Chronique de l’échec du « vivre-ensemble » au 22 décembre 2016
Farouk Yahiaoui, 20 ans de prison ferme
Mort de Valentin: 20 ans de réclusion en appel pour l’agresseur
Farouk Yahiaoui vient d’être condamné à 20 ans de réclusion en appel par la cour d’assises de Toulouse pour vol avec violence ayant entraîné la mort. Une agression sauvage sur un étudiant albigeois de 24 ans, Valentin Rivié, le 1er juin 2012, près du parc Rochegude.Valentin, dans un état critique, s’était éteint quatre jours plus tard à l’hôpital Purpan de Toulouse. En mars 2013, la cour d’assises du Tarn avait condamné Farouk Yahiaoui à 18 ans de réclusion pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
Karim Marrouki, 17 condamnations, frappe sauvagement son épouse
Le nourrisson hurlait pendant que le père battait maman et giflait la voisine
Les affaires de violences conjugales sont souvent terrifiantes. Celle examinée hier par le tribunal correctionnel de Digne l’est encore plus car cette fois, la sauvagerie à laquelle s’est livrée Karim Marrouki s’est déroulée devant l’enfant du couple, un bambin de tout juste 4 mois qui a vu à plusieurs reprises le poing de son père venir s’écraser sur le visage de la mère. Un poing qui lui a même effleuré la tête, sans gravité heureusement. Le bébé, en pleurs, a également été ballotté de l’un à l’autre (l’une l’enveloppant dans ses bras pour le protéger, le second désirant lui soustraire l’enfant), pour finir chez la voisine chez qui le prévenu est allé sonner pour lui coller l’enfant dans les bras. Le temps de retourner se déchaîner sur Noémie. Cette dernière est ensuite venue se réfugier chez cette même voisine, avant de s’écrouler sur le sol, inconsciente.
Cela n’a pas suffit à calmer Karim qui a continué à la frapper, à coups de poing et de pieds dans les côtes. Il a terminé en lui crachant dessus. « Elle était dans un état lamentable, raconte la voisine. Lorsque Noémie reprend connaissance, son premier réflexe est de regarder si son fils va bien. À ce moment-là, il est toujours en sécurité dans les bras de la voisine, qui poursuit : « Elle m’a dit « Ne me laissez pas seule. Ne lui donnez pas le bébé !»« .
Cette dame a elle aussi subi la violence de Karim qui n’a pas apprécié la teneur de l’appel passé aux pompiers. « Quand je leur ai dit que Noémie était en sang par terre, il s’est jeté sur moi, m’a mis une gifle et m’a dit « Toi, t’es morte ! ». Puis il a téléphoné à quelqu’un pour dire « Venez vous occuper de son cas »… » Le prévenu a ensuite appelé les gendarmes. Il était une heure du matin lorsque les cris ont éclaté dans cet appartement de l’ancienne gendarmerie.
Le fait qu’elle lui ait demandé de baisser le volume de la musique pour que le bébé ne se réveille pas, l’avait contrarié. Le premier coup-de-poing était alors parti. La victime, couverte d’hématomes et d’ecchymoses, est aujourd’hui en proie à une profonde détresse psychologique. Karim Marrouki était sorti de prison le mois dernier après avoir purgé 5 mois de détention. Son casier judiciaire comporte 17 condamnations dont 3 pour violences, ainsi que pour recel, stups, conduite en état alcoolique…
Le tribunal s’est montré plus sévère en lui infligeant 36 mois, interdiction de séjour dans le 04 pendant 3 ans, et 3 800 € de dommages et intérêts.
Fathi Akremi, multirécidiviste Tunisien voulait aller à Nice égorger des Français
«Je veux me battre aux côtés de Daesh et faire un massacre […] Je veux aller à Nice et finir le travail […] Je veux faire le djihad ». Ces propos ont coûté six mois de prison ferme et l’interdiction du territoire français pendant trois ans à Fathi Akremi, jugé mardi à Valence pour “apologie du terrorisme” devant le tribunal correctionnel.
Des propos qu’il a tenus, mardi, aux urgences de l’hôpital de Valence où il avait été conduit après avoir été débarqué d’un TGV dans lequel, complètement ivre, il importunait des passagers.
On aurait pu mettre les mots de cet homme à la dérive sur le compte d’une « provocation suprême » et de l’alcoolisme chronique qui le ronge, comme l’a plaidé son conseil, Me Sandrine Durochat.
À Nice, 5 jours après l’attentat du 14 juillet, il tenait des propos semblables et avait été condamné
Ce ressortissant tunisien d’une cinquantaine d’années n’en était pas à ses premières menaces. Encore moins à son premier rendez-vous avec les juges qui, à vingt-cinq reprises par le passé, l’ont sanctionné pour des faits de vol, de violences, d’agression sexuelle, de menaces de mort…
Ses déclarations aux urgences de l’hôpital de Valence faisaient en effet écho à d’autres propos tenus par lui, le 19 juillet dernier, dans des circonstances glaçantes puisque prononcés à Nice, cinq jours seulement après le terrible attentat de la promenade des Anglais. Il fut condamné par la justice des Alpes-Maritimes.
Fathi Akremi a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme et trois ans d’interdiction du territoire français.
