Chronique de l’échec du « vivre-ensemble » au 25 octobre 2016
Calais: déjà 210 millions d’euros dépensés en deux ans pour les envahisseurs
Plus de 210 millions d’euros déjà dépensés ! Et encore plus de 110 millions d’euros en 2017 quand le bidon-ville sera démantelée pour payer les seuls centres d’accueil et d’orientation créés par le gouvernement pour accueillir les envahissuers. Cette « facture de Calais », est la pièce maîtresse d’un document parlementaire qui doit être discuté à l’Assemblée nationale demain, mardi. Il s’agit de l’évaluation réalisée par le député les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, dans le cadre du rapport du budget de l’asile pour 2017.
Youssouf Fofana du gang des barbares est de retour au tribunal de Paris
Le procès du bourreau d’Ilan Halimi pour tentatives d’extorsion et menaces sur une quarantaine de personnes, entre 2002 et 2004, va –enfin- se tenir. Ce sera en janvier 2017…
Youssouf Fofana, le bourreau d’Ilan Halimi, n’en a pas fini avec la justice. L’autoproclamé chef du sinistre « gang des barbares » comparaîtra en janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour y répondre de multiples tentatives d’extorsion. Des faits très anciens, antérieurs au rapt et au supplice du jeune retrouvé mort en février 2006. Près de quinze ans après les premiers actes dont il est suspecté, Youssouf Fofana, 36 ans, sera jugé du 10 au 13 janvier prochain.
Beaucoup moins connu que l’affaire d’Ilan Halimi, ce dossier revêt pourtant une importance particulière : ses contours portent en germe le mode opératoire que Fofana utilisera pour piéger le jeune vendeur de téléphones. Entre avril 2002 et octobre 2004, Youssouf Fofana est soupçonné d’avoir menacé 45 personnes, principalement de hauts dirigeants d’entreprise. Des personnalités en tout cas susceptibles de disposer d’une importante surface financière et auxquelles le maître chanteur est allé jusqu’à réclamer 500 000 $ !
Pour tenter de faire plier les grands patrons, Youssouf Fofana utilise non pas un appât comme avec Ilan Halimi mais la terreur. En 2002, il réclame à ses six premières victimes le versement de « l’impôt palestinien ». Dans quatre cas, les courriers ont été précédés de la dépose de grenades trafiquées au domicile de ses cibles. Le maître chanteur fixe la remise de rançon à la station Châtelet du RER, mais les surveillances policières n’aboutissent pas. En 2004, il est suspecté d’envoyer une nouvelle salve de courriers aussi menaçants que délirants. Certains sont accompagnés d’une cassette vidéo d’un homme cagoulé manipulant une arme. Fofana est également accusé d’avoir lancé deux cocktails Molotov dans la cour de l’ancien de président de Médecins sans frontières (((Rony Brauman))), une de ses cibles, et d’avoir piégé la voiture d’un couple de Sceaux (Hauts- de-Seine). D’autres victimes ont reçu des photos d’un homme au visage dissimulé, grenades ou lance- roquettes en mains, prises devant leur domicile. Aucune cible ne cède à cet odieux chantage. A l’époque, la police ne parvient pas à identifier l’auteur des courriers. Mais les investigations sur l’enlèvement et la mort d’Ilan Halimi menant à l’arrestation de Fofana vont révéler de troublantes coïncidences avec ce dossier. Plusieurs éléments matériels le confondent. En dépit de nombreux indices et d’aveux partiels, il nie sa participation à cette campagne de tentatives de chantage.
Le temps pris par l’instruction du dossier Halimi, soldé en décembre 2010 par la condamnation en appel de Fofana à la perpétuité, explique en partie la lenteur avec laquelle ce dossier a été traité. Il aura fallu attendre le 16 février 2015 pour qu’un juge d’instruction ordonne son renvoi devant le tribunal. Et près de deux ans supplémentaires pour audiencer le procès !
