L’affaire a été révélée début août par Jeune Afrique mais étrangement, il a fallu la fin du mois pour que quelques médiats français évoquent, discrètement et en surenchérissant dans l’euphémisme, voire le demi-mensonge comme ils le font dès qu’il est question de l’une des pires mafias détruisant le monde. L’affaire est telle pourtant que, fin juillet, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a déposé plainte pour tentative d’escroquerie.
À l’origine de l’affaire, le ministère des armées a reçu des appels de plusieurs chefs d’États africains. Ceux-ci l’interrogent sur des appels reçus d’un individu se faisant passer pour le ministre. L’escroquerie est simple : faire croire que des agents français ont été enlevés par un groupe terroriste islamiste ; le gouvernement français ne pouvant payer directement la rançon, il demande aux dirigeants africains de servir d’intermédiaire : ils doivent virer de l’argent sur un compte, à Hong Kong, pour payer les terroristes.
Le “gouvernement français” s’engage à rembourser ensuite l’argent via l’Agence française de développement (AFD), un organisme spécialisé dans les opérations douteuses avec l’argent des Français évoqué à plusieurs reprises ici (« Au Niger où l’aide de la France dépasse les 50 millions, le président s’offre un avion à 30 millions » ; « Colonialisme : Borloo veut électrifier l’Afrique pour plus de 200 milliards. Pris dans la poche de qui ? »). Comme pour les fameuses « arnaques au président », il s’agit d’une information très sensible – ici même secret défense – et le criminel précise, selon un canevas bien rodé, qu’il ne faut en aucun cas en parler à quiconque : la vie des otages français serait alors en danger…
Il n’a pas fallu longtemps aux enquêteurs pour déterminer que les escrocs étaient issus de la mafia juive, spécialisée depuis longtemps dans ce genre de vols, bien à l’abri depuis le paradis des mafieux : l’État criminel d’Israël.
« Cette affaire n’a fait que renforcer le courroux des policiers français à l’encontre d’Israël, où des escrocs, parfois condamnés en France, poursuivent leurs activités délictueuses en toute impunité »,
précise Jeune Afrique. Précisons encore que nombre de ces criminels possèdent des papiers français, généreusement octroyés par leurs coreligionnaires infiltrés dans notre pays.