La démocratie sélectionne les médiocres et les élections nourrissent la démence. La médiocrité du personnel politique se traduit par le déclin d’une Europe occidentale et plus particulièrement d’une France infectée d’un républicanisme purulent à l’image de ces personnes percluses de rhumatismes infectieux. La démence se manifeste par les propos d’un président de leur République qui, sur fond de campagne présidentielle, dit vouloir « emmerder » ceux qui, en définitive, résistent à sa politique acharnée de piquage anti covid généralisée. Politique qui, rappelons-le ne se justifie pas au vu de la gravité de ladite « pandémie » et qui, à la lecture des statistiques officielles, provoque un nombre inquiétant d’effets secondaires au point que le rapport bénéfice/risque est oiseux, même si la Macronnerie s’efforce de le nier et le masquer.
Un chef d’Etat se doit de rassembler son peuple. Celui-là le divise et l’insulte. Ses appels à l’«apaisement» se sont traduits en réalité en montant les Français les uns contre les autres : mondialistes contre populistes, européistes contre souverainistes, déracinés des métropoles contre enracinés des périphéries, « élites » contre « gilets jaunes » et maintenant vaccinés contre non-vaccinés. Employer de tels termes relève du langage d’un charretier mais pas de celui d’un chef d’Etat. Mais pourquoi s’en étonner après tous les propos insultants et injurieux qu’il a lâchés au fil des ans : « les Gaulois réfractaires, les gens qui ne sont rien » etc.
En fait, au-delà d’une « élite » – élite s’entendant non pas comme gens de qualité mais comme des gens qui ont le pouvoir de dire et de faire – qui méprise tout un peuple et qui, avec l’aide de leurs media de masse, parvient à en décérébrer une grande part et à l’anesthésier, c’est de la faillite de tout un système dont il s’agit.
La faillite, c’est déjà celle d’un système métaphysique, celui des « Lumières » qui arrive à son terme dans la mesure où il a détruit l’intelligence en déifiant la raison humaine qui prétend régner au gré de ses humeurs, en décrétant qu’il en est ainsi parce que c’est son bon vouloir, sans se soucier du réel. Or sans intelligence, une société s’effondre au milieu des délires intellectuels les plus absurdes et les plus suicidaires : idéologies LGBT, dénaturation du mariage, woke culture le montrent.
C’est ensuite la destruction de nos économies par des « élites » dénationalisées – en fait une oligarchie parasitaire – qui pensent pouvoir se soustraire à ces viles tâches que sont les productions industrielles. Internationalement, c’est une politique étrangère d’autant plus ridicule que ces gens se targuent de vouloir dire la loi au reste du monde alors qu’ils sont l’incarnation de l’inconsistance et du néant intellectuels.
Face à l’abîme qui s’ouvre devant elle, alors qu’elle va d’échec en échec, cette oligarchie n’a d’autre recours, pour conserver ses prébendes, que de gouverner par la peur. La peur a pour effet de conduire à un besoin de protection et d’empêcher les gens de réfléchir. Et ce ressort de la peur ne date pas du covid : nous avons, selon les moments, la peur de sortie de l’euro, la peur du Brexit, la peur de la dette publique, la peur du réchauffisme et surtout la peur de « l’extrême droite » – avec en fond de tableau l’ombre terrifiante de « l’horrible Adolf » qui attend de revenir – autant de frayeurs entretenues qui permettent aux gouvernements successifs de gouverner depuis plus de 30 ans. Après l’épouvantail du fascisme, voici celui de la mort qui sert à hypnotiser les masses et à les pousser par peur à voter pour des dirigeants dont ils ne veulent pas au fond, dans la mesure où rares sont les électeurs qui votent « pour » par rapport à ceux qui votent « contre », alors que l’abstention grandit. Nous vivons actuellement la fin de l’idéal démocratique fondé sur la base philosophique de la théorie de la représentation politique, laquelle n’a d’ailleurs jamais vraiment existé puisque depuis 1789, « tout mandat impératif est nul ».
L‘oligarchie, pour survivre, dresse donc les Français contre les uns et les autres, veut mettre en place une société de surveillance numérique : vaccination, carte d’identité numérique qui traite les gens comme des criminels potentiels, en attendant la carte bancaire numérique avec l’euro numérique. Emblématique de ce totalitarisme en marche, il y a Klaus Schwab avec son « Great Reset » qui nous annonce l’établissement d’une société de surveillance pour sécuriser les populations, afin de leur rendre service bien sûr ! Certes, Schwab ne gouverne pas grand-chose, mais il est en quelque sorte le porte-parole d’un monde cosmopolite qui pense partout et en tous lieux de manière identique, visant à mettre les peuples sous le boisseau sur fond de haine de l’Homme Blanc.