Yacine lance un galet de 2,5 kg et défigure un enfant
Yacine, un « Sorguais » de papier âgé de 28 ans, a perdu de son emploi dans une entreprise de dératisation. Au fil des semaines, son état psychologique s’est dégradé et la non-reconnaissance en maladie professionnelle de ses problèmes pulmonaires, a été la goutte d’eau de trop.
Le 26 janvier 2015, en fin d’après-midi, après une visite chez le médecin de la Sécurité sociale, il a laissé éclater sa colère, en rentrant au domicile familial de Sorgues. Il a brisé une cafetière et s’en est pris à son père qu’il aurait frappé. Une « simple bousculade », assurent aujourd’hui à l’unisson Yacine et son père, qui minimisent la scène. Finalement, la mère de Yacine a accepté pour le calmer, qu’il sorte du logement. Dans le jardin, Yacine s’est emparé d’un galet décoratif de 2,5 kg, a franchi le portail, et l’a lancé sur la route. Au même moment, une dame qui venait de récupérer ses deux petits-enfants à l’école, est passée devant la maison au volant de son véhicule Citroën DS4. La pierre a brisé la vitre arrière et percuté en plein visage son petit-fils. L’enfant, âgé de 8 ans, va être défiguré et devra ensuite subir une intervention chirurgicale pour retirer les morceaux de verre et réparer le fracas facial.
Pour la partie civile, il n’y a pas de place au hasard : « Le projectile a été lancé volontairement sur le véhicule. Un geste délibéré qui aurait pu tuer l’enfant », insiste Me Leroy.
Malgté ça, le tribunal a condamné Yacine à la peine requise de 18 mois de prison dont 14 avec sursis (les 4 mois restant sont couvert par la préventive !) et une mise à l’épreuve pendant trois ans avec obligation de soins. Le tribunal ordonne une expertise médicale de la victime et renvoie le dossier sur intérêts civils à l’audience du 22 juin 2017.
Un Algérien suspecté d’un meurtre à Roubaix arrêté 2 ans plus tard en Jordanie
Le corps de la victime n’avait été retrouvé que deux ans après le crime, totalement momifié. Un ressortissant algérien soupçonné d’avoir tué son épouse en 2014 a été arrêté en Jordanie. Le corps de sa femme, âgée d’une trentaine d’années, avait été découvert en juin par un huissier dans le quartier populaire de l’Alma, à Roubaix (Nord).
L’autopsie du corps de cette femme isolée, dont la famille vivait en Algérie, avait révélé beaucoup «de traces de sang et des coups de couteaux». Un juge d’instruction du tribunal de Lille avait alors émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ex-époux de la victime.
Cet Algérien de 44 ans s’est finalement fait arrêter le 9 octobre à Amman, la capitale jordanienne, grâce à des recherches menées «en étroite coopération policière» avec les autorités locales. Écroué dans une prison du pays, le mis en cause devrait être transféré en France dans les prochains mois.
Un Tunisien interpellé pour 36 vols avec violences sur personnes âgées
D’avril à juin 2016, 36 personnes âgées ont été victimes de vols avec violences, à Rouen et dans l’agglomération.
Le mis en cause a fait 36 victimes en l’espace de quatre mois, essentiellement dans le quartier Saint-Sever à Rouen et celui du Jardin des Plantes, mais aussi à Bois-Guillaume et Déville-lès-Rouen, dans l’agglomération. Les faits se sont déroulés entre avril et juillet 2016, à l’encontre de personnes âgées : 36 au total, dont trois hommes. À chaque fois, les victimes se trouvaient sur la voie publique ou entraient dans l’ascenseur de leur immeuble, quand elles ont été agressées pour leurs bijoux. Des vols commis avec une grande violence, portant majoritairement sur des colliers arrachés. La brigade criminelle de la Sûreté départementale a interpellé un suspect, après une enquête minutieuse…
L’une des victimes, âgée de 69 ans, avait été grièvement blessée lors de l’agression. Souffrant d’une fracture du rachis, elle avait été hospitalisée durant 13 jours et 60 jours d’ITT (Interruption totale de travail) lui avaient été prescrits. La brigade criminelle, après différents recoupements, notamment quant au mode opératoire utilisé, a mis 36 faits de violence en évidence et a décidé de mettre en place un dispositif de surveillance dans le secteur où le nombre d’agressions avait été le plus important, à savoir entre Saint-Sever et le Jardin des Plantes ».
