Les Amis de la Culture Européenne, 316 pages, 18 €
Désignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie « secret », « mystère », termes directement évocateurs d’ésotérisme et d’initiation Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire, appartient aux profondeurs de l’âme européenne.
S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nordétrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même des divers domaines initiatiques.
Paul-Georges Sansonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée. Il est titulaire d‘un doctorat de lettres traitant de l’ésotérisme des romans arthuriens. Ce dernier travail est accessible au public sous le titre Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire.
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