Saint Edouard le Confesseur
Sommaire :
France
- Nice : procès du traître complice des envahisseurs de la vallée de la Roya
- M, Walid.E: trafic de drogue, procès sous haute tension
- Jonathan Bofunda-Mbata poignarde Loïc de 4 coups de couteau
- Mehdi K., Youssef A. et Abdelkader A. jugés pour l’exécution d’Aïssa
- Augmentation de 93 % du nombre de saisies de dossiers relevant du terrorisme
- Mustapha Abbad, trafic de drogue, incidents pendant le procès
- Brahim, 13 fois condamné, fonce sur la police
- Youssef, récidiviste, un an de prison pour une exhibition sexuelle
- Le magazine Marianne en cessation de paiement et sous le coup d’un redressement judiciaire
Etranger
Europe
- Invasion migratoire : 360 000 envahisseurs ont tenté la traversée de la Méditerranée en 2016
- Vatican : le judaïsme politique mène la danse au cœur du catholicisme romain
- C’est à lire !
Monde
- Israël : vers l’inculpation de Netanyahou pour corruption
- Corée du Nord : annonce de la création d’un missile balistique intercontinental
- C’est à lire !
Kiosque
- Rivarol n° 3264
Ephéméride nationaliste
- 5 janvier 1759 : naissance de Jacques Cathelineau
- 5 janvier 1955 : mort de Marcel Déat
- 5 janvier 2012 : mort de François-Marie Algoud
Agenda
- Paris : Galette des rois du PNF Ile-de-France
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France
Nice : procès du traître complice des envahisseurs de la vallée de la Roya
Cédric Herrou, 37 ans, agriculteur de la vallée de la Roya, devait comparaître, mercredi 4 janvier, devant le tribunal correctionnel de Nice pour « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière ». Il encourt cinq ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
L’ancien organisateur de concerts, devenu paysan, est la figure emblématique du combat de ces traîtres gaucho-libertaires antifrançais de la vallée de la Roya, entre Nice et l’Italie, devenue un point de passage pour les envahisseurs bloqués à la frontière franco-italienne à Vintimille.
Comme les passages par la route côtière ou en train sont devenus difficiles, les clandestins quittent Vintimille à pied par la montagne et arrivent à Breil-sur-Roya, le premier village français. Des habitants se sont organisés pour les accueillir et les aider, malgré la multiplication des poursuites judiciaires. Plusieurs personnes sont ainsi poursuivies, à l’instar de Cédric Herrou.
En août 2015, celui-ci a été inquiété par la justice pour le transport de 8 Erythréens mais le parquet de Nice avait classé l’affaire sans suite. C’est l’installation sans autorisation d’une cinquantaine d’Érythréens dans un centre de vacances SNCF désaffecté à Saint-Dalmas-de-Tende qui lui vaut ces nouvelles poursuites. L’occupation de ce centre avait pris fin avec l’intervention des forces de l’ordre au bout de 3 jours.
« Ce que je fais n’est pas un sacrifice, c’est un honneur », a revendiqué, mercredi, le traître Cédric Herrou avant le début de son procès à Nice. « Notre rôle, c’est d’aider les gens à surmonter les dangers, et le danger, c’est cette frontière qui a été établie au nom du terrorisme. » « Je demande au procureur que le préfet vienne lui aussi se justifier sur les milliers de mineurs reconduits à la frontière. »
Pour le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre : « Cédric Herrou va chercher des étrangers à Vintimille, en Italie, et les aide ensuite à franchir la frontière. Ces nombreux allers et retours n’en font évidemment pas un passeur au sens classique du terme, puisqu’il ne réclame aucune contrepartie financière à ceux qu’il aide. Reste qu’il a mis en place un dispositif qui, concrètement, facilite le franchissement de la frontière. » En effet, la suppression du délit « d’aide au séjour d’un clandestin en France » en 2012 n’exempte pas les justiciables qui aident les étrangers à passer la frontière.
A noter : la présence d’un certain nombre de militants, traîtres et complices, devant le Palais de justice de Nice brandissant une banderole « Oui à la solidarité et à l’accueil des migrants et réfugiés » en soutien à Cédric Herrou démontrant le caractère fortement idéologique et non humanitaire de leurs actes d’encouragement à l’invasion !
