Après plusieurs alertes boursières inquiétante dès la fin du mois de décembre dernier, les marchés mondiaux se sont considérablement et rapidement dépréciés au début janvier 2016, ce, à la suite de deux petits krachs à Shanghai qui ont entraîné tout simplement une fermeture de la place financière afin d’éviter toute aggravation.
La dépression économique, synonyme de « contraction économique », est une phase de la conjoncture et des cycles économiques qui est marquée par une tendance à la baisse de la production et ainsi du PIB (Produit Intérieur Brut) et du revenu national des économies, baisse généralisée de l’activité qui est caractérisée par une augmentation du chômage.
Gonflé d’une forte dépréciation du Yuan, cet accident a fait plonger les cours du pétrole à 33 Dollars le baril, le plus bas niveau depuis 2004 et les grandes bourses mondiales avec -6,2 % hebdomadaire pour le Doxn Jones à Wall Street, -7 % pour le Nikkei et -7,2 % pour l’Euro Stoxx 50 de la zone Euro.
Avec les statistiques comme celui du commerce extérieur dès le 13 janvier, ont confirmer sans cette dépression économique mondiale. L’ampleur de la baisse des marchés est certes alarmante mais l’histoire n’est pas nouvelle : faiblesse de la Chine, ralentissement industriel, effondrement des prix des matières premières.
D’ailleurs, un excellent indicateur de la santé de l’économie mondiale sont les frets maritimes qui sont en train de s’effondrer un peu plus, ce qui porte à penser que la crise économique systématique entrera dans une phase de dépression violente dans un délai de quelques mois selon les experts.
En résumer, il est probable que d’ici le mois de Mars, la crise des « dettes souveraines » perce. Le gouvernement Français fera défaut, puis tous les autres membres de l’Europe. L’argent s’évaporera aux États-Unis faisant par la même décoller le dollar US, dont beaucoup de dettes ont été émises dans le monde. Ce qui va accroire les faillites d’état et de banques en série, leurs prêts devenant impossibles à honorer.
François Palaffittes