Des pratiques douteuses au cœur de leur République
L’institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence est un des « Sciences Po » de Province, une de ces portes d’entrée autant dans le journalisme conformiste fortement empreint de marxisme culturel que dans la politique politicienne soumise à toutes les coteries de leur République, dont on retrouve des rejetons dans tous les partis, mouvements et fronts qui jouent le jeu parlementaire, y compris le plus récemment « dé-diabolisé » d’entre eux. C’est une de ces maisons qui devraient être closes depuis longtemps par simple mesure de salubrité publique.
En plus de corrompre les cerveaux, l’IEP d’Aix met en œuvre des pratiques qui ont été dénoncées par les directeurs des autres IEP, remarquant ses campagnes de publicité onéreuses, difficiles à financer en interne lorsque l’État tutélaire est surendetté. De plus, quatre membres du conseil d’administration ont démissionné, refusant de cautionner les nouvelles pratiques.
Des établissements privés en profitent pour vendre sans contrôle du diplôme validé par l’État
En effet, des diplômes fantaisistes et sans rapport avec ceux relevant d’un IEP sont sous-traités auprès d’organismes privés qui les revendent plusieurs dizaines de milliers d’euros à chaque étudiant, le plus souvent aux frais des entreprises qui forment les jeunes adultes et incluent ces importantes charges dans leur budget de formation annuel.
Le directeur du groupe d’instituts privés bénéficiaire de ces passe-droits a oublié de le préciser dans ses explications emberlificotées, quand il a affirmé que ces formations étaient souvent « gratuites », pour les « étudiants », omettant également de préciser qu’ils deviennent, du coup, non plus des étudiants, mais des salariés en formation par alternance, que ça soit en contrat d’apprentissage ou bien de professionnalisation.
Enfin, les diplômes délivrés bénéficient d’une équivalence officielle d’un niveau bac + 5, alors que les mémoires de fin d’études ne sont même pas supervisés par l’école !
Autrement dit, pour faire des affaires, on utilise la garantie de l’État quant au niveau officiel qui sera attribué à vie aux récipiendaires des diplômes délivrés, mais sans pouvoir certifier le niveau de qualification réellement acquis par les lauréats…
La caste politico-financière « gère » les écoles de « sciences » molles, comme l’État : en dépit du bon sens
Et qui retrouve-t-on comme présidente du conseil d’administration de cet IEP d’Aix ? La présidente sárközyste du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde ! Elle devient ainsi une championne de l’ubiquité (ou de l’emploi fictif ?), en plus du libéralisme mondialisé au profit des financiers new-yorkais, dans lequel elle semble exceller encore plus que son prédécesseur « présidentiable », l’apparatchik et affairiste libidineux Dominique Strauss-Kahn (DSK), qui était lui, il est vrai, plus occupé par ses multiples affaires financières (MNEF, Méry) et de mœurs (PS, journalistes, FMI, Carlton) qu’à traiter les dossiers qui lui étaient confiés.
Outre d’être un ancien du FMI, DSK est également diplômé de… l’IEP de Paris (après une seule année, donc, là aussi, par le jeu des équivalences de diplômes). IEP de Paris qui est, comme celui d’Aix, très mal géré, la Cour des comptes y ayant relevé en 2012, notamment « un laxisme généralisé dans la gestion des effectifs ou des fournitures » et des primes de dix milles à cent mille euros accordées hors de toute procédure de contrôle et sans trace écrite de l’évaluation des professeurs bénéficiaires.
Qu’on ferme donc ces antinationales usines à gaspillage d’argent public !