La Marocaine Najat Belkacem s’est donné une nouvelle mission. Après la propagande homosexualiste et la destruction des identités des jeunes Français, elle veut désormais masquer le drame de l’échec scolaire en interdisant le redoublement.
Le redoublement serait « coûteux » selon l’avis de cette spécialiste – signe de son investissement dans ce domaine, elle dirigeait encore il y a quelques mois le secrétariat d’État aux femmes puis à la Jeunesse et aux Sports. Najat Belkacem veut aller encore plus loin que la loi du 8 juillet 2013 sur la « refondation [sic] de l’École de la République » qui limite le redoublement à des cas « exceptionnels ». Par décret, elle a instauré un droit de veto pour les parents. Ce texte précise encore que le redoublement ne peut être demandé pour un élève que si celui-ci a connu « une période importante de rupture dans ses apprentissages scolaires ». Les redoublements – déjà limités aux cas « exceptionnels » – ne pourront donc intervenir que si les parents donnent leur accord.
Le texte précise encore que cet accord doit être écrit. La ministre n’ayant visiblement pas confiance dans l’institution qu’elle dirige et ses personnels, suspects a priori. Le conseil de classe ne sera donc plus déterminant pour l’avenir des élèves livrés aux seules volontés des parents, dont beaucoup refusent par principe que leur enfant puisse redoubler, vécu comme un signe d’échec – ce qu’il est évidemment.
La mesure est rejetée par des certains syndicats comme le Syndicat national des lycées et collèges (SNALC) – qui s’était réjoui de l’élection de François Hollande (!) et des réformes destructrices mises en œuvre par Vincent Peillon – qui parle d’un « massacre ». D’autres syndicats dénoncent tout autant ce nouveau système que l’ancien. Aucun ne rappelle les vérités essentielles : l’école unique imposée par la République contient dans ses principes fondamentaux cette contradiction. À ce système vicié s’ajoute le problème dramatique de l’invasion, doublé de la décadence générale de la société (exaltation de l’argent facile, attaques contre le travail, apologie de la drogue, de la « non-conformité », du rejet de l’autorité) qui ne peuvent que rejaillir sur l’école.
Ce n’est certainement pas le « programme personnalisé de réussite éducative » (PPRE), énième gadget inutile sorti de l’élite des éducateurs postmarxistes qui résoudra ces problèmes. Sans évoquer les diplômes dévalorisés et inutiles, la fin des redoublements, déjà mise en pratique depuis des années, conduit, chaque année, 150 000 jeunes à sortir du système scolaire sans le moindre diplôme, faute d’orientation, faute de projet cohérent.
Le taux de redoublement qui a fortement baissé depuis vingt ans est inférieur à celui constaté chez la plupart des pays de l’ouest de l’Europe : la France se place en ce domaine derrière l’Espagne, le Portugal, le Luxembourg et la Belgique francophone.
Najat Belkacem veut aussi en terminer avec les notes, à la suite de François Hollande qui déclarait à Vincent Peillon en 2012 :
« Je fais miennes vos propositions sur la notation, dont l’objet est d’indiquer un niveau plus que de sanctionner »
Cette mesure doit accompagner l’achèvement de la mise en place du « socle commun de connaissances, de compétences et de culture », l’ultime fumisterie de la République pour tuer l’Éducation nationale.