Et pour mettre hors circuit les opposants tout en s’efforçant de regrouper autour d’eux une part importante de la population quoi de mieux que de pratiquer la technique du bouc-émissaire ? La désignation comme tel de » l’extrême droite » – à savoir les Zemmour et Le Pen – fonctionnant moins bien qu’auparavant, on utilise les non-piqués à l’anti-covid. Comme l’a dit Dupont Moretti, « les ‘’non-vaccinés’’, c’est une faille dans notre système ». Or, le mécanisme des bouc-émissaires, on sait comment ça commence, jamais comment ça finit. Leur République, baptisée dans le sang, est experte en la matière. On exacerbe les peurs en les détournant sur une catégorie de la population. Et peut-être qu’un cabinet Mac Kinsey a déjà un plan contre les non-piqués pour prendre des mesures scélérates : âme damnée de nombreux gouvernements, ce dernier inspire leurs politiques et cela explique le mimétisme qui caractérise le traitement du covid à travers le monde, allant jusqu’à des mesures délirantes visant à supprimer des indemnités chômage comme au Canada.
Cela doit-il nous étonner ? Macron a énoncé la logique en cours : si vous n’êtes pas « vacciné », vous être un irresponsable ; et si vous être irresponsable, vous n’êtes plus citoyens. Imparable, n’est-ce pas ? Cela est dans la lignée de la sentence de Saint Just : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
Actuellement la violence légitime de l’Etat, théorisée par Hobbes, se retourne contre le peuple pour protéger les dirigeants honnis. Et ce qui disparaît, ce sont les libertés, ce que d’aucuns appellent la démocratie. C’est pourquoi, l’oligarchie dirigeante veut conduire les peuples vers des structures transnationales dont elle pense qu’elles renforceront son emprise et c’est pourquoi on nous vante les mérites de la mondialisation.
Pourtant, les dirigeants actuels ne gouvernent qu’après avoir été élus par une toute petite minorité. Certes, cela ne semble pas les gêner. Mais ce déséquilibre entre des peuples marginalisés et des dirigeants coupés de ceux-ci ne durera qu’un temps.
Dans les faits, il existe une partie de la population qui réfléchit et résiste avec, en fer de lance, des minorités conscientes, formées, inaccessibles au découragement, et en premier lieu, les nationalistes. L’enjeu est de secréter de nouvelles élites et de rallier le « marais », ces masses indécises qui se rallieront à ce fer de lance et provoqueront la différence, lorsque, inévitablement, des crises majeures surviendront qui emporteront ce système malade.
Le fétichisme de l’élection est perte de temps. L’élection ne changera rien. Tout changera par une minorité agissante qui provoquera la rupture. Tout au plus, les élections peuvent réveiller certaines catégories de personnes, comme la candidature Zemmour peut le faire en portant certains sujets dans le débat public, mais c’est tout.
La violence n’est pas un mal. Elle est inévitable à certaines périodes de l’histoire. Des révoltes à venir vont révéler le bon usage de la violence, pour peu qu’une minorité révolutionnaire les canalise. En tout état de cause, le peuple doit montrer qu’il est prêt à se révolter. Les révoltes rappellent ce désir de vivre car on ne peut pas nous empêcher de vivre pour ne pas mourir comme c’est le cas avec la peur covidienne. Retenons cet aphorisme de Victor Hugo : « le plus haut symbole du peuple c’est le pavé : on lui marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. »
Il faut pour l’instant agir en vue d’abroger la dictature sanitaire qui se met en place et qui en annonce d’autres. Il faut remettre en cause les modes opératoires du régime : l’Etat et ses millions de fonctionnaires qui asservissent les peuples. Depuis trop longtemps, le politique a cédé le pas à la gestion. Or le règne de la technique est celui de la désincarnation. Le politique, qui est une manifestation de la vie intellectuelle et spirituelle des peuples, des hommes, doit reprendre ses droits. Les nationalistes œuvrent pour cela, pour que les peuples se délivrent de l’asservissement qui les asphyxie depuis trop longtemps.
SOMMAIRE :
- Le gouvernement par la peur et l’insulte, ça suffit (MILITANT)
- La menace sioniste sur les chrétiens de Palestine (Pierre OLIVIER)
- Proche-Orient : où en est-on ? (André GANDILLON)
- Guadeloupe et Martinique : entre France et Caraïbes (Maurice GUFFROY)
- L’U.E. veut saborder le nucléaire (Albert FOEHR)
- L’eau, bien commun accaparé par la finance (Emile MALLIEN)
- Le Poil à gratter
La loi de Pareto s’applique à toutes les situations. On n’est pas sorti de l’auberge….