Franck Ribéry vient d’être interrogé comme simple témoin dans une affaire de proxénétisme concernant un réseau de prostitution international. Une affaire mettant en cause, comme ce fut le cas autant de « l’affaire Zahia » dans laquelle il fut impliquée avec Karim Benzema ou Sidney Govou, au moins une mineure.
Par ailleurs, son avocat, monté au créneau après la diffusion de l’information précédente, a confirmé que son client réclame un million et demi de dollars au médiat yankee CNN pour l’avoir pris en exemple dans les soins par cryothérapie (froid intense).
Alors qu’il ne joue plus depuis plus de six mois, ceci avait pourtant tendance à le replacer dans l’actualité ailleurs que dans la rubrique « faits divers ». C’est à croire que rien n’y fait.
Pendant ce temps, son confrère tapeur de ballon Karim Benzema, récidiviste des délits routiers, impliqué dans la même ancienne affaire de prostitution de mineures où il n’a pas non plus été condamné, et mis en examen pour tentative de chantage contre un autre footballeur, a un impresario guère plus aimable qu’on aurait pu l’imaginer.
À son sujet, le journaliste Pierre Ménès précise :
« J’ai été plusieurs fois menacé par son agent. […] Parce que je ne participais pas à la liesse générale sur le comportement brillant [sic] de Karim Benzema ».
Ayant qualifié l’individu de « menteur », un doux euphémisme selon Ménès, ce dernier pense que c’est son physique imposant qui lui a évité les coups qu’ont eu à essuyer certains de ses confrères :
« Lorsqu’il a mis des calottes aux journalistes de L’Équipe en boîte de nuit au Brésil, il a nié en disant qu’il avait toutes les preuves alors que moi j’ai coupé, recoupé dans tous les sens, il a bien mis des calottes ».
Que c’est beau, l’intégration républicaine par le sport !
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* Titre d’un livre du journaliste Daniel Riolo, publié chez Hugo&Cie et sous-titré Fantasmes et réalités du foot français (sic).