FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT (EDITIONS), 270 pages, Chiré 25,30 €
Le Suaire d’Oviedo est un linge taché de sang qui aurait été posé sur la tête de Jésus après sa mort. Relique aussi mystérieuse et problématique que le Linceul de Turin – dont l’exposition en 2010 a été vue par plus de deux millions de personnes -, il frappe par sa complémentarité avec ce dernier : même groupe sanguin, cohérence parfaite avec les évangiles, que ces deux reliques illustrent et auxquelles elles apportent le poids d’un « témoignage sur le témoignage », muet, mais terriblement réaliste.
Ce qui frappe également l’observateur de bonne foi de ces deux linges, c’est leur surinformation en données scientifiques très précieuses, qui échappaient totalement aux connaissances des contemporains de l’événement auquel elles se rapportent. À l’examen, il apparaît aujourd’hui qu’aucun homme n’aurait pu subir sans défaillance majeure et jusqu’au bout cette épreuve véritablement surhumaine des souffrances de la Passion. Pourtant Jésus a bien revêtu notre condition d’homme en toute chose et peut dire à chacun et pour l’éternité : Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé.
L’étude pluridisciplinaire historique, scientifique et médicale, dont ce livre esquisse la synthèse, permet de reconstituer le parcours des souffrances physiques et morales de Jésus, de Gethsémani au Sépulcre.
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