« Les Juifs furent longtemps l’élément le plus sûr de la société, puisqu’ils n’en faisaient pas vraiment partie. »
Eric Zemmour.
Un agent d’influence, pour être efficace, doit savoir être percutant et durer. C’est un exercice très difficile, tout simplement impossible pour celui qui ne peut compter sur de nombreux et puissants soutiens extérieurs, visibles, discrets et anonymes, ceux de l’ombre en particulier. Un agent d’influence efficace doit asséner quelques idées simples, et pour ce faire, il doit nécessairement éviter que son discours sombre dans une sorte de routine rhétorique. Il doit garder l’appui d’un public convaincu tout en poursuivant son entreprise de séduction envers un public plus large. L’agent d’influence doit faire parler de lui, régulièrement, incessamment via la presse, la télé et Internet, et relancer chaque semaine, au moins chaque mois, le processus de médiatisation axée autour du buzz. L’agent d’influence est donc un provocateur. Pour frapper l’opinion, et pour durer. Eric Zemmour est incontestablement l’agent d’influence le plus visible, le plus présent, le plus bruyant, le plus agité mais aussi le plus soutenu de tout le microcosme médiatique. Eric Zemmour n’est ni un génie d’érudition (ses livres le prouvent radicalement, ses connaissances sont fort limitées et il les étale sur de trop grandes tartines), ni un tribun charismatique. Eric Zemmour est d’abord un bavard avec de l’expérience, un professionnel. Il est d’abord, surtout, un personnage médiatique. Et c’est en tant que personnage médiatique qu’il déroule son discours redondant aux accents provocateurs. C’est parce qu’il est un personnage médiatique qu’il véhicule quelques idées puissamment simples au milieu des masses. Zemmour n’est rien, ne fut pas grand chose durant des lustres. Un tâcheron, un journaleux laborieux à la chevelure improbable mangeant chaque midi les boulettes de viande préparées par maman, qui échoua à deux reprises au concours de l’ENA malgré un certificat de gens bien comme il faut marqué par l’Indicible uniquement à cause de sa judéité. Il faut le faire, même Ségolène Royal a fait l’ENA avec quelques neurones lymphatiques.
Un agent d’influence
C’est le propre des intellectuels ratés, car il s’agit d’une sorte de compensation : la médiatisation. Le bavardage incessant. Néanmoins, personne, pas même un mignon juif au sourire et aux yeux espiègles ne pourrait perdurer sur le champ médiatique sans l’autorisation des puissants qui détiennent les télévisions et les journaux, bref les cordons de la bourse. La personnalité médiatique se maintient sur la scène parce qu’elle sert ses commanditaires (s’ils sont des amis proches, des coreligionnaires, des cousins, des camarades politiques, c’est plus agréable et la mission s’exerce plus facilement). Si la personnalité médiatique « ne fait pas le job », elle dégage. Force est de constater que Zemmour n’est qu’une personnalité médiatique « qui fait le job ». Sa propre biographie en témoigne.
C’est à reculons que le jeune Zemmour s’essaie d’abord à la publicité chez ses amis de Publicis de Bleustein-Blanchet (groupe dont les dirigeants se caractérisent tous par une loyauté indéfectible à l’égard d’Israël), puis, au journalisme, apparemment alimentaire. Dans un petit livre sans prétention, A poil Zemmour, Martin Peltier raconte les débuts du petit Eric, alias Zanni, au Quotidien de Paris de Philippe Tesson, l’ultra-sioniste Philippe Tesson (qui entoura récemment, avec son fils Sylvain écrivain à la mode, le pédomane intouchable Gabriel Matzneff pour un anniversaire des plus chaleureux cependant perturbé par un chahut antiphilopédiste mené par de véritables nationalistes-à la suite de quoi ses amis parlèrent dans la revue juive Causeur de totalitarisme moral ! Peltier dépeint un Zemmour un brin orgueilleux, laborieux, et aux idées politiques un peu floues quoique le séguinisme semblait l’attirer alors plus que le reste. Il se fit rapidement embaucher, et après la disparition du journal de l’ultra-sioniste Tesson, il n’eut guère de mal à retrouver du travail. D’abord au sein du tout nouveau quotidien à trois francs Info-matin où il fut accueilli par son amie juive et sioniste Annette Kahn (fille de Robert Kahn fusillé sur l’ordre de Klaus Barbie), rédactrice en chef de la nouveauté mais surtout écrivain apprécié par Elie Wiesel et Serge Klarsfeld qui préfacèrent ses ouvrages avec gourmandise. Il retrouve également Danièle Molho, rédactrice en chef adjointe qui a la particularité, elle, d’avoir vécu en Israël jusqu’à ses 16 ans(elle est israélienne et une grande patriote bien sûr). Le trio affreux est complété par Marc Jézégabbel, un nom qui respire la France comme aucun autre, paut-être est-il d’origine bourguignonne ou auvergnate, on ne sait pas. Bien plus tard il atterrit au Figaro, avec une ancienne du Quotidien de Paris Judith Weintraub, une super patriote proche du CRIF et de Marek Halter qui a écrit un bouquin avec Michel Rocard… On n’entend pas beaucoup parler de ce jeune Sépharade jusqu’à son arrivée dans le quotidien qui deviendra rapidement la propriété des Dassault. A partir de ce moment, il commence à être invité un peu partout dans les radios et à la télévision mais il est encore un second rôle de la propagande communautaire. Avant de jouer au patriote français, plus patriote que patriote, avant de revêtir son déguisement et d’étaler tout son art du pilpoul, Eric Zemmour écrit une biographie gentille sur le libéral cosmopolite Edouard Balladur, puis en 1999 un roman pour le plaisir qui narre l’histoire vraie de Ferdinand Lassalle, Juif prussien, théoricien socialiste et cosmopolite (Le Dandy rouge). Bon, on aura compris que le truc de Zemmour, ce n’est ni Jeanne d’Arc ni le Marquis de Morès. On va le dire autrement, son truc, ce n’est pas la France.
