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Intervention de Camarazii (Roumanie) au Congrès des Nationalistes
Traduction française de l’intervention d’un représentant du mouvement roumain Camarazii au congrès des Nationalistes qui s’est tenu les 11, 12 et 13 novembre 2022 à Lyon :
Chers camarades français,
je m’appelle Bogdan Alecu et je suis le représentant du groupe d’action nationaliste « Camarazii » (les Camarades) de Roumanie.
Et dès que nous avons entendu parler de votre nouvelle initiative, de la nouvelle voie que vous avez empruntée, nous n’avons pu que nous réjouir et vous envoyer le message de soutien suivant. Le fait que vous vouliez vous concentrer sur l’éducation et la formation des jeunes dans un esprit nationaliste digne, avec l’amour de Dieu et de la patrie et de votre propre famille, ne peut que nous donner un argument solide pour croire que vous êtes sur la voie de la formation d’une Nation forte vraiment digne du peuple français.
D’autant plus que nous sommes entourés aujourd’hui de toutes sortes de défis venant de l’extérieur, nous sommes confrontés au principe de « cancelculture », à ce néo-bolchevisme et à ce néo-marxisme, il faut que la jeunesse soit préparée à ne pas tomber dans ces pièges qui lui sont automatiquement tendus. que nous courions après des votes éphémères n’apportera rien de bon tant que la nation ne sera pas préparée à comprendre ce saint idéal et ne pourra donc pas construire une solide patrie.
Afin de mieux comprendre pourquoi nous nous réjouissons et embrassons votre nouvelle voie avec tant de ferveur et d’affection, je vais faire une brève incursion historique et vous parler du symbole du nationalisme en Roumanie, du capitaine Corneliu Zelea Codreanu, le fondateur de la Légion de l’Archange Michel, qui allait devenir le Mouvement Légionnaire dans notre patrie. Dès le début de son activisme nationaliste, le capitaine a été actif au sein de la Ligue nationale de défense chrétienne, dirigée par son professeur et mentor, le Professeur Cuza. Au cours de ces années et avec l’entrée en politique de la Ligue, le capitaine ne se retrouve plus sur le chemin que la Ligue a pris, il ne s’identifie plus à ses principes, souhaitant ainsi créer son propre groupe, qui porterait le nationalisme en Roumanie à un autre niveau, et forme ainsi la Légion de l’Archange Michel en 1927. La Légion de l’Archange Michel et, plus tard, le Mouvement Légionnaire n’étaient pas destinés à être un parti mais une nouvelle école, une école qui éduquerait la jeunesse et la société roumaine, la rendant capable de faire avancer le pays, de créer une base solide sur laquelle le pays se tiendrait tout au long des siècles à venir. Ces principes étaient liés à la foi en Dieu, à l’amour de la patrie, à l’honneur de la mémoire des héros qui se sont sacrifiés pour la patrie sur les champs d’honneur, dans les camps et les prisons, à l’amour de la famille et, enfin et surtout, à l’amour de la Légion.
Le capitaine nous incite à aimer la tranchée, car le nationaliste doit être en lutte constante, pour être digne de son destin, toujours un et capable de s’élever au-dessus de toutes les tempêtes, afin de pouvoir combattre et résister à tous les défis de la vie. Il faut aussi détester l’embourgeoisement, car la salon bourgeois est ce lieu où les gens se rencontrent et parlent sans sens et sans force, où des mots creux sont prononcés, faisant ainsi tomber chacun dans la monotonie et l’indifférence. C’est pourquoi le nationaliste doit faire face à l’ennemi, l’identifier et le combattre avec toutes les armes dont il dispose.
Si auparavant, l’ennemi se trouvait chez les marxistes, aujourd’hui, c’est bien plus un neo-communisme qui s’est transformé en diverses associations promouvant la « cancelculture », le néo-bolchevisme, promouvant une culture qui souille le nom du Christ, nous exhortant à abandonner le culte de la nation chrétienne, nous invitant à en embrasser un autre qui est destiné à non seulement nous écraser en tant qu’individus mais aussi à détruire toute la nation et implicitement le continent européen tout entier. Si les jeunes sont préparés à comprendre cela et à vivre une discipline de fer, ils seront en mesure de tenir tête à cet ennemi. Mais la bataille principale doit être menée avec nous-mêmes, chers camarades. Nous devons abandonner nos egos et nos ambitions personnelles, laisser derrière nous la triste habitude de la guerre fratricide pour rester sur le même bateau et le mener ensemble à bon port.
Le capitaine a déclaré que pour prendre le pouvoir, il fallait une révolution culturelle et non une révolution armée, car une révolution armée signifiait automatiquement une guerre fratricide, les Roumains se battant contre les Roumains pour le pouvoir, alors qu’une révolution spirituelle signifiait que le peuple devait comprendre ce message de nationalisme et être prêt à se battre et à se sacrifier pour l’idéal sacré de créer un pays lumineux comme le saint soleil dans le ciel !
Camarades, le capitaine décrivait les politiciens par la métaphore suivante . Il part d’une simple comparaison entre le Danube et la mer Noire. Le Danube, qui est une eau douce, se jette depuis des milliers d’années dans la mer Noire, qui est une eau salée. Bien que cette eau douce se déverse depuis des milliers d’années dans la mer salée, celle-ci ne s’est pas du tout adoucie. Les jeunes politiciens étaient le Danube dans sa vision, qui au début avait de nombreux et beaux objectifs, mais une fois entrés dans le monde politique et le parlement, ils sont devenus ce que les politiciens plus âgés étaient.
C’est pourquoi, chers camarades français, le fait que vous ayez décidé de vous attacher davantage à éduquer la jeunesse dans l’esprit nationaliste à l’amour de la patrie et du Christ, de la conduire à l’amour de la famille et de l’histoire pleine et glorieuse du peuple français, avec la conviction que vous réussirez, ne peut que nous réjouir et nous voyons en vous des bases solides pour la suite. Même si nous ne vivons pas pour récolter les lauriers de cette victoire du nationalisme, nous avons la certitude d’avoir construit une base solide pour les générations qui viendront après nous, pour lesquelles nous avons commencé à porter la lutte jusqu’à la victoire.
En conclusion, chers camarades, je vous laisse avec une leçon, à laquelle je vous demande de faire confiance : Celui qui se bat même seul pour Dieu et sa Patrie ne sera jamais oublié ni vaincu.
Chers camarades français, les camarades roumains sont avec vous !
Vive la Roumanie, Qui vive ? France !
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