Et les conséquences des actes d’encouragement des clandestins par le traître Cédric Herrou sont faciles à mesurer. C’est l’explosion du flux des envahisseurs violant la frontière : selon les chiffres de la préfecture, plus de 33 000 étrangers en séjour irrégulier ont été interpellés en 2016, plus que sur toute l’année 2015 (27 000). Et quelque 1 500 mineurs isolés étrangers ont été pris en charge en 2015, contre seulement 348 en 2016.
« Un jour viendra où les traîtres paieront… »
Amine.M, Walid.E: trafic de drogue, procès sous haute tension
Trafic de drogue à l’Echarde : quatre jours de procès sous tension à Compiègne
Dans les couloirs du palais, on parle de plusieurs — au moins deux — millions d’euros de bénéfice. Depuis mardi, et jusqu’à vendredi, le tribunal correctionnel va se pencher sur un trafic de stupéfiants qui s’est tenu à l’Echarde, dans le quartier Bellicart, entre « courant 2012 » et juin 2014. Une enquête menée par l’antenne de la police judiciaire de Creil. Vingt personnes doivent comparaître.
Les faits concernent essentiellement de la résine et de l’herbe de cannabis avec, à la marge, de l’héroïne et de la cocaïne. Des armes ont également été saisies au cours des investigations. Si la majeure partie des prévenus est accusée d’avoir trafiqué, certains d’entre eux sont suspectés d’avoir importé la drogue depuis l’étranger. On dépasserait donc le simple trafic local, d’où l’association de malfaiteurs retenue pour une partie des prévenus, qui encourent des peines plus importantes.
A la tension qui devrait régner ces prochains jours, qui plus est dans la petite salle d’audience du tribunal où prévenus, avocats et public devront se serrer, s’ajoute un autre élément : le meurtre par balles, le 10 juillet 2016, d’Issa Camara, 29 ans, habitant du quartier de l’Echarde. Si ce dernier n’était pas impliqué dans le trafic, deux de ses proches feront face au juge cette semaine. Placés sous contrôle judiciaire depuis de longs mois, ils avaient obtenu une dérogation, cet été, pour accompagner le corps du défunt au Mali. Eux comparaîtront libres.
A quelques mètres, dans le box réservé aux personnes placées en détention provisoire, se trouveront Amine M. suspecté d’être l’auteur des coups de feu, et Walid E., supposé complice.
Amine M. était justement sous le coup d’un mandat d’arrêt, lors des faits du 10 juillet, pour n’avoir pas respecté son contrôle judiciaire dans l’affaire du trafic de drogue. Pour parer à tout débordement, un dispositif policier devrait être mis en place. Les réquisitions du parquet, représenté par Sarah Gonzalvez, sont attendues jeudi après-midi.
Jonathan Bofunda-Mbata poignarde Loïc de 4 coups de couteau
Jonathan Bofunda-Mbata, 28 ans, s’est « contenté » de la comparution immédiate, lundi, où il a écopé de deux ans ferme, avec mandat de dépôt, pour des violences avec arme.
Le 30 décembre à midi, un dénommé Loïc est retrouvé couvert de sang, lardé de quatre coups de couteau, dans un café de la rue Jules-Barni, à Amiens. D’emblée, les policiers flairent une histoire de stupéfiants puisque la victime se refuse à donner les raisons de la rixe, et même à décrire son agresseur. L’affaire est sérieuse : le jeune homme est touché au thorax, un lobe du poumon lui sera retiré, il souffre également d’une plaie au foie.
Par le frère du blessé, on identifie Jonathan comme l’agresseur. Ses premières déclarations sont confuses mais tout s’éclaire en fin de garde à vue : « Je suis vendeur de drogue. J’employais un petit. En juin, j’ai dû m’absenter un week-end et j’ai demandé à Isaac de superviser le petit mais il m’a volé un sac de stupéfiants, pour une valeur de 500 euros », explique le réfugié politique congolais, en France depuis dix ans.
Jeudi dernier, le 29 décembre, Jonathan est retombé sur Isaac, à qui il a réclamé ses 500 euros, et volé un téléphone portable – Jonathan parle lui d’une « remise en mains propres ». Il s’avère que ce téléphone serait la propriété de Loïc, lequel a aussitôt frappé à la porte de Jonathan et de son frère pour récupérer son bien.
