Si les services des gouvernements européens dépensent beaucoup de temps, d’argent, utilisent beaucoup de personnels et organisent beaucoup d’actions pour accueillir les ‘migrants’ qui envahissent l’Europe, le sort des Européens les intéresse beaucoup moins. Quand il s’agit des populations qui ont bâti l’Europe, assuré sa prospérité, sa grandeur, le « social » s’efface devant les « nécessités budgétaires » ou… le bien-être des violeurs.
Une enfant de dix ans, placée dans un foyer avec sa sœur, a été l’objet de plusieurs viols commis par un autre pensionnaire, âgé lui de 14 ans. L’enfant avait été admise dans cet établissement à l’âge de deux ans sur décision du Service de la protection judiciaire (SPJ). Cet organisme gouvernemental affirmait alors vouloir « protéger » l’enfant.
Que de tels faits puissent se produire est en soi-même incroyable. Mais la réaction de la direction après ces crimes est tout simplement hallucinante : après dix jours d’exclusion, le violeur a été réintégré au centre. « Un écartement aurait pu le déraciner [sic] » ose déclarer le directeur général adjoint de l’institution. De surcroît, il « aurait réalisé qu’il n’avait pas agi correctement » (sic), précisent les médiats.
Les protecteurs du violeur obligent donc désormais l’enfant violée à vivre chaque jour aux côtés de son violeur. La direction se justifie en précisant avoir « expliqué » à l’enfant la situation et que, s’agissant d’une jeune fille très jeune, elle a très bien compris…
Le violeur n’a donc subi aucune sanction ; le centre lui n’a pris aucune réelle mesure pour empêcher que de tels crimes – dont rien ne dit que d’autres enfants n’ont pas été victimes – se reproduisent. L’établissement a déclaré que « juste après les faits un éducateur a passé la nuit dans le couloir ». Ce n’est donc plus le cas depuis. Le violeur – ou un autre – pourra donc récidiver à sa guise.
« Il faut se mettre à la place de la maman. On lui annonce que sa fille a subi des faits de viol. C’est insupportable pour la maman qui ne peut pas supporter qu’une mesure aussi faible soit prise. Il faut se mettre à la place de cette gamine de 10 ans à qui l’on dit on reconnaît ta douleur mais tu vas quand même devoir supporter la présence de ton agresseur dans les mois et dans les années à venir »,
a dénoncé l’avocat de l’enfant, dans une affaire qui provoque l’indignation, mais aucune remise en cause du système, ni aucune punition populaire contre la direction de l’établissement.
Même les « spécialistes », peu reconnus pour leur dureté à l’égard des violeurs et des criminels, dénoncent la situation.
« Si j’avais eu à traiter cette affaire, j’aurais conseillé l’éloignement de l’enfant dans une autre institution, ça, c’est sûr. Quand on a un problème comme cela, on prévoit l’éloignement du violeur même à l’intérieur d’une famille. Je suis étonné de cette argumentation. Les conséquences sont différentes mais ne sont pas moins graves parce que c’est quelqu’un de jeune »,
a déclaré un pédopsychiatre.
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