JOUR 3
Nous commençons cette nouvelle journée par un nouveau tour de la ville, de jour cette fois-ci et sous un beau soleil !
De nouveaux monuments s’offrent à nous: l’église orthodoxe, la Première École roumaine construite en 1495, la bibliothèque d’architecture « brancoveanesque », style architectural typique roumain.
Avant de quitter définitivement Brașov nous montons sur les hauteurs pour profiter d’un panorama magnifique sur la vieille ville et ses remparts.
Nous partons vers Sinaia par une petite route au pied des Carpates. Nous nous arrêtons au monastère de Sinaia pour visiter l’ancienne et la nouvelle église, l’une datant de Canracuzino au XVIIe siècle et l’autre de la fin du XIXe siècle, construite par le roi Carol Ier.
La visite finie nous nous rendons au château de Peleș, palais d’été du roi Carol Ier. D’un style néo-renaissance impressionnant, ce palais était à l’époque de sa construction (fin XIXe) le plus moderne d’Europe : électricité dans toutes les pièces, eau courante, téléphone, chauffage central et même ascenseur. Réputé plus beau château de Roumanie, il s’agit véritablement d’une pépite culturelle à visiter.
Déjà, l’heure de rentrer à Bucarest arrive et nous reprenons la route. Nous faisons halte au pied de la croix de Tancabesti érigée sur le lieu du meurtre d u capitaine Corneliu Codreanu. Assassiné le 30 novembre 1938 avec les 3 Nicadori et les 10 Decemviri par la police du roi félon Carol II, Corneliu Codreanu était le chef du mouvement La Garde de Fer, mouvement nationaliste roumain historique.
Hommage sobre rendu à ces héros roumain, nous nous rendons au musée militaire de Bucarest. Le musée fondé en 1923 à l’ordre du Roi Ferdinand retrace l’histoire militaire roumaine depuis l’Antiquité Dace jusqu’à aujourd’hui dans une collection de plus d’un million de pièces, comprenant également chars et aviation.
La visite finie, nous sommes accueillis au sein des locaux du quotidien national conservateur Romania Libéra pour discuter des situations politiques roumaine et française avec le directeur du journal ainsi que le représentant « d’Alliance Nationale », formation politique conservatrice locale. La France, très souvent moteur pour le pire comme le meilleur dans l’histoire de l’Europe, est attendue à la pointe du combat contre la subversion par nos camarades européens. À cet égard, le mouvement des gilets jaunes cristallise toutes les attentions et nos camarades européens sont très au fait des événements se déroulant en France.
Au terme de cet échange très intéressant, nous retrouvons nos amis légionnaires dans un restaurant du vieux Bucarest, dans le « Micul Paris » ou le « petit Paris ».
Au terme d’un diner traditionnel avec chants et violons, nos amis nous raccompagnent jusqu’à la gare. Il est maintenant l’heure pour nous d’entamer la seconde partie de notre voyage : direction la Bulgarie !