Syrie : les massacres d’Alep, comme un arrière-goût d’Irak et de Kosovo
La bataille d’Alep s’est terminée par une défaite décisive des forces jihadistes et terroristes soutenues par les atlantistes et les pays arabes du Golfe arabo-persique. La perte d’Alep, seconde métropole de Syrie met fin au projet initial de Washington d’en faire une sorte de tête de pont ou un second Benghazi pour une invasion graduelle de la Syrie en vue d’y renverser le régime du président Bachar el-Assad et y installer un chaos permanent conforme aux intérêts de l’Entité sioniste qui occupe la Palestine.
Sans surprise aucune, les médias occidentaux et arabes acquis à la cause des « égorgeurs modérés » ont officiellement commencé leurs lamentations orientées en évoquant des exactions contre des civils puis des massacres.
Des lamentations qui ne sont pas sans rappeler celles que l’on nous a déjà servi avec les couveuses koweïtiennes dont les nourrissons auraient été jetés par les fenêtres par les soldats irakiens, ou les ampoules d’armes chimiques, bactériologiques ou nucléaires prétendument cachées par Saddam Hussein et brandit au Conseil de sécurité ou encore les pseudo massacres de Kosovars albanais par les soldats serbes de Milosevic… Poudre aux yeux !
Le ridicule est atteint lorsque la représentante permanente américaine aux Nations-Unies est allée jusqu’à comparer un massacre fictif de civils à Alep avec les massacres de Bosnie et du Rwanda. Rien que ça… Au passage elle a bien pris soin de ne pas rappeler les innombrables bavures américaines, appelées « dégâts collatéraux », commis en Afghanistan et en Irak.
Certes, à Alep, des civils étaient piégés au milieu de ces combats sporadiques et à intensité variable puisque les rebelles ont abattu des civils fuyant leurs zones de contrôle pour tenter d’emprunter les corridors humanitaires. Mais le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a confirmé lundi 14 décembre ne pas détenir d’informations attestant que les troupes gouvernementales syriennes perpètreraient des atrocités sur les civils à Alep. « Nous n’avons pas d’informations à ce sujet, parce que le gouvernement syrien ne permet pas à nos représentants d’entrer dans le pays (…). Or il importe de le faire pour dissiper les craintes des habitants d’Alep et d’autres villes syriennes » a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme.
Et s’il y a eu des dérapages à Alep et des crimes contre les civils, ce sont plutôt ceux des petits protégés des Occidentaux qui ont fusillées des centaines de personnes lors de leurs tentatives de quitter la ville assiégée ; qui ont utilisés comme bouclier humain des centaines de milliers de civils pour stopper l’offensive de l’armée syrienne ; et qui ont infligés des tortures aux proches de ceux qui sont parvenus à échapper à leur barbarie !
En réalité, les médiats et les États mentionnés ci-dessus se lamentent sur la perte de terroristes armés comme « Jeich Fath Sham » (Armée de la conquête du Levant) ou « Ahrar al-Cham », groupes affiliés à des organisations comme l’État Islamique ou Al-Qaïda, pourtant classées terroristes par les mêmes…
La propagande se radicalise à chaque fois que les sponsors des marionnettes, qualifiées de « démocrates » ou de « modérés », essuient une défaite. Celle d’Alep est sans appel : on crie au génocide…