Khalid el-Bakraoui, le kamikaze du métro de Bruxelles qui a fait 15 victimes le 22 mars dernier, était connu et surveillé par la police. Le 21 octobre dernier, il avait été arrêté et placé en garde à vue par la police belge, suspecté d’être impliqué dans un achat de chargeurs de kalachnikov, qui pouvait même cacher un plus grand trafic d’armes et de munitions. La perquisition menée avait même permis aux enquêteurs de découvrir l’attirance du frère El-Bakraoui pour la cause jihadiste : « De nombreux chants et vidéos glorifiant le jihad armé ont été retrouvés sur son disque dur » selon la police. Des brouilleurs d’ondes permettant de détecter les appareils mis sur écoute étaient également présents dans son appartement. Mais puisque le futur kamikaze avait réponse à tout, les enquêteurs l’ont laissé repartir libre. Ils ont retrouvé sa trace le 22 mars dernier, après qu’il a explosé dans le métro bruxellois. Au mois de novembre, il avait participé à la préparation des attentats de Paris.
Mais bien sûr, en Belgique comme en France, on préfère criminellement allouer des moyens à la surveillance des « milieux d’extrême-droite »…