Le litige a culminé le 30 décembre, vers midi, rue Pinceau, près de la gare. « J’avais pris un couteau dans la cuisine de ma mère parce que j’avais peur que ça dégénère, explique Jonathan. On a parlé avec Loïc et Isaac (qui a pris la fuite et que les enquêteurs n’ont pu retrouver) mais dès que mon frère est rentré chez lui, Loïc m’a donné un coup de poing. Il est boxeur, j’ai pris peur et j’ai sorti mon couteau pour l’écarter mais je n’avais pas l’impression de le toucher ». Devant l’enquêteur de personnalité, il ajoutera : « C’est un dommage collatéral. Je n’ai rien à voir avec cette vie, je suis un garçon gentil ». Là, le président Manhes tique un peu : « Des coups de couteau, une extorsion, des stupéfiants et des faux papiers. Ça fait beaucoup, pour un garçon gentil… »
Car lors de la perquisition chez Jonathan, les policiers ont trouvé des faux papiers (une carte d’identité et un permis de conduire) avec la photo de Jonathan mais au nom de Pino Lattuca, qui fut l’inoubliable pianiste de l’école des fans, version Jacques Martin. « Ce sont des gars à Paris qui me les avaient donnés pour qu’on se fasse un peu d’argent mais ils ne m’ont jamais recontacté », glisse le prévenu. Le président n’insiste pas : certains mystères ont vocation à rester insondables…
Mehdi K., Youssef A. et Abdelkader A. jugés pour l’exécution d’Aïssa
Le 12 mars 2013, un jeune homme avait été abattu de cinq balles dans le dos.
Risque de prison à perpétuité pour le tireur et deux autres accusés impliqués dans ce règlement de comptes aussi idiot que tragique. Mehdi K., Youssef A. et Abdelkader A., respectivement âgés de 35, 33 et 31 ans, sont jugés par la cour d’assises, à partir de mardi et jusqu’au 9 janvier, pour le meurtre prémédité d’Aïssa, abattu de cinq balles dans la cité des Damades, à Nanterre, le 12 mars 2013.
Youssef aurait voulu se venger après une première rixe l’ayant opposé à la victime trois jours plus tôt. Une bagarre violente censée régler une embrouille, qui prendrait source dans un échange de regards. Le 9 mars, Youssef et Aïssa se font face, et c’est Aïssa qui a le dessus. Youssef finit à l’hôpital, le visage tuméfié. Les frères respectifs des deux adversaires tentent d’intervenir pour les dissuader d’aller plus loin. Mais Youssef entend laver son honneur.
Son désir de vengeance est tel qu’Aïssa se sait menacé et « craint pour sa vie », selon le témoignage de sa compagne. Trois jours plus tard, dans l’après-midi du 12 mars, Aïssa et son frère marchent côte à côte dans la cité, où ils habitent. Youssef débarque avec Mehdi, à pied, et entraîne les frères vers l’allée Camélinat pour une explication. Youssef est armé, mais le frère d’Aïssa ne s’inquiète pas outre mesure car ils sont « amis d’enfance », dira-t-il durant l’enquête.
Sauf qu’une fois dans l’allée, à l’abri des regards, Aïssa reçoit cinq balles tirées dans le dos. Au terme de l’instruction et après les aveux de l’intéressé, c’est Mehdi et non Youssef qui aurait tiré. Mais tous deux sont renvoyés devant les assises pour assassinat, le premier pour avoir abattu la victime, le second parce qu’il est « l’instigateur » du meurtre prémédité et qu’il avait « le mobile des faits », selon l’analyse du juge d’instruction. Abedlkader, le frère de Youssef, sera jugé pour complicité : il a couvert la fuite des agresseurs.
Augmentation de 93 % du nombre de saisies de dossiers relevant du terrorisme
Pour endiguer l’augmentation des dossiers terroristes, le tribunal de grande instance de Paris favorise depuis ce lundi un « circuit court, sans juge d’instruction » et le recours aux comparutions immédiates pour les affaires « simples »…
La décision a du mal à passer. Dès ce lundi 2 janvier, les « infractions terroristes à intensité basse » – comprendre les faits d’apologie du terrorisme ou la consultation de sites djihadistes – pourront être jugées en comparution immédiate comme annoncé en novembre dernier, par le président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Michel Hayat. Objectif : désengorger les bureaux du pôle antiterroriste de la capitale, permettre aux juges d’instruction de se concentrer sur les « affaires importantes » et raccourcir les délais pour juger ces « petits délits ». Or plusieurs avocats, notamment l’association des avocats pénalistes, dénoncent une décision qui « méprise la qualité de la décision judiciaire » et une solution « dangereuse ».