Un concours de circonstances a finalement aidé les enquêteurs de la brigade criminelle dans leurs investigations : une des victimes, agressée le 2 juin 2016, a en effet croisé une nouvelle fois le suspect le 22 juin. Elle a alors eu la présence d’esprit de le photographier avec son téléphone portable et de transmettre la photo aux enquêteurs, qui ont pu exploiter ce fichier, pour découvrir l’identité du mis en cause. Celui-ci n’utilisait d’ailleurs pas sa vraie identité, mais un alias.
Durant la même période, le 28 juin, la brigade anti-criminalité veut contrôler un homme, qui prend la fuite. Ce dernier est toutefois interpellé : sur lui, les policiers retrouvent une arme à impulsion électrique et un poing américain. Il est placé en garde à vue pour port d’armes prohibées (catégorie D2).
La photo prise par l’une des victimes va permettre aux enquêteurs de la brigade criminelle d’identifier l’homme en garde à vue. Après des recherches, ils ont déterminé qu’il était âgé de 23 ans, d’origine tunisienne et en situation irrégulière sur le territoire. Il a été placé au centre de rétention administrative, du 28 juin au 5 juillet 2016, date où il devait être présenté au juge des libertés et de la détention », poursuit cette même source judiciaire.
Sauf qu’au moment d’être présenté au juge, le mis en cause est parvenu à fausser compagnie à ses gardiens et à prendre la fuite. Activement recherché, il a finalement été une nouvelle fois interpellé le 13 juillet et placé en rétention administrative. Il a été incarcéré le 12 août. Libérable le 20 octobre, il a été extrait de la maison d’arrêt le 19, pour être placé en garde à vue : durant son audition, il a nié les 36 faits de violences sur les personnes âgées dont il est soupçonné. Une information judiciaire devrait être ouverte à son encontre, pour vols avec violences sur personnes vulnérables.
En djellaba, Rachid Slami, fiché S, frappe des enfants au Lidl
Rachid Slami laissera un souvenir tenace à ceux qu’il aura croisés. Le 19 août dernier, il débarque, barbu et en djellaba, sur le parking du Lidl de Lomme. À vélo, il fond sur les passants avant de se mettre à taper sur les clients.
Dans le box, ce jeudi dernier au tribunal de Lille, l’homme ne cesse de geindre : « J’avais cessé de prendre mon traitement… ». Le 19 août dernier, ce garçon sous curatelle déboule sur le parking d’un magasin Lidl de Lomme. Une dame traverse le parking ? Elle a droit à une attaque bélier. Une autre passe ? L’intrus lui jette son vélo à la tête. La démonstration aurait pu s’arrêter là. Pourquoi donc ? Slami pénètre dans la grande surface et avise une gamine de douze ans. La petite a droit à deux atémis sur la nuque. Hurlement de la mère qui, du coup, attire la foudre du forcené sur elle. La dernière cible de la famille sera Karim Zidi, agent de sécurité. À son tour de subir une pluie de coups.
Manon Dugast, son avocate, relativise, deux phrases hurlées par son client au moment de sa crise : « Je suis un bon musulman ! Vous êtes tous des juifs ! »
Slami est déjà riche d’un casier judiciaire bien fourni. La procureure Elsa Gaussin réclame douze mois de prison, dont huit avec sursis et mise à l’épreuve. Ce sera finalement huit mois, dont cinq SME, avec maintien en détention.
