leur intention de saisir la justice. Manifestement ils n’ont pas été séduits par la « bonne nouvelle » pour l’humanité annoncée par feu le sulfureux universitaire selon Yvan Benedetti (« Robert Faurisson a annoncé une nouvelle qui pourrait être une bonne nouvelle pour l’humanité, à savoir que, peut-être, des hommes n’avaient pas été capables de faire ce que le tribunal de Nuremberg, de manière très politique, a voulu prêter à un régime et à tout un peuple ») De telles audaces étaient évidemment de trop pour des députés français dont le conformisme idéologique et la judéoservilité absolue sont des exercices obligés. La liberté recule décidément chaque jour un peu plus dans notre pays.
[…]
Jérôme BOURBON.
Editorial du numéro 3377 de RIVAROL daté du 15 mai 2019.
Nos ennemis dont il ne faut pas nommer l’ethnie sont champions pour utiliser avec virtuosité l’inversion accusatoire, sont en définitive responsables des crimes qu’ils ont imputés à l’Allemagne et à son régime.
L’holocauste, c’est eux qui s’en rendus responsables en bombardant impitoyablement 80% des villes allemandes à commencer par l’opération de Dresde. Le chef de l’escadre, pour y faire ce travail, Jules Harrys, appartenait à une certaine espèce de piétons de la Mer Rouge, comme par hasard.
Quel soulagement de savoir grâce au courage de Faurisson, Reynouard, Zündel, Mattogno, Verbecke, que le système national-socialiste, même s’il n’a pas été parfait n’a pas été coupable des crimes immondes qu’on lui a imputé.