Mais aujourd’hui, la France l’intéresse-t-il en tant que personne, en tant que Français, en tant que vieux Gaulois et même en tant que vieux juif super assimilé, plus assimilié qu’un paysan de Bibracte ? Que le media aux ordres nous présente Zemmour comme un patriote invétéré, nerveux, amoureux du pays et de sa grandeur, soucieux jusqu’à l’angoisse chronique du sort de la France, nous le voulons bien ; c’est que nous ne pouvons rien y faire. Mais le fait que des nationalistes ou des documentaristes se réclamant ostensiblement de l’antisémitisme véhiculent sans faire l’effort de l’analyser l’image clef en main de Zemmour, celle que le gros media, complice, vend, est une chose insupportable, inacceptable.
Juif et sioniste depuis toujours
Car Zemmour, c’est certain, se sert du patriotisme pour véhiculer quelques idées fixes, pour tambouriner des slogans. Il le fait intelligemment, il sait séduire un public qui a toutes les raisons d’avoir de la rancoeur envers certaines populations et qui font siens, sans tri, tous les arguments, toutes les opinions qui pourraient les caresser dans le sens du poil. Facile. Ainsi Zemmour après avoir étrillé le communautarisme à travers le voile (Zemmour lui n’est pas du tout communautariste comme en atteste l’identité de tous ses collègues de travail depuis les années 80), sans nous expliquer en quoi le fait que les Musulmans qui restent entre eux sont davantage nuisibles que les autres aux Français qui veulent rester entre eux, a fait le gros buzz en se félicitant des massacres d’Algérie commis par Bugeaud. Entends-nous bien. Nous pouvons discuter de tout, et nous sommes les premiers à vouloir tout remettre dans son contexte, et sans trembler, tout voir en fonction de l’intérêt de la France et surtout de son peuple, de son vrai peuple indigène, gaulois, franc, celte, ligure. Mais, à quoi cela sert-il de balancer sur une chaîne de canal+ sans qu’on ne l’interroge sur le sujet précis : « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence à massacrer les musulmans et même certains juifs. Eh bien moi, je suis aujourd’hui du côté du général Bugeaud. C’est ça être français. » Vous ne trouvez pas ces propos étranges ? Non ? N’est-il pas curieux qu’un super patriote prenne spontanément pour exemple de francité réussie le fait d’applaudir un massacre commis d’ailleurs par un militaire connu pour être un bon franc-maçon ? N’est-il pas curieux que le super assimilationniste Zemmour parle de musulmans et non d’arabes dans ses propos ? Ce n’est pas l’Islam qui posait problème à Bugeaud et aux Rothschild à l’époque, c’était juste la résistance d’un peuple qui n’avait pas spécialement envie de se faire déposséder d’une terre qui n’est pas si infertile que cela. Effectivement, la France a pu profiter dans une certaine mesure, pendant une certaine époque, des fruits de la terre d’Afrique du nord. La catastrophe fut certainement d’en avoir été dépossédé à un moment où l’investissement de toute une nation aurait pu donner enfin son maximum grâce à une exploitation optimale du pétrole. Des efforts fous furent jetés dans cette entreprise. Zemmour voit, lui, les choses comme il l’entend, en fonction des intérêts de sa communauté (car il n’y a pas plus communautariste que ce petit rongeur). Il s’excite cependant un peu tout seul en imaginant les terres d’Algérie et du Maroc comme des colonies palestiennes qu’il faut investir avec toute la cruauté dont font preuve aujourd’hui les Israélites de Tel Aviv en massacrant les Palestiniens autochtones, en brûlant leurs terres, leurs oliviers nourriciers, en tuant leurs enfants.
