Les électeurs du Royaume-Uni ont décidé par référendum, le 23 juin 2016, de quitter l’Union Européenne, l’U.E..
En dépit des menaces à peine voilées de Merkel et de Hollande, d’un matraquage médiatique jouant sur la peur, n’hésitant pas exploiter l’assassinat d’une députée britannique pour contraindre les Britanniques à voter pour le maintien du Royaume-Uni dans l’U.E., ceux-ci ont gardé la tête froide et décidé de quitter l’organisation bruxelloise.
Ce « Brexit » constitue une défaite pour les forces mondialistes qui tentent, à travers la constitution de cette structure supranationale qu’est l’U.E., de parvenir rapidement à la formation d’un gouvernement mondial, avec en première étape, une gouvernance transatlantique dont le Traité transatlantique (TAFTA) est une pierre milliaire. Il marque le refus d’une fraction importante du peuple anglais de continuer à être spolié de ses richesses, de subir l’invasion migratoire que lui impose une classe politique mondialisée qui conduit une politique de trahison. Il est en cela représentatif d’un sentiment croissant qui monte chez tous les peuples d’Europe.
Le « Brexit » est un revers cinglant pour la caste technocratique bruxelloise et pour la camarilla politicienne aux affaires dans la plupart des gouvernements des Etats membres de l’U.E. Il porte un coup sévère à la voie soviétoïde et bureaucratique empruntée par les mondialistes depuis les années 1970 et que, de plus en plus, les peuples d’Europe rejettent.
Pour autant, ne soyons pas dupes. Le « Brexit », soutenu par une partie des financiers de la City londonienne qui ont pris acte de cette situation, est pensé par eux comme ouvrant une alternative politique à celle de l’U.E. pour atteindre le même objectif. Celle-ci a pour caractéristique une plus grande souplesse, marquée par la suppression de la paperasserie sclérosante de Bruxelles. Elle doit permettre aux financiers de la City d’attirer plus facilement les capitaux internationaux et de placer ainsi la Grande-Bretagne à la tête d’un projet destiné à atteindre le but du gouvernement mondial en circonvenant plus subtilement les peuples qui rejettent l’approche mondialiste bruxelloise.
Néanmoins, la volonté exprimée par le Royaume Uni de sortir de l’U.E. constitue une commotion majeure pour les élites mondialisées de l’oligarchie européiste et bruxelloise dont les prébendes sont menacées. Ne serait-ce que pour les conserver, celles-ci vont inévitablement réagir et, probablement, user du « non » britannique à Bruxelles pour aggraver les lois liberticides qui pèsent sur les peuples d’Europe. Ce faisant, elles vont exacerber inévitablement les contradictions qui minent l’U.E… Par sa nature d’essence totalitaire, elle est condamnée à être toujours plus sclérosée et irréformable, à l’image de ce qu’était l’Union soviétique de nature analogue.
Le « Brexit » a ouvert une faille capitale au sein des forces européistes et mondialistes pour la première fois depuis des décennies. L’exemple anglais fera des émules. Il importe d’exploiter cette faille et de l’élargir, profitant du fait qu’elle en appelle inévitablement d’autres, récurrentes.
Le Parti Nationaliste Français réaffirme en conséquence son soutien aux forces nationalistes des autres peuples d’Europe qui luttent pour se délivrer de l’emprise mondialiste. Il appelle plus que jamais les Français non reniés à faire preuve de lucidité, à s’unir, à se former pour constituer l’outil nationaliste révolutionnaire qui permettra de modifier le cours de l’histoire et assurer à la France et aux autres peuples d’Europe un avenir fidèle à leur tradition millénaire.
Oui moi je suis pour le brefix