5 ans de prison pour Zakia Medkour, l’ex compagne d’un homme battu
Elle l’avait battu, humilié : cinq ans de prison dont une partie avec sursis ont été requis jeudi dernier devant la cour d’appel de Paris à l’encontre de Zakia Medkour, 45 ans, pour avoir exercé des violences durant 15 mois sur son ex-compagnon Maxime Gaget
En première instance, le tribunal l’avait condamnée en mai 2015 à trois ans de prison dont 18 mois ferme et plus de 200.000 euros d’indemnisation. Mais le parquet, qui avait requis cinq ans de prison ferme – soit le maximum encouru – et un mandat de dépôt, avait fait appel. Ce dossier est « une arithmétique de l’horreur », a résumé l’avocate générale en rappelant le long calvaire de violences subies par la victime, humiliée, battue, torturée. Elle a également retenu contre la prévenue le vol de documents d’identité, l’escroquerie et la menace.
La cour a mis son arrêt en délibéré au 25 novembre. « Je m’excuse de l’avoir fait souffrir.
Interrogé par la cour sur le processus qui l’a conduit à rester au côté de son bourreau alors qu’il aurait pu s’enfuir, Maxime Gaget, 39 ans, a décrit ‘une « escalade incontrôlable » avec « la séduction comme arme, la soustraction de pièces d’identité et la violence psychologique pour contrôler, l’exploitation des documents pour escroquer et le début des violences physiques, la réduction en esclavage et les tortures. La cinquième étape, c’était la mort et j’en ai été très proche ».
Maxime Gaget avait rencontré Zakia Medkour en 2007 sur internet et avait emménagé sept mois plus tard avec elle. Mais la romance a vite tourné au cauchemar. Licencié de son travail, il devient une sorte d’ »esclave domestique », obligé à dormir sur le sol dans l’entrée, sans accès à la salle de bain. Il est dépouillé de ses économies et menacé d’être dénoncé comme pédophile s’il se rebelle. Les sévices qu’il subit, coups de poings, de manche à balai, de tabouret et brûlures, lui vaudront deux hospitalisations.
Albi : «Ici vous êtes sur une terre d’Allah. C’est pas des mécréants qui vont nous dicter leur loi »
Deux policiers en tenue du commissariat d’Albi ont été blessés lors d’une interpellation, dans la soirée de mercredi, quartier de Rayssac à Albi.
À 21 h 20, le commissariat d’Albi reçoit un appel dénonçant de jeunes perturbateurs dans le hall du bâtiment L7, rue du Maréchal-Juin. Selon un premier rapport, 6 hommes, en tenue et en civil, se rendent sur place. Ils constatent que le hall est effectivement occupé par 4 jeunes, dont 2 connus de leurs services, l’un fumant tranquillement un joint tandis que son voisin « buvait de l’alcool ». Selon la police, la prise de contact a été tranquille. Les fonctionnaires, dans un premier temps, auraient demandé au fumeur d’écraser son joint, au buveur d’aller boire ailleurs et à tous de dégager de là. Mais le ton serait rapidement monté, le « fumeur » et le « buveur », âgés de 22 et 23 ans, deviennent agressifs, proférant insultes, références à Allah et menaces de mort.
« Ici vous êtes sur une terre d’Allah. C’est pas des mécréants qui vont nous dicter leur loi… Je vais te tuer, toi et ta famille » Ces propos, cités dans le rapport des policiers, auraient précédé une confrontation physique avec l’un des jeunes, auteur d’un coup de poing dans la figure d’un policier, avant d’être maîtrisé et plaqué au sol. Un deuxième jeune, interpellé dans la foulée, aurait cravaté le policier pour tenter de lui faire lâcher prise. Un des policiers, blessé au visage, a une ITT de 3 jours, sous réserve d’examens ultérieurs. L’autre, blessé à la main, n’est pas arrêté.
Pendant leur garde à vue les deux jeunes n’ont reconnu ni la version des policiers, ni, en dehors d’insultes, les propos à caractère religieux dont ils les accusent. À ce point de l’enquête, hier le parquet n’a pas demandé leur comparution.
Ils ont été laissés libres vers 18 h…