La France, un champ de bataille comme un autre…
Et puis, Zemmour ne voit finalement que cela dans la France. Il ne voit que ce qui l’intéresse, que ce qui le concerne, que ce qui le touche personnellement. Zemmour n’est qu’un vieux parasite. Zemmour n’est pas seulement Juif parce que pratiquant juif (à la synagogue, c’est Moïse) mais il est juif parce qu’il pense, qu’il réfléchit, qu’il écrit, qu’il ventile pour sa tribu et pour aucune autre au monde. Eric Zemmour est de nationalité française, certes. Il la doit objectivement, cette nationalité, au fameux décret Crémieux qui naturalisa à la vitesse de la foudre tous les Israélites présents en 1870 en Algérie, et uniquement les Israélites. Eric Zemmour se félicite évidemment de cette francisaouisation malgré sa tête d’étranger. Pieds noirs comme les autres, ses parents ont travaillé dur lorsqu’ils sont arrivés en France pour fuir la guerre. Mais la chose n’avait rien de chez nous, ni racine, ni religion. Quelle insolence lui permet-il d’agir en patriote aujourd’hui, tardivement du reste, car avant ses 47 ans, jamais percevions-nous le moindre accent sincère d’un chauvinisme bien français dans ses propos ? Chaque propos d’Eric Zemmour, agent d’influence, ne sert qu’à relativiser la situation fabriquée en Palestine par l’Entité sioniste, ne sert qu’à légitimer l’extermination des Palestiniens, derniers hommes libres défendant leur terre, contre l’envahisseur déraciné et affreux.
Eric Zemmour, l’agent d’influence travaillant au service de l’Entité sioniste, n’a pas déblatéré ses fantaisies sur le plateau de n’importe quel media. Il ne déblatère jamais du haut d’une estrade hasardeuse. Il ventile sur ses bases. Ses maîtres ont attendu ces moments. Il crache ses fantasmes devant ses maîtres extatiques. Qui sont-ils ? Nous le savons. Des coreligionnaires fanatiques, argentés, eux-mêmes liés à des milliardaires colons. Zemmour a fait sa dernière sortie sur la chaine Cnews. Une filiale de canal + du petit-fils d’une kabbaliste, Bolloré, le prétendu grand Breton. Cnews est géré par un homme de confiance, un juif ultra qui n’a pas froid aux yeux, Serge Nedjar. Un grand Français ce Serge Nedjar. Une pointure ! Un patriote ! Serge Nedjar n’est pas catholique. Sérieusement est-il réellement français ? Serge Nedjar est le fils de Meyer Nedjar et d’Yvonne Nadjar, petit-fils de Gozlan et d’un tas de gens au patronyme bourguignon. Par ailleurs Serge Nedjar avait déjà défrayé la chronique en embauchant puis en protégeant le très ambigu Jean-Marc Morandini qui a affaire avec la justice pour une sale histoire d’harcèlements sexuels sur très jeunes hommes.
Ce qui est l’évidence même, c’est que les agents de Sion agissant en France qui en font des tonnes sur l’Islam n’en ont rien à f… de la France. Pour eux la France est un champ de bataille où tout est permis, tous les feux, les bombes, les charniers puis les bombes sur les charniers comme en 14, permis et appelés de leurs voeux. Pour nous la France, c’est notre terre, notre demeure, notre jardin, le sol de nos chapelles, et notre cimetière, une terre sacrée. La France est précieuse, charnelle, elle est nos racines que nous chérissons, elle est le passé et notre avenir , elle n’est pas un champ de bataille, elle est notre maisonnée et on ne désinfecte pas sa maisonnée en l’incendiant comme on ne fait pas la vaisselle en cassant les assiettes ni la lessive en brûlant nos chemises. Que les provocateurs au gland cagneux aillent pincer le postérieur de leur ennemi mondial ailleurs que chez nous. La guerre, c’est toujours ceux qui en parlent le plus qui la font le moins, préférant assurément, envoyer Bitru au casse-pipe, toujours. Les Zemmour attisent le feu quand la France, quand son peuple n’est prêt à rien, ne sait rien. Les Zemmour prônent une guerre civile quand les Français n’ont rien demandé, ne comprennent rien aux enjeux. Zemmour s’adresse avant tout aux musulmans, comme il dit. Ce sont effectivement les musulmans qui entendent ces propos. Personnellement, je me fiche de ses mots, de ses phrases. Tout le monde devrait pouvoir s’exprimer ouvertement. Objectivement, ces propos ne servent cependant qu’à relativiser les nettoyages antipalestiniens dans les colonies. En quoi servent-ils l’idée impérieuse de remigration, en quoi pourraient-ils inciter les allogènes à quitter le pays ? Zemmour donne l’exemple inverse de la remigration, et glorifie la colonisation. Il jette de l’huile sur le feu. Car il ne souhaite qu’une chose, avec ses commanditaires de même extraction, le chaos chez nous, ou une pré-guerre civile permanente soit l’israélisation de la société française au bénéfice de sa maison-mère.
François-Xavier Rochette.