« Depuis le début de l’année 2016, il y a eu une augmentation de 93 % du nombre de saisies de dossiers relevant du terrorisme, il fallait apporter une forme de respiration aux juges d’instruction. Ce circuit court donne désormais la possibilité au procureur qui a mené une enquête avec des services de police spécialisés (SDAT, PJ ou DGSI), de ne pas saisir un juge d’instruction mais de saisir directement la juridiction de jugement, à savoir ici la 16e chambre », tient à préciser la présidence du TGI de Paris.
« Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, il y a des investigations liées à leur personnalité, des enquêtes, des expertises psychiatriques qui vont permettre aux juges de mieux cerner l’individu qu’ils ont en face d’eux. Avec les comparutions immédiates, c’est terminé puisqu’il s’agit d’une procédure d’abattage qui effleure les faits. Vous avez 15 minutes, 12 dossiers, les avocats plaident à la chaîne. […] On va avoir un effet boomerang dans quelques années qui va être terrible, on ne peut pas faire l’économie des personnalités en matière terroriste, c’est dangereux. »
Mustapha Abbad, trafic de drogue, incidents pendant le procès
Trafic de drogue à Charleville : procès reporté et rixe devant le palais de justice
Le procès du trafic de drogue de la Ronde Couture a été reporté une nouvelle fois ce mardi matin. Et l’audience s’est achevée dans le sang pour l’un des prévenus.
Une rixe a éclaté vers 13 heures en face du palais de justice entre plusieurs personnes liées au dossier. Blessé au visage, Mustapha Abbad, 29 ans a été évacué par les pompiers vers le centre hospitalier de Manchester.
Reporté une première fois le 7 novembre dernier, le procès de ce trafic de drogue a été émaillé de plusieurs incidents, malgré une présence policière dans l’enceinte du tribunal. La raison de ce nouveau report : huit des prévenus qui devaient être jugés ce matin sont liés directement ou indirectement à un autre dossier. Une affaire criminelle, la mort de Jaouel Rondeau tué par arme automatique à la Ronde Couture, le 23 juin 2014. Pour faire simple, l’instruction de ce dossier criminel n’étant pas terminée, plusieurs avocats ont demandé le renvoi du procès de ce trafic de stupéfiants pour préserver « les droits de la défense de leurs clients ». Un nouveau procès se tiendra donc le 27 février prochain.
En revanche, deux des 10 prévenus devant finalement être jugés cet après-midi, le procès s’est tenu à huis clos à la demande de leurs conseils. Le procureur et le tribunal n’ont fait aucune objection pour accéder à cette demande.
Brahim, 13 fois condamné, fonce sur la police
Incarcéré depuis 18 mois dans l’attente de son procès, Brahim, 32 ans, est mis en examen pour tentative de meurtre sur des gendarmes et conduite sans permis ni assurance. Il vient de faire appel, en vain, d’une ordonnance prolongeant sa détention provisoire. A peine amené dans le box par l’escorte, le jeune homme décide de rester assis.« Je suis fatigué », répond-il à la présidente qui lui demande de se lever.
Le 1er juillet 2015, il a percuté l’arrière d’un véhicule de la gendarmerie sur l’A 10, près de Mer. Un gendarme s’était blessé en sautant dans un fossé (65 jours d’incapacité totale de travail), sa collègue, assise au volant, avait été touchée aux cervicales (cinq jours d’ITT). Pour les militaires, il s’agissait d’un acte délibéré, le conducteur ayant donné un coup de volant brutal dans leur direction. Ce que nie Brahim qui invoque l’accident. Ce « jeune » condamné à 13 reprises, était sorti de prison le 16 juin précédent et roulait malgré un permis annulé. Selon ses explications, il avait décidé de faire un tour pour décompresser après avoir perdu une forte somme au PMU. Il affirme avoir eu un malaise lié à une hypoglycémie suite à l’absorption d’une boisson énergisante. L’expert auto n’a décelé aucune défaillance technique sur sa Twingo, il a relevé simplement un dépôt de gomme au sol dû au changement de direction mais aucune trace de freinage. L’expert médical, lui, a écarté l’hypothèse d’un malaise par hypoglycémie, la boisson absorbée ne comportant ni excitant, ni stimulant.
