Dès dimanche soir, la principale organisation du lobby juif en France dénonçait le Jour de colère et donnait le ton de l’ensemble de la classe politique. L’organisme de l’anti-France a condamné « avec la plus grande fermeté la violence des slogans xénophobes, racistes et antisémites ». À sa suite le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), s’est ému d’une manifestation agrégeant « dans la même haine antirépublicaine, les chrétiens intégristes homophobes et les nationalistes racistes islamophobes, renforcés par la composante radicale du public de l’antisémite Dieudonné », exigeant que les « coupables de ce déferlement de haine antisémite soient lourdement sanctionnés ».
Des réactions reprises par les politiciens libéraux, se montrant haineux ou hautains vis-à-vis des Français. Jean-François Copé a réfuté tout lien avec le Jour de colère, ne s’étant « évidemment pas » senti représenté par plus de 100 000 Français ! « Ce qui s’est passé hier était évidemment condamnable » a-t-il ajouté.
Le porte-parole de Nicolas Sárközy s’est montré moins lapidaire : « Il y avait une tonalité que je ne peux pas tolérer et apprécier. […] Il y a une colère du peuple, il faut la prendre en compte, essayer de la comprendre, ce n’est pas une raison pour donner un quitus à tous les extrémismes ». Il a fermement dénoncé l’idée de réclamer la destitution de François Hollande pourtant prévu par la constitution : ce « serait un coup d’État institutionnel [sic] auquel je ne m’associerais pour rien au monde ». Même tonalité pour Nathalie Kosciusko-Morizet, qui tout en dénonçant les violences s’est dite « troublée cependant par le fait que tous les week-ends, il y a des manifestations, alors que le gouvernement ne fait pas grand chose. […] C’est quelque chose qui devrait donner à réfléchir au président de la République et au Premier ministre ».
Reportage de la chaîne Independenza sur le Jour de colère.
L’ensemble des participants nationalistes ont noté le bon esprit général des manifestants et la radicalité des militants présents. Dans un communiqué, le Renouveau français s’est « félicité du succès de la grande manifestation qui eut lieu ce 26 janvier pour exprimer le vaste ras-le-bol suscité par François Hollande et son gouvernement ». Condamnant les violences policières, le Renouveau français « invite les Français en colère à s’intéresser toujours plus aux causes de la situation présente, qui ne découle pas soudainement de la dernière élection présidentielle » L’écrivain nationaliste Hervé Ryssen, tout en saluant le succès de la manifestation, a noté « que les discours de ces inconnus en fin de manif, place Vauban, étaient fort décevants, et ne correspondaient pas du tout aux attentes d’une foule “en colère” ».
« Avec les écrans géants à côté du podium, et une sono pour les Rolling Stones, on avait encore plus l’impression d’avoir été embarqués dans une manif de l’UMP. »
a conclu l’auteur de La Mafia juive. « Durant cette très bonne journée, nous avons été agréablement surpris par la radicalité des slogansté le groupe Lorraine nationaliste. « Bilan ultra-positif, malgré la pluie qui a indéniablement gâcher la fête en dispersant trop vite la majorité de la foule ; sinon plusieurs centaines de personnes aux côtés de notre section, tout nos slogans (sans exceptions) repris en cœur par des milliers de personnes. La gueuse peut trembler, l’avenir est à nous » se réjouissait le groupe Paris nationaliste. Le groupe Edelweiss Pays de Savoie a évoquée une « magnifique occasion, pour nous, de montrer notre détermination face à ce système en faisant des centaines de kilomètres, en défilant sous une pluie battante et en s’époumonant avec des slogans concrets ».
Comme nous l’avions évoqué lundi, dès avant le début de la manifestation, la police politique du système avait procédé à diverses arrestations. À peine les organisateurs avaient appelé à la dispersion que les provocateurs de la République menaient leurs premières opérations. Au total, 262 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue dimanche. Certaines ont été retenues pendant plusieurs heures dans le froid, sans eau, sans nourriture, sur un parking entouré de barbelés et gardés par des CRS.
Signe de l’arbitraire des arrestations, la plupart des manifestants ont été libérés sans charge. Au total, seuls huit d’entre eux ont été déférés. Le tribunal de Paris a condamné hier quatre personnes – dont les médiats du système, qui masquent quasi-systématiquement les identités des criminels afro-maghrébins ou de la mafia juive, se sont empressés de publier les noms – à des peines de deux mois de prison avec sursis. Les prostituées du système sont allées jusqu’à publier le nom d’une jeune fille pourtant relaxée par le tribunal, rappelant que ce ne sont pas des coups qu’ils méritent, mais des cordes.
Parmi les nombreuses violations du droit des accusés, il a été refusé à un mineur la présence de l’avocat qu’il avait choisi et demandé expressément. Les policiers n’ont pas tout mis en œuvre pour le prévenir et lui ont imposé un avocat commis d’office qui l’a engagé à « avouer ». Le droit au silence est un droit ; pour un nationaliste, il est toujours une nécessité.
Le CLAN, qui a aidé plusieurs personnes arrêtées, a publié un commentaire sur cette affaire :
Adrien, 17 ans, est l’une des 8 personnes déférées aujourd’hui. Il est passé devant le juge des enfants cet après-midi malgré une procédure illégale ! Libéré en fin d’après-midi il est mis en examen et sera convoqué ultérieurement.
Le CLAN a pu prendre en charge 6 gardes à vue dès dimanche et se tient à disposition pour toute personne poursuivie.
Aidez-nous à soutenir les courageux manifestants victimes de violences policières, mauvais traitements, arrêtés et placés en garde à vue en toute illégalité !
Communiqué du CLAN à venir avec tous les détails des agissements des policiers et officiers de police judiciaire aux ordre d’un gouvernement qui pense pouvoir violer les règles de droit impunément !