Grèce : solidarité avec Aube Dorée attaqué par les antifas, nervis du pouvoir
Une dizaine d’inconnus cagoulés et armés de barres de fer ont attaqué vendredi 31 mars le siège du mouvement nationaliste d’opposition grec Aube Dorée, à Athènes, infligeant des dégâts au bâtiment mais sans faire de victime. Faute d’avoir pu forcer l’entrée blindée du siège du parti, les assaillants ont endommagé la librairie-boutique d’Aube Dorée, au rez-de-chaussée, aspergeant aussi la façade de peinture rouge.
L’attaque s’est déroulée en pleine heure de pointe sur la grande avenue où l’immeuble d’Aube Dorée fait quasiment face à l’École de police et à proximité du ministère de l’Intérieur. Mais la police qui n’est arrivée sur les lieux que dix minutes plus tard, a interpellé onze personnes et les a finalement relâchées…
Des locaux d’Aube dorée ont par le passé été endommagés à plusieurs reprises par des inconnus, issus selon la police de la mouvance autonome. De même un groupe s’affirmant d’extrême gauche a aussi revendiqué en 2013 d’avoir froidement assassiné deux membres du mouvement, George Foundoulis et Manolis Capelonis, après l’homicide d’un prétendu musicien antifasciste attribué à un militant d’Aube dorée. C’est de cet assassinat dont le système s’est servi de prétexte pour mettre en accusation le mouvement, ses cadres, ses dirigeants et élus et pour les renvoyer en procès pour constitution de bande criminelle.
Une instance que l’institution judiciaire fait traîner depuis près de deux ans, reculant le moment de laisser éclater au grand jour la vérité qu’aucune charge sérieuse n’existe contre les inculpés et rendant ainsi service à la classe politique grecque en place en laissant peser le doute sur la culpabilité d’Aube Dorée.
Dans un communiqué la direction a assuré que « si les assaillants pensent que leurs méthodes meurtrières décourageront les dirigeants et les militants du mouvement qui ont subi des meurtres, des persécutions et des procès, ils se trompent profondément. Rien, ni les balles, ni les barreaux des prisons, ne feront plier les nationalistes » d’Aube Dorée !
Et le journal du parti « Empros » (« En avant »), dénonce cette « nouvelle attaque par des paramilitaires gauchistes en un jour symbolique [le 31 mars est la date anniversaire de l’attaque des communistes contre la gendarmerie de la ville de Litohoro – 9 gendarmes et 2 soldats assassinés – , qui marque le début de la guerre civile en 1946], sous le silence coupable de la droite capitaliste, qui dévoile les intentions de Syriza de raviver la haine et de déclencher une nouvelle guerre civile afin de sortir de ses propres blocages et contradictions. ».
Et il assure que « l’Aube Dorée conserve son sang-froid et garde son regard fixé sur l’objectif, qui est la libération de notre patrie et de notre peuple, et pas des extravagances à courte vue ».
Solidarité !
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