La cour a prolongé sa détention provisoire.
Youssef, récidiviste, un an de prison pour une exhibition sexuelle
«Je n’ai agressé personne. Je ne les ai pas suivies », maintient Youssef Flaiou, 35 ans. Selon lui, il est victime de la rumeur.
Cet habitant de Cavaillon a comparu en correctionnelle, à Avignon, pour des faits d’exhibition sexuelle commis le soir de Noël.
Considéré comme récidiviste, pour avoir été condamné en 2013, Youssef Flaiou est également mis en cause dans une affaire similaire qui sera examinée à l’audience du 10 janvier prochain. Il devra s’expliquer sur ce qui a pu se passer le 8 octobre à Cavaillon. La victime assure que le prévenu est entré par la fenêtre de son salon pour se masturber devant elle. Lui conteste.
Avant d’en arriver là, le tribunal, présidé par Michèle Nesme, l’a maintenu en détention et condamné à un an de prison dont trois mois sont assortis du sursis et d’une mise à l’épreuve de deux années pour les faits constatés.
Deux jeunes femmes qui ont rendez-vous dans une rue du centre-ville ont la mauvaise surprise de voir un homme sortir son sexe et commencer à se masturber en les regardant.
Les deux amies marchent dans la direction opposée et préviennent la police. Une patrouille arrive au bout de quelques minutes. Youssef Flaiou est repéré dans un coin. Dos au mur et la main dans le pantalon.
« Les circonstances sont inquiétantes », observe la vice-procureur Isabelle Tourn. Et l’expert qui a rencontré le prévenu de résumer dans son rapport : « il souffre de troubles de la personnalité et d’un état alcoolique dangereux ».
Pendant son passage en garde à vue, Youssef Flaiou a refusé de s’expliquer face aux enquêteurs. « J’avais envie de répondre mais j’étais un peu gêné », concède le prévenu. Et de détailler que, ce jour-là, il avait consommé beaucoup d’alcool et des cachets de Subutex. Un substituant à l’héroïne habituellement prescrit par un médecin mais qu’il a pu acheter au marché noir. Selon lui, ce cocktail lui provoquerait des gênes pour uriner…
Le magazine Marianne en cessation de paiement et sous le coup d’un redressement judiciaire
L’hebdomadaire s’est déclaré en cessation de paiement fin décembre. Aujourd’hui, il pourrait être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Une mesure qui lui permettrait tout de même de poursuivre son activité, avec une période d’observation de 6 mois.
Marianne a perdu 300 000 euros en exploitation en 2015, avec une perte nette de 1,35 million d’euros, et pourrait connaître les mêmes résultats pour l’année 2016. Les salaires du mois de décembre, ainsi que le treizième mois, n’ont pas été versés.
« Cette cessation de paiement a été décidée pour sauver Marianne et assurer son avenir. Le redressement judiciaire nous permettra de préserver notre trésorerie et d’investir, notamment pour développer le site », a expliqué Yves de Chaisemartin, le PDG du titre fondé par (((Jean-François Kahn))) et (((Maurice Szafran))) en 1997.
En 2015, Marianne, hebdomadaire très marqué à gauche, s’était vendu à 157 000 exemplaires en moyenne, en hausse de 0,64% – une progression rare dans la presse. Mais sur les neuf premiers mois de 2016, ses ventes ont chuté de 8,3%, à 143 500 exemplaires en moyenne, surtout à cause d’une chute de 18% de ses ventes en kiosque.
L’hebdomadaire de 63 salariés n’a jamais retrouvé une solidité financière depuis les pertes des années 2012-2013, a expliqué Yves de Chaisemartin, qui détient 86% du capital.
Etranger
Europe
Invasion migratoire : 360 000 envahisseurs ont tenté la traversée de la Méditerranée en 2016
L’année 2016 a été la plus meurtrière pour les envahisseurs venant d’Afrique en Méditerranée. Plus de 5000 morts, selon les Nations-Unies – un record -, alors même que le nombre de personnes ayant traversé la mer a nettement diminué.
