La mort de plus de 350 personnes après les attentats du Sinaï et de Paris avait paru devoir débloquer la situation concernant la Syrie, l’engagement des différentes forces internationales et l’avenir politique du pays. L’idée d’une coalition mondialisée s’affirmait jusqu’à mercredi.
Hier, les médiats occidentaux ont relayé des accusations selon lesquelles le gouvernement russe aurait recommencé à cibler d’autres groupes que l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya), notamment à Alep.
Aucune avancée non plus n’est constatée sur le plan politique.
« Je n’imagine pas une situation dans laquelle nous pouvons mettre fin à la guerre civile en Syrie, avec Assad qui resterait au pouvoir. […] Il y a évidemment un accroc, qui est que Moscou veut toujours garder au pouvoir Assad. […] [Mais] ces différences ne nous ont pas empêchés d’envisager comment nous pourrions parvenir à un cessez-le-feu »,
a déclaré hier Barack Obama, quelques jours après un entretien avec Vladimir Poutine.
« Nous sommes prêts à une coopération pratique avec les pays de la coalition et à travailler avec eux pour en définir les modalités, qui, bien sûr, respecteraient la souveraineté de la Syrie et les prérogatives du gouvernement syrien. Je suis convaincu qu’avec une approche pragmatique, de telles modalités peuvent être trouvées »,
a de son côté déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, alors même que les interventions américaines, françaises ou turques se font depuis des semaines ou des mois contre l’avis et malgré les menaces du gouvernement syrien.
« Assad représente les intérêts d’une partie conséquente de la société syrienne, c’est pourquoi l’on n’arrivera pas à un règlement pacifique (du conflit) sans sa participation»,
a encore ajouté Sergueï Lavrov, rappelant qu’au-delà des paroles des différents dirigeants, la situation n’avait aucunement avancé dans ce dossier.
Assad avait dit et fait savoir en 2011, donc à la veille de la coalition de l’occident corrupteur contre lui, alors qu’il se battait, lui, autorité légitime de son pays, contre des tueurs rebelles, officieusement (en 2011) suscités par ce même occident corrupteur : « Je suis fatigué du pouvoir, je partirais volontiers, mais le capitaine ne quitte pas le bateau qui coule. Je partirai quand la rébellion sera vaincue ! »
Évidemment il ne mesurait sans doute pas à quel point l’occident corrupteur voulait démanteler son pays, la dévastation de la Lybie n’avait pas encore eu lieu !
Qui est le prochain ? L’Algérie ? Le Maroc ?
Après que l’Irak fut dévasté par cet occident corrupteur, il est douloureux que nos compatriotes n’aient toujours pas compris.
J’en termine par ce mot de Voltaire, qui n’a pas dit que des conneries :
« Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer »
Ainsi l’on sait qui gouverne réellement cet occident corrupteur.