Une peine d’expulsion devenue systématique depuis une loi nouvelle adoptée justement après l’attentat de Nice.
Interdite de séjour, la femme du terroriste Ali Belkacem va en prison
L’épouse de Smaïn Aït Ali Belkacem, condamné à la perpétuité pour sa responsabilité dans les attentats de 1995 à Paris, a pu atterrir sans difficulté à Paris.
Le 9 décembre 2016, Aïcha A., 45 ans, épouse de Smaïn Aït Ali Belkacem, 48 ans, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les attentats de 1995 à Paris, se présente au parloir de la centrale d’Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne), où elle sera interpellée. Elle est bien titulaire d’un permis de visite. En revanche, elle est aussi interdite de séjour en France depuis le 25 novembre 2016 par arrêté du ministère de l’Intérieur !
Comment Aïcha A. a-t-elle pu atterrir à Paris et passer les contrôles sans rencontrer d’obstacle ? D’autant qu’Aït Ali Belkacem est un détenu particulièrement signalé depuis qu’un projet d’évasion avorté de la prison de Clairvaux avait été mis au jour en 2010 avec l’aide d’Amedy Coulibaly, le terroriste de l’Hyper Cacher, puis en 2013, au centre pénitentiaire de Réau. Comment expliquer cette incroyable faille ?
Aïcha A. n’était pas inscrite au FPR, le fichier des personnes recherchées, qui répertorie non seulement les individus réclamés par la justice mais également les personnes interdites de séjour sur le territoire ou celles qui doivent faire l’objet d’une attention particulière lors d’un contrôle. « Le fichier est alimenté depuis notre base à Écully et nous avons pu constater du retard dans la mise à jour. Nous faisons régulièrement appel à du personnel vacataire. Mais les urgences sont traitées à l’instant T », confie un officier.
Selon la Place Beauvau, la femme de l’artificier du GIA entretiendrait des liens avec la mouvance islamiste radicale. « En juillet 2016, lorsque Belkacem a fait une demande d’accès à une Unité de vie familiale, il a donné l’adresse de la femme d’un individu condamné pour terrorisme comme hébergeur de sa propre épouse », indique une source au renseignement territorial.
Par ailleurs, Aïcha A. était restée en France en 2015 malgré l’expiration de son visa. Elle a ensuite rejoint l’Algérie avec un mois de « retard ». « Un étranger qui se maintient sur le territoire à l’expiration de son visa n’a que très peu de chance d’y revenir une fois qu’il est retourné dans son pays. Madame Aït Belkacem est dans ce cas, il est donc tout aussi incompréhensible, indépendamment de la connotation terroriste, qu’elle ait pu revenir en France », s’étonne un fonctionnaire de la préfecture, institution en charge de faire appliquer l’arrêté d’expulsion.
L’avocat de l’Algérienne entend saisir le tribunal administratif. « Elle n’a pas pu faire valoir ses droits. Son expulsion lui a été notifiée au parloir et elle a été remise dans un avion pour Alger, l’après-midi même. Elle a pourtant trois enfants nés en France ! »
Un Sénégalais condamné pour agression violente sur une policière
Agressée square Couperin, à Melun, la policière a eu 21 jours d’incapacité totale de travail. L’auteur des faits a été écroué.
Hamath, l’auteur de graves violences contre une policière de Dammarie-lès-Lys, a été jugé vendredi dernier en comparution immédiate au tribunal correctionnel. L’agression date du 30 novembre dernier. La victime, âgée de 31 ans, avait été prise à partie lors d’une descente de police à Melun, square Couperin, pour une affaire de stupéfiants. Elle avait été molestée et tirée par les cheveux.
Souffrant de diverses contusions et d’une fracture du sacrum, elle a eu 21 jours d’incapacité de travail. Le suspect, qui s’était débarrassé d’une cagoule, de cannabis et d’une feuille de compte, a été interpellé cette semaine, après avoir été identifié par une empreinte. En garde à vue, le dealer a reconnu les faits. Domicilié à Dammarie-lès-Lys, et sans profession, le Sénégalais est âgé de 21 ans.
Déjà condamné à cinq reprises pour trafic de stupéfiants et trecel de vol, il a écopé de 2 ans de prison avec mandat de dépôt et interdiction de paraître en Seine-et-Marne durant trois ans. Par ailleurs, son précédent sursis a été révoqué.
Le procureur a insisté sur le fait que ” ce quartier était gangréné par le trafic et que les coups portés étaient l’occasion pour le prévenue de se défouler.”
Ce dernier devra également verser 3 600 € de dommages et intérêts à la victime,
Triste anniversaire pour Linky, le compteur « intelligent » de Jean Bernard Levy !
Les Quebecois tentent meme actuellement d’empecher la destruction de leurs importants stocks de compteurs analogiques.
Pourtant les « smart grids » sont l’un des cinq piliers de la « Troisième révolution industrielle » promue par Jeremy Rifkin, fameux visionnaire qui facture chacune de ses études (standard) près d’un demi-million d’euros.
http://lenergeek.com/2016/12/01/linky-a-an-toujours-consensus/
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/
http://www.lequotidien.lu/economie/letude-de-jeremy-rifkin-facturee-425-000-euros/