7189 morts ou disparus dans le monde. 4812 en Méditerranée. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations qui communique ces chiffres pour l’année 2016, cela représente 20 décès par jour, record macabre, un plafond jamais atteint depuis des dizaines d’années. La route de la Méditerranée centrale, reliant la Libye et l’Europe, est donc devenue aussi meurtrière que la guerre au Yémen qui, elle, ne semble pas émouvoir les grandes consciences humanitaires…
Pour expliquer ce phénomène, plusieurs facteurs : la cupidité des trafiquants certes, mais surtout la crise politique en Éthiopie, le désordre violent qui règne en Somalie, la dictature en Érythrée. Mais aussi la misère dans les bidonvilles et les campagnes d’Afrique de l’Ouest et centrale, ou encore l’épuisement de déplacés perpétuels, à cause de Boko Haram, à cause de la répression, à cause de la dégradation de l’environnement, et qui cherchent à rejoindre ce qui leur est continuellement présenté comme « l’eldorado européen » avec son « État providence » dispensateur de subvention et autres aides sans discrimination !
On est bien loin de ces « réfugiés syriens ou irakiens » fuyant prétendument la guerre… Quoi qu’il en soit, selon la compilation effectuée par l’Organisation Internationale des Migrations, ils ont été 360 000 hommes, femmes et enfants à tenter de traverser la Méditerranée cette année. Un chiffre en quand même en baisse par rapport à 2015 qui avait vu près d’un million de tentatives.
Vatican : le judaïsme politique mène la danse au cœur du catholicisme romain
Déclaration du Père Hofmann, secrétaire de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le Judaïsme, dans « Pagine Ebraiche », le quotidien du judaïsme italien, au sujet d’une éventuelle réconciliation avec la Fraternité Saint Pie X :
« Je ne vois pas de problèmes très importants, obstacles insurmontables dans notre futur. Un argument épineux est sans doute celui relatif à la fraternité des Lefebvriens et à sa possible réconciliation avec l’Église. Ainsi que je le note, des personnes à l’intérieur de ce monde ont des positions de haine et de négation de la Shoah. Exactement à cause de cela, il est exclu que l’accord aboutisse. Tant que le concile Vatican II ne sera pas accepté, son esprit, ses valeurs, chacune de leur velléité est destinée à faire naufrage. Il ne me semble vraiment pas que notre Nostra Aetate soit compatible avec ces positions extrêmes. Donc, chers amis juifs et israéliens, ne vous inquiétez pas. »
Comme l’annonçait Paul VI le 29 juin 1972 à propos du concile Vatican II : « La fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu ».
C’est à lire !
– La LCEN (Loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique) et tous ses succédanés qui obligent les opérateurs internet à conserver les données de connexion de leurs clients et abonnés pourraient bien être illégaux selon la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne :
Monde
Israël : vers l’inculpation de Netanyahou pour corruption
La police israélienne a interrogé lundi 2 janvier pendant trois heures à sa résidence de Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, soupçonné d’avoir reçu des « cadeaux illégaux ». Une porte-parole de la police l’a annoncé dans un communiqué affirmant « qu’aucun autre détail ne peut être donné à ce stade ». La radio publique a précisé que trois enquêteurs étaient arrivés vers 18h30 à la résidence située dans un quartier huppé du centre de Jérusalem. L’interrogatoire a duré plusieurs heures.
Les enquêteurs soupçonnent des entrepreneurs israéliens et étrangers d’avoir offert à Netanyahou des cadeaux d’une valeur estimée à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Cela pourrait, si ces faits étaient confirmés, lui valoir une inculpation pour « abus de confiance ». Les médias font également état d’un deuxième dossier qui pourrait porter sur des accusations plus graves de corruption, mais sans donner le moindre détail.
Les gardes autour de la résidence officielle de M. Netanyahu avaient déployé au-dessus des grilles des toiles de tissu noir afin de masquer le bâtiment pour permettre apparemment une arrivée discrète des enquêteurs, a constaté un journaliste. Dans des messages sur sa page Facebook, Benjamin Netanyahou s’est défendu lundi de toute malversation, accusant ses opposants politiques ainsi que certains médias de vouloir « le faire tomber non pas lors d’élections comme le prévoit la démocratie » mais en montant une campagne contre lui. Il a réaffirmé, en ouverture de la réunion du Likoud à la Knesset, dont une retransmission vidéo a été postée sur sa page Facebook : « Il n’y aura rien car il n’y a rien », une formule qu’il a déjà utilisée à plusieurs reprises dans le passé pour répondre à ses détracteurs.
