Le célèbre philosophe politique et écrivain russe Alexandre Douguine s’est vu signifier mardi 17 mai, au contrôle douanier de l’aéroport de Thessalonique, un refus d’entrée sur le territoire grec en raison « d’une décision et d’une requête des autorités hongroises ». Sans aucune autre forme d’explication.
Alexandre Douguine a réagi : « J’ai passé plus de huit heures à attendre pour connaître la décision des autorités grecques à l’aéroport de Thessalonique. Officiellement, la raison du refus de me permettre d’entrée sur le territoire de la Grèce réside dans des sanctions de la Hongrie. Étonnamment, je n’ai pas visité ce pays depuis 25 ans. La Hongrie a pris cette décision en 2014, mais elle n’a jamais été un obstacle pour visiter d’autres pays de l’Union européenne. Il est clair que ceux qui m’ont retenu n’avaient aucune idée de la durée, de qui et comment les sanctions ont été prises à mon égard. Par conséquent, la vraie raison n’était pas dans la décision hongroise, mais autre part… »
Aube Dorée a réagi également en rendant public le communiqué suivant :
« Aujourd’hui, le gouvernement Tsipras, serviteur dévoué de la mondialisation, de l’internationale de l’ argent et de l’euro-atlantisme, violant tous les principes du droit international et portant atteinte aux droits inaliénables des travailleurs des médias d’un pays ami, a refusé l’entrée en Grèce du grand philosophe russe et politologue Alexandre Douguine.
Le but de la visite de monsieur Douguine était de se rendre au Mont Athos au titre de rédacteur en chef de la chaîne de télévision russe « Tsargrad », et de conduire un reportage sur la prochaine visite historique du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et du patriarche de l’Église orthodoxe russe, Cyril.
L’interdiction est le résultat des sales et sordides volontés de l’ensemble des gauches qui ont tout colonisé. Maintenant, reste à savoir si la réponse du ministère russe des Affaires Étrangères sera symétrique, au niveau que la mesure d’interdiction.
Il est manifestement clair que le gouvernement agit sous les instructions de Washington, du bloc de ses satellites et des eurocrates. D’un côté, ce corps de libéraux mondialistes forme une alliance politique pour stopper la montée la défense de l’identité et de l’euroscepticisme en Europe mais en réalité, de l’autre côté, ce sont les serfs qui se sont transformés en simple pion dans l’escalade de la guerre hybride et paranoïaque de l’Ouest contre la Russie. »