Un nouveau courriel d’Hillary Clinton rendu public récemment confirme que l’administration Obama a pu délibérément provoquer la guerre civile en Syrie, car c’était la « meilleure manière d’aider Israël ». Dans ce courriel publié par Wikileaks, la secrétaire d’État Clinton dit que la « meilleure manière d’aider Israël » serait « d’utiliser la force » en Syrie afin de renverser le gouvernement et que ce serait une « bonne chose » de menacer personnellement de mort la famille de Bashar Al-Assad… Le document en question fait partie des nombreux fichiers qui ont été déclassifiés par le Département d’État américain suite au tollé suscité par la découverte du serveur email privé qu’elle utilisait chez elle, lorsqu’elle servait en tant que secrétaire d’État entre 2009 et 2013. Cet email montre clairement que depuis le tout début de la crise syrienne, la politique américaine a été de renverser violemment le gouvernement syrien, spécifiquement parce que c’était dans les intérêts d’Israël. L’email accrédite l’idée que le gouvernement américain a été le sponsor principal de la croissance du terrorisme au Moyen-Orient, dans le but de « protéger Israël », la capacité nucléaire iranienne étant susceptible d’être mise au service d’autres pays, selon les fantasmes de cette fauconne.
« Le programme nucléaire iranien et la guerre civile syrienne peuvent sembler déconnectés, mais ils ne le sont pas. Ce dont les chefs militaires israéliens s’inquiètent – mais dont ils ne peuvent pas parler – est de perdre leur monopole nucléaire (…) La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bashar Assad »
« La fin du régime Assad entraînerait la fin de cette alliance dangereuse. Le commandement d’Israël comprend bien pourquoi vaincre Assad est maintenant dans ses intérêts (…) Avec sa vie et celle de famille en risque, seule la menace ou l’usage de la force pourront changer l’état d’esprit du dictateur syrien Bashar Assad »
Et plus de 250 000 personnes ont été tuées durant le conflit syrien, qui s’est étendu en Irak, grâce à l’administration Clinton-Obama qui a soutenu les « rebelles » et attisé la guerre en Syrie.