Néanmoins, la législation israélienne prévoit que tout membre d’un gouvernement contre lequel un acte d’accusation pour corruption est présenté doit démissionner. Un des proches de Netanyahou, le ministre de la Coopération régionale Tzahi Hanegbi a dénoncé lundi à la radio militaire « une campagne de provocation et d’incitation menée par des médias » pour faire pression sur le procureur général Avishai Mandelblit afin qu’il autorise la police à interroger le Premier ministre. En revanche, une partie des commentateurs critiquent ce même Mandelblit, nommé avec le soutien de Netanyahou, pour avoir fait traîner l’affaire en refusant pendant des mois de donner à la police son feu vert à des interrogatoires…
Corée du Nord : annonce de la création d’un missile balistique intercontinental
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a déclaré que la conception d’un missile balistique intercontinental par le pays était presque achevée. « Les tests d’un missile balistique intercontinental sont en phase finale », a-t-il déclaré dans son message au peuple nord-coréen à l’occasion du Nouvel an. Le discours de Kim Jong-un a été diffusé par la télévision nord-coréenne. Le leader nord-coréen a également ajouté que Pyongyang envisageait d’intensifier la conception d’armements afin de « protéger le pays ». Selon Kim Jong-un, son pays « renforcera ses capacités défensives tant que la Corée du Sud et les États-Unis n’arrêteront pas leurs manœuvres militaires », que Pyongyang qualifie de « répétition » d’une guerre sur la péninsule coréenne.
En effet, dans la mer de Chine, comme dans le Golf persique ou sur la mer Noire, c’est à dire bien loin des côtes du continent nord-américain, l’US Navy multiplie les patrouilles et les exercices qui n’ont rien de rassurants pour les États riverains qui n’ignorent pas le long passé de fauteur des guerres des Yankee.
Néanmoins, le leader nord-coréen s’est prononcé pour l’amélioration des relations avec la Corée du Sud. « Cette année, nous devons concentrer les forces de toute la nation et nous engager sur la voie d’une réunification indépendante. Il faut élaborer une politique active visant à améliorer les relations entre le Nord et le Sud, réduire la menace d’affrontement militaire et de guerre », a déclaré Kim Jong-un. Il a également souligné que l’amélioration des relations intercoréennes constituait « le point de départ pour la paix et la réunification ».
C’est à lire !
– Débunkage : désintoxication implacable au sujet des accusations de piratages informatique totalement infondées portées par l’administration Obama contre la Russie :
États-Unis, les vraies raisons de l’expulsion des diplomates russes par Eric Denécé
Kiosque
Rivarol
N° 3264 du 5 janvier 2017 – spécial 16 pages
Sommaire :
Terrorisme de Berlin à Istanbul : qui sont les coupables ? ; Qu’attendre de Donald Trump ? ; Comment un Système en faillite se maintient par la peur ; Une nouvelle année commence, la dictature de la pensée s’aggrave ; Entretien avec Sébastien Jean : qui étaient les Illuminés de Bavière ? ; C’est trop facile de tirer à boulets rouges sur le paysan, ce pelé, ce galeux… etc…
3,5€ en kiosque ou en ligne ici
ABONNEMENTS : 2 ans : 194 euros — 1 an : 114 euros — 6 mois : 64 euros — 3 mois : 36 euros — soutien : 175 euros — propagande : 210 euros —1 an (chômeurs, étudiants, lycéens, personnes en grande difficulté) : 100 euros.
RIVAROL 19 avenue d’Italie 75013 Paris Tél. : 01-45-86-06
Ephéméride nationaliste
5 janvier 1759 : naissance de Jacques Cathelineau
5 janvier 1955 : mort de Marcel Déat (biographie)
5 janvier 2012 : mort de François-Marie Algoud
Agenda
Paris : Galette des rois du PNF Ile-de-France
10 janvier à 19h00
© Jeune nation – 2017
Autoportrait, circa 1565, Pieter Brueghel l’Ancien
(Kunsthistorisches Museum – Vienne)
C’est gentil, mais ne vous inquietez pas trop pour les gens de Marianne : Guy Sitbon, Franck Ullmann, Paul Lederman, Danièle Heymann, Guy Konopnicki, Hervé Nathan, Anne Rosencher, Martine Gozlan et les autres retrouveront vite un salaire.